Rainbow Hotel [bxb]

Chapitre 17

C'est de bonne humeur que j'arrivai à l'hôtel, prêt à faire des cocktails toute la soirée s'il le fallait parce que je débordais d'énergie et il fallait que je m'occupe l'esprit toute la journée. Je regardais vite fait le planning d'aujourd'hui et je vis que j'étais de ménage toute la journée et que ce soir je serais au bar. Si j'avais accepté de faire le ménage, c'est parce que ça me faisait des heures supplémentaires et cela me permettait de payer les factures. Je pris donc tout le matériel dont j'avais besoin et attendit l'ascenseur. Il arriva après cinq bonne minutes et alors que les portes allaient se fermer une main se glissa entre les parois et les portes s'ouvrirent.
- Ah Monsieur Thompson, je m'inquiétais par rapport à votre altercation avec votre collègue la nuit dernière. Comment allez vous ?
C'est vrai que pendant quelques heures j'avais complètement oublié ce qu'il s'était passé avec Charlie mais maintenant que le directeur m'en parlait des flashbacks me revinrent à l'esprit et je me mis à trembler légèrement.
Mr Johnson dû s'en apercevoir car il s'excusa immédiatement.
- Oh je suis désolé je ne voulais pas... souhaiteriez vous voir une psy ? Cela vous ferait peut être du bien.
Je réfléchie à sa proposition quelques secondes mais je ne pense pas qu'une psy pourra m'aider, seul le temps me fera oublier cet incident.
- Non merci, ça ira.
Heureusement l'ascenseur arriva à mon étage et je pus m'éclipser de cette conversation. Je passais de chambre en chambre en faisant le lit et en époussetant les meubles. Cette matinée était plutôt ennuyante et répétitive. Je n'attendais qu'une chose: être ce soir pour pouvoir servir des cocktails. En plus ce soir l'hôtel avait décidé de sortir un nouveau cocktail que j'avais moi même concocté et que j'avais décidé d'appeler le rainbow hôtel en l'honneur de l'établissement. La pause déjeuner se rapprochait de plus en plus et je n'avais plus qu'une chambre à faire. Je frappais à la porte pour m'assurer que je pouvais entrer et personne ne me répondit alors j'entrai. La chambre était plongé dans le silence, les draps du lit étaient défaits et quelques bouteille d'alcool traînaient sur la table basse. Je commençais à ranger tout ce bordel quand j'entendis des bruits de pas dans le couloir. La personne allait passé son chemin quand une voix féminine interpella l'individu. Je crus reconnaître la voix de Nicolas alors je m'avançais près de la porte et colla mon oreille contre cette dernière. Je voulais qu'on ai une discussion par rapport à ce qu'il s'était passé hier et si quelque chose pouvait se passer entre nous deux. Après quelques secondes je reconnus aussi la voix de l'infirmière, je me concentra sur ce qu'elle était entrain de dire au fils du directeur: «  Est-ce que... tes médicaments... très importants... permettent de vivre... »
Pardon ! Qu'est ce que Nicolas pouvait bien avoir comme maladie pour devoir prendre des médicaments qu'il le maintienne en vie ? La discussion se termina et chacun repartie de son côté. J'étais tellement confus que je ne courus pas après Nicolas pour lui parler, cela pouvait attendre pour plus tard. Ou peut être que non ?