Flashback 2-💔

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Je fais savoir que le dîner était servi avant de prendre une bouchée de pomme de terre. Les tables se remplissent et je suis obligée de laisser ma place. Je pense que c'est la fin. Même si ce n'est pas ce que mon père voudrait pour moi, je veux le faire.

Je passe en cuisine puis récupère un couteau avant de remontée à l'étage de l'orphelinat.
Il y a toujours cette aire lugubre et mauvais ici.

Je monte dans ma chambre et prend mon livre préféré. C'est une histoire d'amour impossible entre un jeune paysans et une jeune femme riche déjà mariée.
Je cours jusqu'à la douche et la referme derrière moi espérant que personne ne me voit. Je regarde mon pauvre visage maigre dans le miroir, mes énormes cernes noir, et mes cheveux en bataille. Je me fait pitié moi même. J'ai honte de moi, je ne sais même pas comment je suis devenu cette personne. Je suis faible.

Je finis par ouvrir le livre à ma page préféré, celle où le jeune homme demande en mariage sa bien aimé. Cette page à tellement de trace de pliage à force de la lire et la relire. Mon regard s'attarde sur une phrase que j'ai souligné: "un seule être nous manque et tout est dépeuplé."
Je trouve que cette est très vrai. J'ai vécu le manque de ma famille. Je ne veux plus vivre ça, je veux les rejoindre.

Je pose le livre sur le lavabo et mon poignets au dessus. Je prends le couteau entre mes mains tremblantes, je fais passer le couteau sur mon poignet. Une douleur aiguë traverse mon bras et une entaille se forme sur mon bras. Le sang traverse mon poignet puis viens s'écouler sur la page de mon livre et la recouvre de sang. Je fait la même chose sur mon autre poignet. J'attrape le livre dans mes mains et viens m'assoir contre la baignoire. Je laisser mes larmes couler comme le sang de mes veines.
Mon coeur bas plus rapidement. Je suis assise la à attendre ma mort pendant que le sol prenait toute une autre couleur.

J'avais l'impression d'entendre des voix mais je ne comprenais pas tout était flou. Je finis par m'endormir.

Quand je me lève enfin prête à revoir ma famille, je ne vois qu'un toit blanc. Lorsque je regarde autour de moi, je devine que je suis toujours là dans le même enfer. Je me lève et je vois la silhouette de la directrice.

« -Oh bon Dieu. Tu es en vie. »

Je ne réponds rien.

« -Un médecin ta soigner, mais tes marques sur les poignets seront permanentes. »

Je repose la tête contre le coussin. Mes deux poignets sont recouvert de bandage. La directrice finit par me donner de brassard pour mes poignets pour cacher mes cicatrices.

Un seule être nous manque et tout est dépeuplé.

Firefly [fanfiction : LIVAÏ X READER]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant