Dix années d'entrainement acharné et de combats furent nécessaire pour faire de d'Elarden un redoutable guerrier dont, chez l'ennemis, sa réputation le précédait, on le surnommait la fureur des Dieux. Dans la cité d'Arcanis les hommes disaient qu'il faisait honneur à Orven et eux le surnommèrent alors, l'épée d'Orven. Malgré sa profonde aversion pour un Dieu qui n'était qu'un usurpateur, il l'acceptait sans protestations ou répliques désagréables.
Elarden ne cachait aucuns secrets a son compagnon et son compagnon lui rendait la pareille. Ils se complétaient et ne faisaient, il y puisait son inspiration, et le motivait dans ses mauvais jours. Adragor n'était jamais loin, prêts à le tirer d'un mauvais pas.
Quand de douloureux souvenirs, quel qu'il soit refaisaient surface, son compagnon héritait de ses confidences, non pas son mentor. Il connaissait les secret d'Elarden, ses rêves et se qu'il attendait de sa vie.
Un jour, à son approche, ses visions s'embrouillèrent pour ne plus lui appartenir. Il se mit à voir des paysages qu'il n'avait jamais vus, l'horreur des combats auxquels il n'était présent. Il sentait les odeurs comme si elle faisait partie de son entourage immédiat. Des douleurs incompréhensibles survenaient à l'occasion sans qu'il n'ait aucune blessure. Des sons lui bourdonnaient aux oreilles lui semblant venir d'ailleurs ... jamais ce phénomène ne s'était produit. Adragor, lui confirma que ces ressentis appartenaient à son passé. Lors de leur connexion, le lien s'était synchronisé et leur sens étaient devenues les mêmes.
Inconsciemment, la liaison s'établissait lorsqu'il réclamait son assistance par moyen télépathique. Ses connaissances et sa sagesse se développèrent, il apprit à maitriser ses émotions.
Ne connaissant sont secret, ses camarades croyaient qu'il avait une imagination fertile. On lui demandait comment il pouvait avoir des fantaisies aussi débordantes du fait de ses descriptions détaillées de paysages, des créatures, ses récit abracadabrants etc. ... la réponse restait obscur « apprentissage » disait-il simplement. Il sut qu'il ne serait plus jamais seul, qu'Adragor ne serait jamais bien loin.
Par son imposante masse, son envergure magistrale et sa carnation d'un bleu acier très foncé. Il était le mâle alpha, le dominant de la horde, il savait être d'une férocité et d'une cruauté sans pareille et savait aussi faire preuve d'une grande sagesse, surtout en compagnie d'Elarden.
Petit Elarden, consterné par les traitements infligés aux mornerocs, consacrait ses jours à faire la même requête au roi. Les réponses demeuraient toujours les mêmes « je n'ai pas le temps de m'occuper de ta banalité, ou bien, ne me dérange pas pour si peu, petit je suis un homme occupé, ne me préoccupe pas avec tes requêtes idiotes, etc. » Ses excuses fusaient de tous bords tout cotés. Ses efforts pour leurs obtenir une vie plus confortable, une vie digne de ce qu'ils étaient, furent vaines.
Seul, la nuit, il essayait, tant bien que mal, de pourvoir à leur bien-être. Nettoyer les excréments, se débarrasser des carcasses en décomposition, les nourrir du mieux qu'il le pouvait, mais les travaux lui demandaient beaucoup trop de temps et d'énergie, ils entravaient son entrainement. Erakor mit un terme à cette folie. Elarden accepta de cesser ses occupations nocturnes s'il acceptait de soumettre sa requête au roi, ce qu'il ne fit jamais.
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la saga des A'zarcans
ParanormaleLe monstre effectua une chute de plus de trente mètres et alla se fracasser le crâne au bas de la muraille, sur un amas rocheux. Malgré sa chute, il parvint à se redresser. Elarden laissa tomber une corde du sommet de la muraille jusqu'au sol stéril...