Chapitre 7

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J'avais un goût de bile a la gorge... une sale envie de vomir, c'était comme si j'étais paralysée, aucun membre de mon corps ne bougeait et je n'arrivais pas a me contrôler. Je suis parcourue de frissons et de spasmes me secouant a intervalle régulier. À peine sortie des vapes je ressentais une brusque douleur aux poignées... j'avais les mains humides, voir mouillée mais la texture était étrange, c'était du sang. Des liens avaient été noués dans mon dos, tellement serrés qu'ils avaient tenaillés mes poignées jusqu'au sang, c'était insupportable... l'air est humide, j'ai froid, j'ai faim, j'ai mal.

Pour oublier tout cela j'observais ce qu'il se passais autour de moi... À ma droite un rat mangeait une miette trouvée la, trainante sur le sol... la cellule dans laquelle je me trouvais avait l'air propre, elle était grise, les murs étaient dans un matériaux que je ne reconnaissais pas, on aurait dis un métal... Je ne voyais de porte ni de trappe nulle part... il n'y avait d'ailleurs pas d'ouverture tout court, la seule source de lumière provenait d'une ampoule pendue au plafond s'accrochant déséspérément à un câble pour ne pas s'écraser sur le sol.

Vous faites quoi vous quand vous vous sentez mal... Moi je me faisais couler un bain brûlant, la chaleur ne m'a jamais faite peur, je me plongeait dans ce bain, mettait de la musique sur mon enceinte puis je me bouchais les oreilles et le nez pour m'immerger dans l'eau et rester le plus longtemps possible en apnée. Vous savez ça donne l'impression d'être complètement seul... Le bruit ne parvient plus a nos oreilles et les battements du cœur résonnent dans ta poitrine, c'est agréable, et  tu ne réfléchis pas, tu te concentre juste sur l'eau et ton cœur comme dans une parfaite harmonie. Ça m'évite de réfléchir, je n'aime pas réfléchir car je sais que je penserais forcément a des choses tristes et que je vais encore déprimer, « il ne faut jamais laisser rélféchir les gens intelligents... car ils voient le monde tel qu'il est et non tel que l'humain doit le voir » disait ma mère, « et c'est pour ça que tu es triste ma fille... tu est intelligente, très intelligente ». Je n'y ai jamais cru, j'avais plus l'impression d'être une ignorante, je ne connaissais ni la joie des fêtes, des sorties entre amis ou de l'amour.  

Ça y'est, je vais devenir folle,  une fuite ou...je sais pas quoi un truc dans le genre a commencé et une goutte tombe a intervalle régulier dans une flaque au sol, ça fais « plic,ploc,plic,ploc »...

C'est dingue ce silence dehors, n'y a t-il vraiment personne ici ? Qui m'a enfermée la dedans, qui sont les connards qui me séquestrent... et si j'avais rêvée? Et si j'étais en train de rêver.

1...2...3...4... je compte pour me calmer ça aide généralement les gens, moi ça m'a jamais aidée, ou du moins très peu.

Ça y'est... j'entends du bruit dehors, des pas... d'étranges pas.. j'ai tendue l'oreille en attendant signe de vie venant me chercher et soudain, une faille c'est ouverte dans le mur, une tentacule portant un plat en est sortit et a déposée le plat devant moi, j'ai sentie les liens autour de mes poignets se desserer et la corde faite d'une étrange matière est tombée au sol, je me suis précipitée sur le plat et j'ai ouverte le couvercle, dedans, j'y ai trouvée une bouille grise à la texture douteuse, j'ai déposée à l'aide d'une sorte de cuillère un peu de cette mixture sur le bout de ma langue, j'ai tout recrachée... c'est infâme, c'est un goût complètement indescriptible juste, absolument dégueulasse.

Je n'ai rien avalée depuis je pense plusieurs heure, et j'ai faim. J'ai bien tentée de toucher a cette sorte de mixture mais c'est impossible, ca serait du suicide. 

Un bruit... La porte avait fait un bruit, un cliquetis métallique à soudain retentit, comme un verrou. J'étais plongée dans l'incompréhension, devant mes yeux la porte s'est ouverte et une éblouissante lumière blanche à emplit toute la pièce, je n'ai pas pu m'empêcher de fermer brusquement les yeux de douleur... Après les avoir réouverts en douceur je me suis avancée prudemment jusqu'à la sortie. J'ai regardée à ma droite, puis à ma gauche il y avait 6 personnes à mes côtés semblable à moi, d'âges différents. On s'est tous regardés abasourdie, et derrière nous, toutes les portes se sont refermées en claquant.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 24, 2019 ⏰

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