Chapitre 1.

664 14 0
                                    

Californie, premier Mai 2013.

Le son des roulettes d'une valise résonnait dans la rue calme. Le soleil n'était pas levé, mais cela ne semblait pas déranger la fameuse personne à qui appartenait la valise. Sac à dos sur les épaules, skate solidement attaché à ce dernier, la jeune femme ouvrit la porte de sa nouvelle maison.

Les murs gris de l'entrée laissaient un aspect terne, sans joie. Mais toujours, la jeune femme n'était pas dérangée. Elle jeta savemment son sac au pied de l'escalier. Puis, lâchant sa valise, elle prit le temps de défaire ses lacets de manière soigneuse.

Ses pieds la guidèrent jusqu'au salon où meubles et livres étaient déjà installés. Elle remercia mentalement sa bonne étoile qui lui avait susurré qu'enguager des déménageurs n'était pas une mauvaise idée. De plus, elle avait pu prendre le temps de disparaître et bonne et due forme.

Cette fois ci, le passé était bien loin derrière elle, et il ne reviendrait pas.

Morte de fatigue après les dix heures qu'elle venait de passer enfermée dans un avion, elle laissa tomber son corps sur le canapé de cuir rouge. Ses beaux yeux verts se fermèrent presque automatiquement.

C'est sur les douze coups de midi que notre belle étrangère ouvrir ses yeux. Le soleil caressait son visage de ses doux rayons orangés.

Elle se précipita vers son nouveau jardin six mois qu'elle n'avait pas vue le soleil. S'installer en Alaska où la nuit dure la moitié de l'année et le jour l'autre moitié, n'était pas son idée la plus brillante. Même si, après la chaleur cuisante du Sahara, la température glacial de l'Alaska lui était apparue commme une bénédiction.

Seize ans seulement, et tant de choses vus, vécus, des plus belles passant par les plus ignobles, si quelqu'un pouvait affirmer connaître la vie sur le bout des doigts, c'était bien Azelle. Azelle Ivy Claire Alice Mandez, tel était son nom. Mais rare furent ceux qui l'eurent connue sous ce nom. Ses parents peut-être, et son passé très certainement.

Assise sur le sol sec de son jardin, Azelle contemplait les rayons du soleil sur sa peau de neige. Avec ses longs cheveux noirs et sa peau des plus pâle, elle avait souvent était comparée à Blanche Neige, héroïne d'un quelconque compte pour enfant.

Les bruits de la circulation résonnait aux oreilles d'Azelle comme la douce mélodie de la civilisation. Civilisation dans laquelle elle comptait bien remettre les pieds. Après près de deux ans d'isolation elle ne rêvait que de revoir des Hommes de son âges, bien qu'elle sache déjà que leur manque d'expérience à vie lui serait insupportable.

Déjà, elle avait prit l'initiative d'utiliser son ordinateur portable volé elle ne savait plus trop où affin de chercher le lycée le plus proche de son nouveau chez elle.

Seules quelques minutes lui suffirent pour choisir le lycée Queen Elizabeth II qui pourrait lui offrir un large choix d'étude de langues qu'elle ne connaissait pas déjà.  A vrai dire, le chinois était la seule langue proposé qu'elle ne savait employer avec grande aisance. Parlant couramment douze langues dont l'anglais, l'espagnol, le russe, l'allemand, le français, le polonais, le japonais, l'arabe, et quelques autres langues dont certaines étaient considérées comme langues mortes, il était difficile pour la jeune Azelle de faire son véritable âge.

Bien que son physique avantageux respectait parfaitement son jeune âge, son mental lui, aurait pût être donné à un professeur diplômé d'Arvard, et encore, peut-être même plus.

Sortant de ses profondes pensées Azelle récupéra l'adresse du lycée avant de filer prendre une douche bien utile.

Une fois lavée, la jeune femme enfila un leggings noir et un t-shirt dédicacé d'un groupe qu'elle avait rencontré lors d'une escapade à New York City. Elle redescendit rapidemment affin d'enfiler ses chaussures, elle récupéra son skate que les années avait décoloré puis elle ferma la porte et se rendit à l'adresse précédemment récupérée.

Don'UsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant