Chapitre 2

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Il est 17h et des poussières lorsque je suis enfin rentrée chez moi, comme à mon habitude je monte à ma chambre, envoie un petit message à ma mère pour la prévenir que je suis rentrée et vais m'allonger dans mon lit pour lire. Je suis une passionnée de livres, j'adore lire et tout particulièrement des romans Fantastiques ou de S.F, ça m'aide à me sentir mieux.

Il est 19h quand j'entends la porte de mon appart s'ouvrir sur ma mère accompagnée de mon petit frère. Ma mère me dit alors de disposer les chaises et d'installer le plateau...

19h30 ma mère, mon petit frère et moi sommes disposés autour de la table, un c'est alors que nous entendons la première sirène, un son grave monotone et effrayant, nous nous donnons la main. Viens ensuite la deuxième sirène, nous fermons les yeux. Et la troisième sirène retentit. Nous commençons à chanter :

Écoutez tous cette douce nuit

Les yeux fermés, rivés sur un autre rivage

Le tonnerre jamais ne gronde si nous restons sages

Mais les éclairs frappent autour de nos visages

Écoutez tous cette douce nuit

Brouillés par la chaleur qui nous mord

Même- si, nous viens au soir

L'envie de sortir de cette aurore

Il vaut mieux laisser l'œil fermer

Pour ne pas qu'une larme de l'œil

Se laisse couler...

Nous chantons ainsi 10 longues minutes. La dernière sirène retentit. Nous ouvrons les yeux. Une légère lumière bleutée illumine l'œil du plateau, mais pas longtemps. Nous relâchons nos mains et ma mère dit alors finalement :

- Allez les enfants, à table

Nous passons donc à table. Comme chaque soir, repas fait rapidement, généralement des pâtes au saumon, des œufs a la coque avec une soupe ou une pizza commandée quelques minutes plus tôt. On mangea en silence sans rien se dire jusqu'à ce moment ou ma mère fit cesser ce silence.

-Alors Meï, comment c'est passé cette journée au lycée ?

-Rien d'exceptionnel... Pas de grand changement..

Un grand blanc s'installa, ma mère me regarda avec un regard profond, ma mère a un don pour deviner tout et n'importe quoi, et la, elle savait que quelque chose n' allait pas.

-Ça ne c'est pas bien passé ? On t'a embêtée ?

-Non maman, rien de tout ça. Je suis fatiguée, je vais monter.

Sur ce, je me leva de ma chaise, déposa un baiser sur le front de ma mère et de mon petit frère qui restait la, calmement, sans bruit, puis partie dans ma chambre.

Ma chambre... mon refuge, mon cocon, désignez la comme vous voulez mais c'est la que je vais dès que je peux. Ma mère ne me vois pas beaucoup dans la journée, remarque moi non plus. C'est... Comme une salle de lumière dans une sombre, triste et monotone cave que constitue l'extérieur pour moi. Même petite je restais souvent dans ma chambre le monde extérieur me faisais peur, et d'une certaine manière, c'est toujours le cas.

Quand je suis seule, allongée sur mon lit, je fixe inlassablement mon plafond et je réfléchis, n'allais pas penser que je me pose des questions post-philosophiques de gamin de 7 ans, nan, je réfléchis à comment ça pourrais se passer si je ne chantais pas, si j'ouvrais les yeux...

Je me répétais alors les questions depuis plus de 3 heures lorsque minuit sonna son arrivée. Je me mis sur le côté, ferma les yeux et finis péniblement par m'endormir.

6h55, ma mère m'appelle, douche, sac, petit dej.. Rien de changeant à mon cher petit quotidien chéri... Fais chier.

Bonne NuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant