𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐞𝐢𝐳𝐞

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ellipse de dix jours

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ellipse de dix jours.
17h45
pdv omniscient

- Super, merci. dis la blonde vénitienne en raccrochant avec son interlocuteur.

Elle empile des affaires dans le sac de sport et le jette sur son épaule une fois qu'il est rempli.Cette décision, ses parents l'avaient prise sans la consulter mais au final, elle la réjouissait assez bien.

Enfin, seule sa santé mentale était contente de cette annonce. Molly n'en pouvait plus. Elle était fatiguée, épuisée, tiraillée et surtout elle se sentait abandonnée.
Son frère était une ordure, Zach l'a trompé, Scott ne lui prête pas attention depuis maintenant dix longs jours, ses amis font de même et ne parlons pas de ses parents qui ne lui adressent même plus un regard.
Les seuls personnes à qui elle parlait encore était Justin, qui avait déménagé chez Clay, ce dernier, qui se trouvait étonnement compatissant envers la jeune fille et Monty.
Ce dernier essayait à tout prix de faire revenir son meilleur ami parmi eux mais en vain. Peut-être que lui aussi était fatigué ou peut-être brisé. Monty tenait peut-être de bien plus lourds secrets qu'on ne le pensait. Mais seul Bryce savait à quel point le brun pouvait devenir incontrôlable parfois. Ses sentiments prenaient souvent le contrôle et lui faisant faire n'importe quoi. Sauf que Bryce n'était pas là. Et que Monty avait déjà commis l'irréparable sous un coup de colère.

Clay, se remettait petit à petit de la perte de sa chère et tendre tandis que Justin, replongeait petit à petit dans la drogue dans le dos de tout le monde. Mais tout ça, Molly n'en avait rien à faire. Elle ne le voyait même pas. La seule chose qu'elle voyait, c'était du noir. Tout était noir dans sa vie et elle se demandait où et à quel moment, sa vie avait- elle bien pu déraper.
Elle se souvient de ce jour au lycée, où en passant devant l'ancien casier d'Hannah, elle avait littéralement peter un plomb. Déchirant les photos en hommage à la défunte et criant que c'était de sa faute si tout ça était arrivé, que sa vie avait été ruiné. Elle avait fait peur à plus d'un, ce jour-là. Mais elle s'en fichait pas mal. Elle avait juste besoin d'extérioriser toute cette détresse en elle. Elle avait besoin d'aide.

Mais personne n'a su l'aider. Plus les jours avançaient, plus elle se perdait dans les ténèbres de son esprit. Tout était noir là bas, tout était triste. Cette ville était pourrie, elle en était sûre à présent. C'est pour ça que la solution trouvée par ses parents lui plaisait. Elle allait quitter cette ville.
Cette ville et tout ses problèmes.
Cette ville et tous ces habitants.
Mais deux allaient particulièrement lui manquer.
Alors, avant de partir, elle s'est assise à son bureau, à sortit deux feuilles de papier et a écrit.

Elle les as glissés dans la poche de sa veste et a demander à sa tante de s'arrêter devant la maison des destinataires et les as glissés sous la porte.

Justin fut le premier des deux à recevoir cette lettre d'adieux.
Clay, son nouveau colocataire, l'avait aperçu et lui avait immédiatement donné.
Il fronçait les sourcils en lisant la première ligne où l'auteur de la lettre révélait son identité. Puis dans la ligne suivante, elle lâchait la bombe : son départ.
Ses mains tremblantes agitaient la lettre dans tous les sens tandis que les perles salées qui coulaient de ses yeux venait l'humidifier.
Celle qui l'avait toujours considérée comme sa petite sœur venait de l'abandonner. Pile au moment où Justin aurait aimé qu'on le remonte vers la surface avant de lui aussi, se laisser porter par ses ténèbres.

Il était environ une heure plus tard quand Scott vu la lettre devant sa porte d'entrée.Il l'a ramassé, curieux et s'est empressé de s'installer dans son canapé, épuisé. Il avait eu très peu de temps libre ces deux dernières semaines entre les entraînements, les renforcements, les visites de dirigeants pour la fac et ses cours dans lesquels il devait absolument remonter sa moyenne. Mais c'était finit, il pouvait enfin souffler.
Mais la lettre qu'il tenait entre les mains lui en empêchait.
Il n'arrivait plus à réfléchir correctement tellement les mots de la fille qu'il aimait, bousculait tout dans sa tête.

Elle était partie emportant tout avec elle.
Il ne savait même pas où la trouver. Elle disait dans la lettre être partie chez sa tante et qu'elle reviendrait un jour.
Mais lui, ne voulait pas qu'elle revienne.Il voulait qu'elle ne soit jamais partie.



***

Je suis trop fière wsh c'est trop doux elehdpejzo ( et triste mais qui calcule)

 𝐞𝐜𝐜𝐞𝐝𝐞𝐧𝐭𝐞𝐬𝐢𝐚𝐬𝐭- 13rwOù les histoires vivent. Découvrez maintenant