Un meilleur avenir de Lia06

Chapitre quatorze

Septembre 1535

Si Mary ou Charles craignaient d'introduire Elizabeth dans leur foyer, ils furent effacés dès qu'Eleanor rencontra Elizabeth. Mary était assise avec Elizabeth sur ses genoux quand Charles avait amené Eleanor. Eleanor salua immédiatement Elizabeth avec "Pourquoi, Papa t'a donné Molly! Elle était ma poupée préférée quand j'étais petite. J'espère que tu l'aimes autant que moi. "

Elizabeth sourit timidement et dit: "Jolie Molly." Puis elle serra la poupée dans ses bras.

Mary sourit. "Eleanor, voici ma soeur, Elizabeth. Elle vivra avec nous maintenant."

"Mais grand-mère est trop vieille pour avoir des enfants", a déclaré Eleanor, clairement confuse.

"Elizabeth n'est pas la fille de ma mère, ma chère. Elle est la fille de mon père, elle a une mère différente."

"C'est étrange."

Charles rit. "Certaines personnes sont étranges, ma chère fille. Mais maintenant, Elizabeth vivra avec nous et fera partie de notre famille."

"Où va-t-elle dormir?"

"Pour l'instant, elle restera avec votre mère et moi-même, mais finalement, elle partagera probablement la chambre de Meg."

Eleanor acquiesça. "Qu'aime-t-elle faire?"

"Joue," répondit doucement Elizabeth. "J'aime jouer."

"J'aime jouer aussi. Et mes frères et soeurs aussi. Et maintenant, vous aurez beaucoup de gens qui joueront avec vous." Eleanor était pratiquement sortie de sa peau à l'idée d'avoir un autre camarade de jeu à la tête du groupe, ainsi que le retour de ses parents à la maison.

Elizabeth sourit et se pencha confortablement contre Mary.

Après le dîner, Mary a dit à Charles qu'elle souhaitait lui parler en privé. Ils ont donc laissé les enfants entre les mains de Bessie et se sont rendus dans les jardins pour une promenade tranquille au crépuscule. "Alors, ma chérie, pourquoi tu me voulais seul?" son mari a demandé.

Elle a souri. "Je dois vous dire quelque chose d'assez personnel et important."

"Votre père m'a dit cela plusieurs fois récemment", taquina-t-il.

"Je pense que vous trouverez mes nouvelles très différentes des siennes."

"Vous ne voulez pas me parler de la succession du trône anglais?"

"Pas directement," répondit Mary.

Charles haussa un sourcil. "Priez, continuez. Je suis intrigué."

"Je suis avec un enfant."

"Depuis combien de temps le savez-vous?"

"J'ai eu mes soupçons pendant un certain temps maintenant, mais ils ont été confirmés hier matin quand l'enfant a accéléré."

"Quand l'enfant naîtra-t-il?"

"Fin janvier, probablement, ou peut-être début février", répondit-elle doucement. "Êtes-vous satisfait?"

"Excessivement" lui dit-il avec un sourire. "Mais pourriez-vous s'il vous plaît essayer d'avoir une fille cette fois?"

"Charles, il y a actuellement quatre filles de moins de dix ans dans notre maison et vous voulez que je donne naissance à une autre fille?"

Il haussa les épaules. "Les petites filles ne veulent pas se battre avec leur père, et j'ai actuellement trois petits garçons qui veulent lutter avec moi. Je n'aime pas être battu, frappé et piétiné tout le temps. Je voudrais aussi me câliner et me blottir avec des petites filles de temps en temps. Eleanor ne s'intéresse pas autant à elle qu'elle ne l'a été, et même Frances arrive à penser qu'elle est trop vieille pour être assise sur mes genoux.