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A N A

Il est déjà midi et je n'ai pas vue la mâtinée passer. J'ai donné le biberon à Nelson, Isabella avait besoin que je lui fasse réviser ses leçons du jour car mon collegue Marcello -qui se charge de la partie scolaire- voulait faire un bilan de la semaine avec les enfants. J'ai du aller acheter du lait en poudre, encore ! Et puis j'ai retracé notre terrain de volleyball sur la plage... M'enfin bref, la routine quoi.

J'étais censée manger avec le reste de l'équipe à midi mais tête en l'air que je suis, j'ai complètement oublié mon maillot de bain chez moi et c'est moi me charge des cours de natation des enfants.

Je passe par le local pour prendre mes affaires et sors dehors pour prendre mon vélo. Mais arrivée là où je l'ai laissé ce matin je ne le trouve pas.

Je ne l'ai pourtant pas déplacé...

Pour être sûre que ma vue ne me joue pas des tours, je fais quatre fois le tour de l'établissement et du jardin mais aucune trace de mon vélo... C'est incroyable quand même ! Je commence réellement à croire en l'éxistence de lutins magiques qui prennent et cachent nos affaires.

Je regarde ma montre et m'appercois que le temps passe malgré tout et qu'il n'attend pas que je trouve ce fichu vélo pour continuer sa course. Je commence vraiment à perdre patience et dieu sait que je déteste perdre mes affaires !

En réflechissant à où pourrait se trouver mon seul et unique moyen de transport, j'apperçois les garçons qui jouent au foot sur le terrain. Je marche vers eux, cours presque, et demande à l'un d'eux s'ils n'ont pas vu mon précieux.

- Ooooohhh... Il était à toi le vélo ?! Grimace l'un d'entre eux.

À la fin de sa phrase j'ouvre de grands yeux et m'attend au pire.

- Et bah euh on croyais qu'il était à quelqu'un qui l'avait laissé là et qui était venu le chercher... Du coup bah euh quand la personne l'a emporté on a rien fait parce que on croyait que c'était le sien...

Le ciel me tombe sur la tête ! Mais qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour que le monde me déteste à ce point ! Mon unique moyen de transport, la seule chose qui me permet de me rendre ici tous les matins... Et ces gamins me disent qu'ils ont laissé quelqu'un l'emporter sagement... MAIS C'EST PAS VRAI !!??

Je ne prend même pas la peine de leur répondre et part en furie à l'entrée, lachant au passage un cris de désespoir. À l'intérieur, personne n'est là, à l'extèrieur seuls Marcello et Maria surveillent les enfants. Nan... Ne me dites pas que l'on est vendredi...

Pour confirmer mes dires je sors mon téléphone, qui indique que nous sommes bien vendredi... Je vais vraiment m'arracher les cheveux si ça continue. Pourquoi il a fallut que quelqu'un vole mon vélo et en plus un vendredi où tout le monde va manger en ville ! Je n'ai aucun moyen de rentrer chez moi et je ne peux pas demander à Marcello et Maria de m'y emmenner puisqu'ils surveillent les enfants.

Je fais les cent pas dans l'allée, jurant et m'arrachant les cheveux.

Comme ci ça allait m'aider à trouver une solution...

- Je peux t'aider ? Pronnonce une voix suave et douce.

Je me retourne et tombe nez à nez sur le neveu de Carmen. Waw. De près il est encore plus beau... C'est possible d'être beau comme un dieu seulement habillé d'un t-shirt basique et d'un jean ? Comment il s'appelle déja ? C'est un prénom en Pa... Pa..trick ? Nan nan. Pa..Paul ? Nan toujours pas... Pa...blo ? Oui ! Pablo, voilà c'est ça !

JUNTOS [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant