Le monstre effectua une chute de plus de trente mètres et alla se fracasser le crâne au bas de la muraille, sur un amas rocheux. Malgré sa chute, il parvint à se redresser. Elarden laissa tomber une corde du sommet de la muraille jusqu'au sol stéril...
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À peine venait-il de trouver un faire fuir ses fantômes et avait-il trouvé le sommeil, qu'il en fut arraché par Arthenis, Byrmael et Udor, trois des quatre guerriers de l'élite. Ils l'entrainèrent dans un endroit sombre, duquel provenait une odeur nauséabonde et de putréfaction, une odeur qui brulait les yeux et les narines. Ses pourquoi ? et toutes ses questions restèrent sans réponses.
Il ne pouvait s'orienter dans les corridors sombres. Les rares torches illuminaient faiblement les lieux. Les flammes des deux flambeaux que les hommes portaient, fuyaient vers l'arrière suivant le courant d'air qui s'infiltrait dans la galerie. De petites ombres fuyantes couinaient sur leur passage. La noirceur et l'humidité contribuaient à la pousse du lichen poisseux, sur les parois. Les seuls bruits qu'il percevait n'étaient que de mince écoulement d'eau qui ruisselaient et coulaient goute à goute.
Ils traversèrent une petite allée, parsemé de hautes herbes assécher par le soleil et les pierres éparses. Au bout de l'allée aussi ténébreuse que les galeries, deux des quatre lunes inondaient de leurs rayons, ce qui semblait être une cage gigantesque. Ils traversèrent deux grilles d'acier sans aucun usage particulier, la moitié du barreaudage manquaient tandis que l'autre moitié gisaient par terre recouvert de végétation, de sable et de rouille. Il l'aperçut, la cage avec ses barreaux d'aciers, rongés par la rouille. Tellement rouiller que les barreaux donnaient la forte impression d'être prêt à cédés au moindre impact. Une puanteur de défécation, de putréfaction et de carcasse en décomposition régnait de la cage. Elle créait un voile de chaleur et d'humidité vicié qui se répandait avant même d'atteindre cette dernière, l'on pouvait presque la toucher. Sa respiration en fut incommoder. À la vue des gigantesques ombrages qui y nichaient, ses jambes devinrent molles et son visage blafard. Il recula, mais un des trois hommes ouvrit la porte, prit Elarden par le bras et le poussa à l'intérieur en refermant la porte derrière lui.
Il perdit l'équilibre sous la brutale poussée et s'effondra au sol. Quand il releva la tête, ce fut pour regarder les créatures qui bientôt le dévorerait. Son avenir dépendait à présent de l'humeur des créatures à l'intérieur de la cage, Il souhaitait, disparaitre sous terre.
Attroupées autour d'une carcasse d'Erebus, elles s'immobilisèrent pour le fixer comme, si sa lilliputienne carcasse leurs donneraient plus de viandes que de grignoter des entrailles presque pourrîtes. Le plus imposant de la horde lança un rugissement en direction de ses congénères et se cabra tel un cheval pour imposer sa supériorité, ceux-ci reculèrent de quelques pas lourds en signe de soumission.
Elarden, pétrifié sur place, la respiration saccadée, ouvrit la bouche pour émettre un cri, mais aucun son n'en sortie. Quand il réussit à murmurer un son, celui-ci, presque inaudible se traduisait par 'Orven, pourquoi ?Il ne comprenait pas ce que les trois maitres de l'élite attendaient de lui. Devait-il servir de nourriture à ces monstres? Que voulaient-ils qu'il que je fasse contre de telles créatures ? Étaient-ce des cracheurs de feu ? Ses membres tremblaient, son cœur battait la chamade, il sentait son sang se gélifier dans ses veines. Son réflexe premier fut de se lever et d'empoigner fermement les barreaux rouillés de la porte. Ses jointures devinrent blanches tellement il serrait les serraient fort. En fait, ils les tenaient tellement fort, que ses empreintes y restèrent presque gravées. Ses supplications, ses pleurs et ses cris à en perdre la voix, n'atteignaient aucunement les hommes qui continuaient à discuter entre eux. À l'occasion, ils jetaient des coups d'œil furtif vers le garçon et rigolaient. Un avait parié pour sa défaite et l'autre pour sa victoire contre une de ses créatures.