À Pierre Bottero

9 2 0
                                        

Il y a cent huit lunes, le guide a disparu.

Il vit toujours, en ses mots. En mes mots. En nos mots. Qui le suivent mais s'en éloignent, trouvent leurs propres routes.

Ma voix affirme

ma voie

s'ouvrant devant moi ;

Je l'arpente, je la suis

je la construit.

Au-delà des doutes et des égarements, je la retrouve toujours.

J'écris avec mes sourires, mes larmes, mon sang.

Les mots ne parviennent pas

à formuler la puissance de mes émotions

l'allégresse et la douleur.

Pour exprimer ce que je lui dois,

la passion, la direction à prendre,

la lumière me permettant de franchir l'ombre,

mes mots ne suffisent pas.

Poèmes et textes libresWhere stories live. Discover now