Un meilleur avenir de Lia06

Chapitre dix-sept

Octobre 1535

Charles et Mary avaient trouvé le chaos à Londres à leur arrivée. La mort du roi Henry avait, sans surprise, provoqué des bouleversements dans toute la cour. Le roi et la reine sans couronne étaient naturellement déterminés à rétablir la paix, l'ordre et le calme à la Cour et, par là même, au pays aussi rapidement que possible.

Charles ne savait jamais exactement comment sa femme le faisait, mais la présence de Mary à la Cour avait apporté quelque chose à la foule agitée de Greenwich Palace. C'était peut-être la vue de la jeune femme, pas encore âgée de vingt ans, avec ses enfants. Ou elle aurait pu la voir avec sa mère, un rappel du passé et la promesse de l'avenir. Cela pourrait aussi avoir été la houle douce mais solide de son ventre, encore un autre signe de l'avenir promis par la famille Brandon. Mary a ri de cette suggestion quand son mari l'a proposé. "Je doute que voir mon tour de taille s'épaissir ou que mon sein soit plus ample offre aux gens autant de confort que vous le suggérez."

Charles pressa sa joue contre la poitrine généreuse en question et sourit. "Tu es avec l'enfant, Maria. Tu es la reine d'Angleterre, tu as deux fils forts et en bonne santé, ainsi qu'une fille en bonne santé, et tu portes un autre enfant dans ton ventre. Après les troubles de la succession pendant le règne de ton père, c'est une pensée réconfortante. "

Mary regarda autour de la chambre de Charles. "Comment sommes-nous arrivés ici? Nous sommes assis dans le lit du roi dans les quartiers du roi. Il y a une semaine, nous étions dans une chambre dans un manoir du Suffolk."

"Et maintenant, les funérailles du roi sont demain, Thomas Boleyn est assis dans la tour, et nous sommes le roi et la reine, mais pas encore couronnés."

"Exactement", répondit sa femme. "Comment cela s'est-il passé? Comment Dieu nous a-t-il amenés ici?"

Charles sourit. "Je ne sais pas, mais je ne peux que penser que c'est la volonté de Dieu et qu'il a un plan pour nous et pour l'Angleterre."

"C'est ce que ma mère me répète sans cesse."

"Votre mère est une femme sage. Mais en toute sincérité, comment va-t-elle?"

Mary pressa ses lèvres tristement. "Son mari de près de trente ans est mort de sang-froid. Elle l'aimait beaucoup. Je pense que son cœur a été brisé, Charles."

"Demande-lui si frapper Thomas Boleyn l'aiderait."

"Que proposez-vous?"

"Je vais voir Boleyn en prison le lendemain après-midi. Peut-être que votre mère voudra peut-être venir et laisser Boleyn voir et ressentir la douleur qu'il lui a causée."

Mary secoua la tête. "Pourquoi vas-tu le voir? Est-ce que c'est sûr?"

"J'ai besoin de savoir qui l'a laissé entrer dans les études de ton père."

"Sir Richard mène l'enquête. Ne salissez pas vos mains avec le sang de Boleyn. Et avant d'essayer de vous objecter, écoutez-moi. Je vous connais, Charles. Mon père était votre ami d'enfance. Sa mort vous met en colère. Je comprends que ça me fâche aussi. Mais qu'est-ce que tu dis à Eleanor et Frances quand ils se chamaillaient?

"L'une d'entre elles doit être la plus grande et faire ce qu'il faut, même si elle ne veut pas le faire."

Mary hocha la tête. "Soyez la plus grande personne. Ne vous laissez pas aller à son niveau. Si vous devez aller le voir, attendez après son procès. Et quoi que vous fassiez, ne le tuez pas."

"Quelles nouvelles avez-vous de Lady Anne?" Charles a demandé à Cromwell le lendemain soir. La journée avait été calme. Une grande partie de la cour était à l'abbaye de Westminster pour les funérailles du roi, tandis que Charles, Marie et leur famille avaient pleuré tranquillement dans leurs quartiers et prié pour l'âme du roi défunt. Mais le roi avait été assassiné et les questions liées à la sécurité de l'État restaient prioritaires.