Souvenirs

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/!\Sortez les mouchoirs si vous êtes sensibles aux pleurs Blackpink ! /!\
Et oui, un nouveau chapitre aujourd'hui ^^

/!\Sortez les mouchoirs si vous êtes sensibles aux pleurs Blackpink ! /!\Et oui, un nouveau chapitre aujourd'hui ^^

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Le temps que chacune reprennent son souffle, le silence s'installa. Leurs mains étaient toujours les unes dans les autres. Cela ne les gênaient en rien, alors que, d'habitude, le simple contact avec quelqu'un d'autre les gênaient. Mais c'était comme si elles s'étaient toujours cherchées, pour enfin se trouvées, destiner à être toutes les quatre contre le monde entier.

-Je viens de Thaïlande, dit Lisa, sur le ton de la confidence. Quand j'avais 18 and, j'ai fait mon coming out auprès de mes parents. Ma mère l'avait bien pris, mais mon père m'a dit de partir. J'ai d'abord refuser, mais plus les jours passaient, plus la tension entre mon père et moi était insoutenable. Alors un jour, j'ai fait mes valises et je suis venue m'installer en Corée. Au début, tout me souriait. J'étais inscrite dans une agence, avait un bel appartement, et un avenir tout tracé devant moi. Mais j'ai tout perdue. Une de mes collègue de l'agence m'avait accusée d'harcèlement. Morale et physique. Je n'avais rien pour prouver min innocence, alors j'ai été virer. Le jour même, on me chassais de mon appartement. J'avais tout perdue. Je suis rester deux ans dans la rue. Je chantais quelques fois pour me tenir compagnie, et pour avoir plus facilement de l'argent. Avec l'argent, je n'achetais pas d'alcool ou d'autres choses. Je mettais des sous de côté pour essayer de réaliser mon rêve. J'ai rencontré un homme qui se faisait passer pour un recruteur de nouveau talent. Il m'a dit de lui payer une certaine somme pour pouvoir auditionner. Trop heureuse pour me rendre compte de la supercherie, je lui ai donner toutes mes économies. Il m'a donner rendez-vous pour le lendemain. Il n'est jamais venue.

Le silence s'installa, les trois femmes jaugeant l'autre, sans aucune forme de pitié. Elles aussi avaient vécues dans la rue. Elles aussi avaient subis des épreuves. Et Lisa comprenait totalement leur manque de réaction.

-Je suis allée à une soirée, le soir de mes 17 ans, dit Jisoo d'une voix aussi douce qu'un murmure, le regard dans le vide. Comme c'était mon anniversaire, j'ai bu. Beaucoup. Beaucoup trop. Je ne savais plus ce que je faisais. Je n'avais plus le contrôle de moi-même. Un ami de ma sœur m'a draguer. Il m'a fait boire encore plus. Ce qu'il s'est passé ce soir là, je n'en ai plus aucun souvenir. Tout ce que je sais, c'est que le matin je m'étais retrouvée nue dans un lit vide, et que quelques semaines plus tard, j'apprenais que j'étais enceinte. Quand j'ai du le dire à mes parents, ils étaient furieux. Ils m'ont dit d'avorter. Ma mère est venue avec moi. Je ne voulais pas, je voulais garder ce bébé. Malheureusement, je n'étais pas majeure, je n'avais pas le droit de dire quoique ce soit. Suite à cet avortement, j'ai fait une dépression. Et plusieurs tentatives de suicide. Mes parents m'ont fait interner. Je suis restée un an et demi. Quand je suis sortit, mes parents n'ont plus voulus de moi. J'ai finis dans la rue à 18 ans à peine.

Une larme roula sur sa joue et elle l'essuya rapidement. Jennie lui prit fortement la main, lui montrant tout son soutien.

-Il n'y à que quelques mois que je me suis retrouvée dehors, dit Jennie, regardant ses mains. J'étais avec une femme de 10 ans mon aînée. Nous avions une relation secrète... j'étais sa maîtresse. Elle étais mariée à un riche homme, mais avait toujours préférée les femmes. Ses parents avaient arrangés son mariage quand elle avait 18 ans. Elle était devenue prof de chant dans une université. La mienne. Nous nous sommes rapidement tombées dans les bras l'une de l'autre. C'était ce genre de moment qu'on ne veut pas qui s'arrête. Ce genre de moment où t'es bien, où t'oublie tout. Puis un jour, son mari nous a surprise. Il l'a menacé de divorcer si elle n'arrêtait pas de suite avec moi. Je suis partie et je ne l'ai plus jamais revue. Je pensais que ça serait arrêter là, mais non, c'est allé beaucoup plus loin. Toute l'université à apprit que j'avais eu une relation avec un professeur, mais le nom n'avait jamais été divulgué. J'ai été victime de harcèlement. Je retrouvais tout les jours des animaux morts dans mon casier, des insultes gravées sur ma table de cours, mes affaires étaient éparpillés dans toute l'université. Mes parents n'ont jamais rien fait. Ils me disaient que j'avais mériter ce que je vivais. Un jour, j'en ai eu marre. J'ai tout quitté pour me mettre à travailler. Mais je n'ai malheureusement pas eu de chance, et je me suis résignée à finir ma vie dans la rue.

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