L'arène Et Le Talisman

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Brienne après avoir revêtu sa tenue fut  conduit devant les grilles blindées de l'arène sous les sifflements libidineux des gardes et les attouchements lourds de sous entendus. La lionne ne pouvait rien faire, elle avait les mains et les pieds enchaînés par de lourdes et douloureuses chaînes, elle pouvait à peine marcher. Arrivée devant les grilles et attachée au mur pour qu'elle assiste aux spectacles de joutes meurtrières se déroulant avant son combat, elle aperçut la reine sur l'estrade surplombant le cirque sanglant. Elle était droite, fière et elle souriait d'un sourire sadique mais son visage semblait fermé et déboussolé comme si le contrôle d'une situation lui avait échappé totalement. Brienne le vit et elle eut un éclatant sourire, elle ne savait pas pourquoi mais elle pressentait que la baisse de vigilance de la reine touchait Jaime et qu'il avait peut être, elle l'espérait, réussi à s'échapper du contrôle de sa sœur pour s'enfuir hors du château. Elle espérait qu'il fut désormais libre, libre d'être un homme bon, libre de jouir pleinement de sa vie. Elle se fichait éperdument qu'ils ne puissent pas se sauver à deux, tant que Jaime vivrait, elle vivrait à travers lui. Elle se ragaillardit, l'espoir était revenu. Le combat se terminerait probablement dans les flots de son sang mais son cœur serait à jamais sauf. Sa tête se tourna vers la piste de l'arène, les deux chevaliers déchus avaient finis leur joute. L'un avait perdu un bras et saignait abondamment des jambes et son visage portait les coups de la lutte et l'autre était étalé raide mort, il avait perdu son œil droit et des gerbes de sang sortaient de son cou. Le corps et le blessé furent évacués. Le spectacle final allait commencer. La lionne prit une grande inspiration. La fin ou le  commencement de sa vie était proche. La herse s'ouvrit, elle eut un moment d'hésitation mais se résigna rapidement. Elle était prête quelque soit le dénouement, rien ne pourrait arrêter cette guerrière. Brienne sauverait son honneur quoi qu'il lui en coûtat,elle se battrait avec acharnement tant que son cœur n'avait pas rendu l'âme. Après que ses liens se soient fait enlevés par deux affreux gardes, la chevalière entra dans l'arène sous les huées des spectateurs assoiffés de barbaries. Quelques fruits volèrent mais la dame d'acier ne s'en offusqua pas. Elle n'était pas le bienvenue à Port Réal. Elle était une femme chevalier, haïe par la reine et indirectement par le peuple sous l'emprise de ce serpent. Puis la deuxième herse s'ouvrit et la montagne apparu. Il était armé d'une épée dans sa main droite et une masse d'arme dans L'autre. Il portait un Heaume en forme de lion (symbole des lannister) qui ne laissait rien paraître de son visage monstrueux et une armure aux couleurs de l'écusson de Port Réal. À son arrivée sur la piste ensablées, les spectateurs l’acclamerent de la même force qu'ils avaient hué brienne. La reine sourit : <Que la joute commence ! > Les deux chevaliers se saluèrent par respect puis la montagne lança sa masse d'arme sur la guerrière. Celle ci l’evita aisément en roulant sur le côté droit de son adversaire. Le temps que la montagne relève son arme dont les pics s’étaient plantés dans le sol. Brienne profita du temps de répit que son rival lui offrait pour chercher un objet sur la piste qui pourrait lui servir d'arme. Malheureusement, aucun ne se présenta à elle à temps et elle remercia ses réflexes de combat car la montagne était revenu à la charge très rapidement. Elle avait réussi à esquiver le coups d'épée au niveau du flanc en se projetant au sol. Elle roula sur le côté gauche lorsqu’il réutilisa sa masse d'arme pour la réduire en morceau. La pucelle de Tarth se releva bien vite et se mit à courir de l'autre côté de l'arène. La montagne la coursa autour du cercle rond de sable, tantôt il tapait avec sa masse d'arme tantôt il assenait des coups d'épées. Les huées du public ne faisait que redoubler à cause de la lâcheté de la lionne qui ne suivait en ce moment même que son banal instinct de survie. Soudain celle ci s'arrêta net devant la masse qui lui faisait face. Elle refusait de se ridiculiser encore longtemps, elle était une femme d'honneur pas une lâche. Le guerrier la regarda dans les yeux et abattit sa lame pour fendre l'une des épaules de la guerriere (il avait reçu l'ordre de ne pas l’abattre mais de la blesser gravement). La lionne esquiva le coup en fonçant vers la montagne. Elle entreprit de lui faire lâcher la masse d'arme tenu par sa main gauche à défaut de faire mieux. Elle attrapa d'un geste vif le bras métallique du guerrier à la taille imposante, et essaya de le lui briser en lui retournant à la base du coude. Mais ce fut vain, la montagne possédait une force inhumaine, il lâcha l'épée de sa main droite et empoigna la guerriere par la robe, elle se débattait comme une bête enragée, elle donnait des coups mais rien n'y fit. La masse projeta brienne de l'autre côté de l'arène. Son corps heurta le mur et tomba inconsciente. Nombre de ses os étaient brisés, sa tête saignait abondamment. Sa dernière heure était arrivée.

La lionne et le lion contre le serpent et la montagne. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant