En vie

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   Voilà pourquoi je suis avec Amine. Ce garçon me fait vivre. Avec lui, je suis triste, heureuse, joyeuse, ennuyé, surprise... et tout un tas d'autres émotions. Je ne suis pas addict à Amine je suis addict à la vie. Tout simplement. Je suis en VIE. Peur de la mort ???? Non. Non, non ,non. Je n'ai pas peur de mourir mais j'ai peur de mourir sans avoir vécu. Sans avoir vécu tout ce que je peux vivre, tout ce que ce monde offre. A mon échelle d'abord en tant qu'adolescente et à l'échelle de l'humanité en tant qu'adulte accomplie. 

   C'est ça...j'ai toujours pensé que j'allais trop dans l'irrationnel mais enfaite, je reviens trop dans le rationnel. Je pense que les gens sont constamment dans des pensées irrationnelles, des rêves ou des espoirs...je ne sais pas. Je rêve beaucoup moi bien sûr mais évidemment, je reviens beaucoup dans le cauchemar...mes pires phobies souvent s'immisce dans mes plus beaux rêves. Cela rejoint beaucoup l'idée que le rationnel vient souvent dans mon esprit détrôné l'irrationnel. Je ne crois pas du tout en la religion...cela me semble au dessus de mes forces, impossible. Je respecte beaucoup les gens qui y croient d'ailleurs mon amoureux y croit beaucoup...je le vois bien qu'il aimerait que j'y crois aussi, que je partage avec lui ses convictions. Mais je ne peux rien faire de plus que m'intéresser à ses croyances et ses pensées en l'écoutant du mieux que je peux. Je le vois bien qu'il aimerait résoudre tous mes problèmes, bannir tous mes cauchemars, me protéger toute entière pour que jamais rien de mauvais ne m'arrive. Un peu comme ma mère...peut-être que j'en ai besoin qu'on me protège, peut-être que je ne sais pas le faire seule...

   J'ai pris la décision de passer le cap et de passer le test ! c'est à Paris que je me rends bientôt et c'est le stresse qui m'y accompagne...La question de « et si je ne le suis pas ? » résonne dans ma tête à longueur de journées et voilà pourquoi j'écris : libérer de la place dans mon cerveau pour réfléchir deux fois plus vite et deux fois plus. Rapidement je n'ai plus de place et quand cela se produit alors mon cerveau se met à réfléchir à absolument rien, le vide, le néant. Rien, rien de chez rien, que du noir et la fatigue... Ennui est égal à fatigue pour moi je ne connais rien d'autre ! 

Pensées d'une papillonne échouéeWhere stories live. Discover now