Rainbow Hotel [bxb]

Chapitre 12

Mon cœur commençait à battre de plus en plus fort, j'entendais à peine ce que me disait Charlie.
Il était proche, trop proche. Je regardait par dessus son épaule pour voir si je pouvais m'enfuir mais il comprit mon attention et m'agrippa le poignet pour que je ne puisse pas partir.
- Pourquoi veux-tu déjà t'enfuir, on n'a même pas encore commencé.
Sa voix était basse et rauque ce qui ne laissait pas de doute sur ses attentions. Je ne comprenais pas pourquoi il passait à l'action maintenant alors qu'il ne s'était rien passé pendant quatre ans entre nous.
- Charlie écoute... je pense qu'il vaut mieux qu'on remonte avant que des personnes se rendent compte de notre absence.
- Non j'ai attendu trop longtemps pour t'avoir je ne vais pas te laisser filer comme ça.
C'est alors qu'il se jeta sur mes lèvres pour m'embrasser mais ce baiser n'avait rien de doux comparé à ceux que j'échangeais avec mes anciens copains, il était brutal et maladroit. Je sentis ses mains parcourir mon torse puis elles descendirent rapidement sur le bouton de mon pantalon qu'il tenta de défaire mais je l'en empêcha avec mon autre main disponible. Ça ne l'arrêta que quelques secondes parce qu'il prit mon autre poignet qu'il mît au dessus de ma tête. Il revint au niveau du bouton qu'il défit sans problème et essaya de le baisser. Je sentis des larmes coulées le long de mes joues.
- Charlie, regarde moi tu... tu ne peux pas continuer...
Ma voix avait craquer vers la fin de ma phrase ce qui dut alerter Charlie car il leva les yeux sur moi. Je remarqua pour la première fois, à cause du rapprochement, que ses yeux étaient injectés de sang comme s'il avait fumé ou consommé de la drogue. Dans tous les cas, il n'était pas dans son état normal. Il me détailla un court instant et il dû me trouver ridicule avec mes yeux inondé de larmes et la bouche tremblante a cause de l'émotion.
- Tu fais pitié.
Il avait dit ça avec un sourire en coin comme si le voir dans mon état l'amusait. Connard.
Il reprit ce qu'il était en train de faire c'est à dire baisser mon pantalon et quand ce fut fais il colla son début d'érection contre ma cuisse. Je commençais alors à pleurer encore plus fort mais mes sanglots devais le gêner parce qu'il me dit de la fermer et me cogna la tête contre l'étagère. J'étais légèrement sonné et puis d'un coup l'étagère remplit de bouteille de vin me revint en tête et je fût soulager de voir qu'elle n'était pas tombé. Charlie revint à la charge en embrassant mon coup et je sentis même ce bâtard me faire un suçon. On n'était dans la même position depuis ce qui me semblait des heures et puis d'un coup la lumière artificielle de l'ampoule céda place à l'obscurité. Je comprenais que quelqu'un était près de la porte menant à la cave alors je pris une grande inspiration et cria.
- À l'aide !!
- Ferme là.
Charlie me colla sa main sur ma bouche pour m'empêcher de dire autre chose. Pendant quelques secondes on entendit plus rien ce qui signifiait que la personne était partie et que j'étais livré à cette ordure.