Ton clin d'œil a brisé
La fine membrane
Qui recouvrait mon cœur
Tu m'as autorisé
À ouvrir les vannes
Tu entres à l'intérieur.
Toute résistance m'a quitté,
De mes barrières je me suis acquitté.
Je puis alors sans peine te contempler
Toujours frappé par ta beauté.
Ta démarche enivrante
Tes lèvres languissantes
Tes cheveux doux-brillants
Ta voix couleur de vent
Ont pénétré mon âme
Et attisé ma flamme.
Tu as dérobé toute ma raison
Afin d'occuper mon champ de vision
Ô, de bouleverser mes émotions !
Je me délecte de cette saison.
Or, la réalité vient obscurcir cetableau
Elle ajoute des maux à mes mots
Non-prononcés, perchés tout là-haut.
De ce sentiment je souffrirai bienassez tôt
Car ton clin d'œil a brisé
La fine membrane
Qui recouvrait mon cœur.