Texte n°1

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Par Chlea12

Un souvenir marquant

  Parfois je me revois dans cette pièce sombre, sans ouvertures qui permettent de voir le jour. Et cet inconnu, je sais que je le connais, mais je ne sais pas qui c'est. Et dire que tout ça est arrivé par la faute de ma meilleure amie...

  Nous nous promenons dans la forêt, il fait extremement beau et chaud. En plein mois de juillet, les cigales et les oiseaux chantent, rajoutant une note douce aux bruits de la forêt. Anaïs, ma meilleure amie, rompt le son paisible de la nature.

-Nara, j'ai rencontré quelqu'un il y a peu de temps, c'est un homme et il est très attachant! Il m'invite chez lui cet après midi, tu peux peut être m'accompagner?
-Avec plaisir Anaïs!

  Nous marchons donc vers la maison de ce cher garçon. Arrivées chez lui, nous découvrons une imposante maison de luxe, bien cachée au milieu des arbres, permettant la tranquillité.  Un jeune homme de 20 ans environ sort de la maison et accueille Anaïs par un câlin. Il me regarde ensuite d'un air étonné. Anaïs lui explique qui je suis et le jeune homme s'approche de moi et me tend une main.

-John, dit-il.
-Nara.
-Beau prénom.

  Il a une intincelle dans son regard et un visage de psycopathe. Je décide de ne pas y prêter attention et de le suivre dans la maison, avec mon amie. 

-Anaïs, tu veux bien aller voir si l'eau de la piscine est assez fraîche pour se baigner?
-Avec plaisir John!!

  Elle sautille de joie et s'empresse d'aller vers la piscine. Je suis maintenant seule avec John. Son regard s'embrase et il s'approche de moi. J'essaye de reculer mais il m'attrape par le cou et met une main devant ma bouche. 

-Tu cries, tu meurs. C'est compris?

  Je fais oui de la tête, terrorisée. Il m'emmène dans un endroit sombre, sans ouverture. Il m'assoit sur la chaise qui trône au milieu de la pièce et m'attache les pieds et les mains avec des cordes solides. Il me met un bandeau sur la bouche et m'attache les cheveux en une longue tresse qu'il rabat dans mon dos. 

-On s'occupera de toi, ma jolie.

  Je suis terrorisée. Il m'embrasse sur la joue avant de partir et ferme la porte. Il n'oublie pas d'éteindre la lumière. Je suis maintenant seule dans le noir, sans repères, qu'ils soient géographiques ou temporels. 

  Ma respiration se fortifie et mon corps se refroidit, ma peur du noir prend le dessus sur mon état déjà paniqué. J'inspire et j'expire lentement quand des voix attires mon attention. Je me tais pour mieux écouter la conversation. C'est Anaïs qui discute avec John! Il doit y avoir une ventilation qui relit le salon au sous-sol. 

-John, où est Nara?
-Elle m'a dit qu'elle devait partir car elle avait un empêchement, tu la rattrapera peut être dans la forêt si tu cours.
-Merci John!

  Les larmes me montent aux yeux. Anaïs a toujours été de nature naïve, ce qui lui a valu des surprises, mais là... Cette facilité avec laquelle il la manipule me dépasse. 

  La porte de la pièce dans laquelle je suis enfermée s'ouvre et deux hommes masqués apparaissent. Ils ne prennent pas la peine d'éclairer la pièce et ferment la porte derrière eux. Nous somme maintenant 3 dans cette pièce.

  Un bruit de perceuse rompt le silence et une douleur atroce me transperce le bras. Je crie malgré mon bandeau sur la bouche. Une main m'attrape l'autre bras et me le serre si fort que mes os craquent sous la pression. Les larmes défilent sur mes joues. Les inconnus ricanent. Ils aiment torturer... 

Le Livre des DéfisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant