*Peu d'inquiètude

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Papier à la main, je fus demi-tour sur mon chemin. J'emprunte le chemin tel que dessiné sur mon bout de papier, tout en me rappelant le charmant sourire de ce vendeur. Peut-être ne le reverrais-je jamais? J'ai encore manquer la chance de faire ma première connaissance... Et puis de toute façon comme si je l'avait marquer! Je suis seulement un adolescente de 15 ans, un peu grassouillette au niveau du ventre et de la poitrine (NON je ne suis PAS complexée, je m'aime comme je suis!) et sans oublier mon style vestimentaire complètement different du sien. Il doit avoir vu cent fois mieux que moi, avec tous les futurs mannequins qui courent les rues de Montréal, déjà ma soeur qui elle est trop extravagante aurait plus de chance que moi. Ce qui me fait réaliser à quel point les gens remarquent peu l'ordinaire, il faut toujours un petit plus pour se démarquer dans la masse. Mais ma mentalité peu commune m'apporte à me dire que si moi je ne change pas et que tous les autres se laissent emporter par ce vent de nouveauté, c'est eux qui deviendront tous pareils. Alors à quoi bon changer de style comme on se change de bobettes(trop c'est comme pas assez, comme beaucoup le dise)!Après tout un de ces jours c'est moi qui me démarquerais de la masse.

Le chemin emprunté était belle et bien le bon. Arrivé à ma destination quelques minutes plus tard, je me précipita vers le premier banc et sortit mon livre pour me changer un peu les idées. Quand on est une fille trop pensive comme moi, le meilleur remède est un bon livre pour nous faire oublier tous nos soucis. Environ une centaine de pages plus loin, il était temps pour moi de rentrer à la maison car les rues de Montréal, à la tombée de la nuit, peuvent parfois être effrayantes, selon maman. Pour une des rares fois que je suis totalement en accord avec elle, je vais suivre ses conseils.

Mon lit m'attendait impatiemment à mon arrivée. Je pris le temps de vider mon sac et de jeter le papier avec le trajet mais au même moment je découvrit un numéro de téléphone au verso... Il m'était inconnu. Malheureusement je n'avais pas encore de téléphone cellulaire comme tous les gens à la mode seulement mon iPod. Je rangea quand même le bout de papier précieusement dans le tiroir avec un peu d'espoir. La fatigue prit le dessus sur moi et je tomba endormie.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 30, 2014 ⏰

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