Cristal noir

Souvenir de la chauve souris

Je ne sais pas vraiment grand chose de Kali.

Elle a juste soudainement apparu dans ma chambre. Le lisais un manga sur mon lit, et quand je lève les yeux pour aller reposer mon livre, le la vois perchée sur le dossier de ma chaise. Elle était plus grande que moi, si grande que sa tête touchait le plafond quand elle était debout. Elle était fine, si fine ... Elle avait des cheveux magnifiques. Ils étaient bouclés et cours, encadrant sa mâchoire et surtout, ils étaient rouge. Des mèches rouges d'autres plus orangés, d'autres plus rosés et d'autres rouge sang. De grands yeux en amande très étrange mais hypnotisant. Le blanc de ses yeux était noir, et ses iris ressemblaient à une galaxie. Du bleu, du violet, scintillants, et des lèvres de poupées, pulpeuses, pleines et rouge sanglant. Elle avait un long cou aussi, des petites épaules et des hanches larges. Seulement habillée avec des sous vêtement de sport, je pouvais voir ses os tellement elle était fine. Elle avait une peau de porcelaine aux reflets oranges.

Je me rappelle qu'elle est apparu il y a deux mois. Je la trouvais si belle. Elle avait un air si fermé et mature. Absolument magnifique. Non pas magnifique ...

Majestueuse

Voilà c'est le mot. Elle était majestueuse.

Je lui ai parler le premier.

{{ Bonjour.

Ses lèvres pâles se mirent à bouger.

- Bonjour.

Sa voix cristalline retentit dans mes oreilles, un éco délicieux pris place dans ma tête.

- Qui es tu ?

- Qui veux tu que je sois ?

Aucune trace de sarcasme dans sa voix. On aurait dit qu'elle me demandais vraiment qui je voulais qu'elle sois. J'étais complétement désorienté.

- Tu ne sais pas qui tu es ?

- Je connais mon prénom. C'est tout. C'est à toi de me faire vivre, de me donner une forme, une façon d'exister. Je viens de toi. Je suis le mélange de ton coeurr, ta tête et ton âme. Je t'appartient. N'étant pas réel, tu peux me modeler selon tes désirs.

Je souffle sa dernière phrase tout bas.

Elle viens de moi. Je l'ai créer. Je ne savais pas que je pouvais faire ça. Je ne comprenais rien, à part le fait que je venais de créer un être irréel.

- Tu est déjà parfaite.

Ses yeux d'amande s'ouvrirent tellement que j'eu l'impression de plonger dedans et de me perdre dans l'univers pendant une seconde.

- Tu dois me modeler selon tes désirs.

Je commençais à déjà l'aimer. Elle était parfaite.

- Donc je dois faire quoi ? Te dire ce que je veux ?

- Oui. Juste parle et je m'occuperais du reste.

Je regardais autour de moi, cherchant quelque chose à modifier.

- J'aimerais que porte un pull large bleu marine et une jupe noire. Pas trop courte. Et des chaussettes toute chaudes.

Elle leva les sourcilles , et écarquilla ses yeux encore plus. Je pensais vraiment avoir fait quelque chose de mal pour qu'elle ai l'ai aussi étonnée. Elle ferma mes yeux, et ma vue se troubla quelque secondes. Puis je la vit, à genou près de ma chaise de bureau, les joues rouges.

- Tout va bien ?

_ Oui s'est juste que ... Pourquoi avoir préciser chaussettes " bien chaudes " et puis pourquoi un pull aussi confortable ?

Mais elle est bête sa question !

- Bah on est en septembre, tu va avoir froid sinon.

Elle baissa la tête et joua avec sa manche. Puis elle se leva, et se tenait devant moi de toute sa grandeur.

- Tu es jolie ...

- Merci. Ne t'attache pas a moi, je ne suis pas réel.

- Ca n'a pas l'air te déranger. Mais les autres gens peuvent te voir ?

- Non. Je suis issue de ton esprit et de ton imagination. Je suis là pour rester avec toi et pour que tu ai quelqu'un à qui parler.

- Une amie en faite.

- Si tu veux que je sois ton amie, dit le moi je le serais.

- Ah mais arrête avec ça ! Je ne veux pas qu'on sois amis, j'aimerais qu'on sois amis.

- D'accord soyons amis.

- Pour devenir amis, il faut faire connaissance. Parle moi de toi.

- Je ne connais que mon nom.

- Bah dit le moi ça sera déjà ça.

- Kali.

Kali ... J'avais déjà entendu ce nom mais jamais je n'ai su a quoi il correspondais. Ce n'est pas grave.

- J'aime beaucoup, c'est jolie. Tu veux que je te parle de moi ?

- Je sais déjà tout de toi. Encore une fois, je viens de toi, je te connais. Je suis là pour te soutenir, pour que tu puisse te confier.

Je me mis à regarder le vide à ce moment là. Elle s'approcha de moi, enroula ses bras chauds autour de moi, posa ses mains froides dans mon dos sous mon t-shirt, et nicha sa tête dans mon cou et murmura quelques mots que je n'avais pas entendu. Puis je senti une nuée de papillionnements le long de mon corps. La sensation de chatouilles délicieuse et chaude et réconfortante, me fit fermer les yeux et tomber sur le sol.

Le lendemain, en me réveillant, je vis un papier bleu sur mon bureau. Une petite cocotte en papier qui ressemblais à une chauve-souris. Elle était perché sur un crayon qui se tenait dans un pot.