( c'est un mini chapitre histoire de publier une partie. Bonne lecture.)
La salle où on pénétra était plus sale que toutes les autres, elle était rempli de crasse et de cafards. Une lampe de bureau était posé à même le sol, éclairant un tabouret de fortune au centre de la pièce.
- Assis-toi.
Je m'avançais prudemment jusqu'à l'endroit demandé, je m'installa doucement n'osant imaginer ce qu'étaient les résidus collant sur le dessus. En plus de la crasse environnante, une odeur de moisi et chimique empestait dans toute la salle me soulevant le cœur.
L'homme sortit alors son téléphone et envoya un sms sans pour autant me quitter des yeux. Il marmonna alors quelque chose que je ne pus saisir, et dans le même instant 2 hommes entrèrent, chacun avec une mallette à la main.
-Préparez la, on tourne dans 10 min.
Sur le coup, mon cœur s'arrêta, que voulait-il dire par "préparez la" ? Faisait-il allusion à la torture quotidienne ? La peur envahissait de nouveau mon corps, j'avais l'impression que mon cœur allait sortir de ma poitrine, et je sentais la chaleur me monter à la tête. Un des hommes s'avança vers moi, il était grand et avait une musculature très développé, il ressemblait à ces hommes adeptes de culturisme. Il me fit froid dans le dos, d'un coup de poing il pouvait me casser un membre, je n'osais imaginer ce qu'il devait me faire. Il s'arrêta près de moi, et posa la malette à même le sol. Je la regardais d'un air désespéré d'un côté mais curieuse de l'autre, je n'ai jamais été très croyante mais en cet instant je ne pouvais m'empêcher de prier, je n'avais que ça pour m'accrocher, croire et espérer. Quand il l'ouvrit, je fus tellement étonné qu'un rire nerveux m'échappa, les trois hommes me regardaient furieusement mais firent comme s'ils n'avaient rien entendu. Je regarda de nouveau la malette pour m'assurer que je n'avais pas rêvé, qu'elle contenait bien le contenu que je pensais avoir aperçu. La regardant de nouveau, je me sentis plus légère mais des questions éveillaient mon intérêt : pourquoi dont une malette avec du maquillage ?
- Écoute gamine, tu es là pour un certain moment, vaut mieux pas t'abîmer les premiers jours, d'autant que tu nous seras utile jusqu'au bout. Phil, prépare la.
Le colosse s'avança vers moi avec un fond de teint en poudre brun, l'objet et la personne le détenant étaient si contradictoires que ça me donnait envie de rire, malgré l'aspect tragique de la situation. Avec un gros pinceau il me barbouilla le visage de poudre et également les bras et tout bout de peau visible. Il prit ensuite divers autres objets de maquillage pour me donner une piteuse apparence. Je n'osais regarder le résultat, un homme tenant aussi mal un pinceau ça ne pouvait qu'être horrible.
- Hm c'est bon arrête toi là, Carlos je te laisse finir.
L'homme me maquillant ferma aussitôt la malette et partit de la salle aussi rapidement. Le second homme s'avança, il était maigre, frêle et il était d'une pâleur inquiétante en plus de trembler légèrement. Le total opposé de son accollyte mais la peur qu'il m'inspirait en été pas moins grande.
À son tour il ouvrit la valise, et là mon coeur fit un bond, dans celle-ci il n'y avait pas de maquillage, mais des seringues et diverses petites fioles. Que comptait dont-il faire avec ces dernières ? Son patron lâcha un petit rire en voyant ma mine effarée et s'approcha de moi et me dit d'une voix calme:
- un petit plus pour te rendre plus au bord de l'agonie, un peu plus fort et nocif que vos drogues d'hippie mais t'inquiète pas, on en meurt pas, ça rend juste un peu con et fou comme lui.
Il finit sa phrase en montrant du doigt l'homme qui s'apprêtait à me faire une injection. Quand il releva la tête, et que nos regards se croisèrent, je n'ai pas pu m'empêcher de déglutir, ces yeux étaient vitreux et son regard était vide. Mon estomac semblait se torsader en moi et mon coeur battait à plein fouet, je me retournais vers leur patron pour protester mais son homme de main m'attrappa sauvagement le bras et me planta l'aiguille dans la veine. Du premier coup, sans même m'avoir mis un élastique comme les médecins. Le liquide s'infusa rapidement dans mes veines, et ma vision devenait un peu flou, une chaleur envahissait mon corps et mes membres semblaient se dérober sous moi comme si mon ossature était devenu du coton. L'homme me porta et second entra avec un matella complètement défoncé qu'il posa au sol. Mon porteur me posa dessus tremblante et transpirante, la respiration saccadée. Je n'avais aucun contrôle sur mon corps, et je luttais pour rester lucide. Pendant ce temps, leur patron avait pris la caméra et me filmait en train d'agonnir sur le matela.
Je ne pu determiner combien de temps j'étais restée dans cet état, mais il me semblait infiniment long et tortueux, j'avais peur sans cesse et ma vision était déformée de la réalité et j'hallucinais pendant ce qu'il me semblait des heures. Puis mes paupières se firent lourdent et je fus la proie d'un sommeil profond.
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Possession
Fiksi RemajaA 17 ans, Harley Elwood est une ravissante jeune fille en dernière année de lycée. Tout allait bien pour elle, une meilleure amie riche, du succès avec les gars, tout roule jusqu'au jour où contre toute attente elle fut la proie d'un terrible enlève...