"Écoute Cameron. Dit lassement l'interlocuteur au bout du fil.
- Oh oh Bay je déteste quand tu m'appelles par mon prénom. Le coupe son frère. À chaque fois tu me dis quelque chose qui ne me plaît pas.
- Et comment voudrais-tu que je t'appelle? Par un surnom que se donnent tous les frères?
- Mais non voyons, le " Cam " de d'habitude me suffit amplement!
- Cam... La prochaine fois que tu marches sur mes feuilles tu vas le sentir passer, mon cher frère.
- Je n'ai pas marché sur tes feuilles ! Tu inventes vraiment n'importe quoi ! Tes pièces te montent au cerveau mon vieux! S'exclama Cameron.
- Tu m'exaspères..."
Cameron rigola en apercevant que son frère jumeau lui avait raccroché au nez.Ensuite il accélérera le pas sous la pluie battante de Manhattan. Le ciel était bas, grisonnant. Dans son long manteau noir doublé de soie rouge d'Inde, il entra enfin dans le couloir de son appartement -qui faisait office de hall d'entrée et d'espace à boîtes aux lettres- avant de gravir rapidement les cinq étages d'escaliers et d'insérer la clef de son appartement dans la serrure de la grande porte Blanche, au milieu d'un grand couloir blanc, sans aucune autre porte apparente. Enfin, il s'engouffra dans la première pièce de son chez lui. Il secoua les épaules pour retirer habilement ce manteau. Il s'avança de quelques pas avant jeter sans même se retourner son accoutrement de pluie sur le portemanteau près de la porte. Il passa une main dans ses cheveux châtain clair trempait par le temps capricieux et les secoua. Il poussa un soupir avant de se laisser tomber sur son canapé rouge en cuire, couchait sur le ventre, les bras le long du corps et les pieds dans le vide. Il se déchaussa en quelques coups de jambes agiles. Rapidement, ses yeux se fermèrent.
L'appartement de Cameron MacMohan était -malgré le paraître de la façade de l'immeuble- spacieux. Parfaitement agencé, pour que chaque espace soit utilisé. Les murs hauts étaient faits de briques rouges aux joints blancs. De grands tubes d'acier noir matifié ornait le plafond et certains seraient de décoration ou des tuyaux de plomberie. Les meubles, quant à eux étaient usés. Ils étaient faits principalement de bois ou de cuivre. Le plafond était haut et blanc ce qui reflétait la lumière qui arriver par les fenêtres fines et longues. La pièce principale regroupait l'entrée la cuisine américaine sur la droite, puis la salle à manger et le salon vers le centre. Sur la gauche, un bureau de bois de chêne usé avec de multiples objets plus originaux les uns que les autres, de couleur or, ou même cuivre, aller d'un bout d'une fenêtre et de l'autre rejoignait la troisième fenêtre. Il était long et large et pourtant très mal ordonné. Des paquets de pochettes plastiques étaient empilés, des milliers de feuilles étaient jetées et éparpillées sur toute la longueur de cette table. Des dessins, des plans, des conceptions d'objets étonnants. Pourtant une seule chose se voulait à sa place. Il n'y en avait qu'un dans tout l'appartement, le seul et unique, précieux par sa composition et par ce sentiment qui le reliait à son propriétaire. Le stylo plume en or de la famille MacMohan.Sa plume fine en or laissant s'échapper quelques gouttes d'encre noire. Le manche était en bois d'ébène avec l'extrémité en or. Le capuchon l'était lui aussi mais avec les initiales "H M" gravé d'une écriture penchée, délicate et soignée.Il était dans un pot en cuir marron bien trop grand pour lui seul.D'un coup, Cameron se réveilla par un sursaut, ses mains étaient attachées par des mennotes, tout comme ses pieds. Il était toujours sur son canapé, affalé sur le ventre tel un phoque sur une banquise. Il relâcha la pression et le stresse qui l'avait envahie, en enfouissant sa tête dans le cuir chaud.
"Bayron. Grogna le prisonnier.
- C'est Bay d'habitude! Rigola le coupable de cette supercherie.

VOUS LISEZ
L'évasion Des Frères MacMohan
ActionElle est très calme et ordonnée. Lui est collant, extravertie et très maladroit. Toujours à rigoler et a faire rire. Tout le contraire de son frère jumeau. Qui lui est réservé. Il sont deux gouttes d'eau, de pars leur ressemblance, leur complicité e...