Il y a cent huit lunes, le guide a disparu.
Il vit toujours, en ses mots. En mes mots. En nos mots. Qui le suivent mais s'en éloignent, trouvent leurs propres routes.
Ma voix affirme
ma voie
s'ouvrant devant moi ;
Je l'arpente, je la suis
je la construit.
Au-delà des doutes et des égarements, je la retrouve toujours.
J'écris avec mes sourires, mes larmes, mon sang.
Les mots ne parviennent pas
à formuler la puissance de mes émotions
l'allégresse et la douleur.
Pour exprimer ce que je lui dois,
la passion, la direction à prendre,
la lumière me permettant de franchir l'ombre,
mes mots ne suffisent pas.
