Voilà une semaine que Djamil à èté arrêté et presque tous le monde est au courant, on est au Sénégal les informations passe vite trop vite même..Chaque jour je recoins des appels par ci des messages par là pour me soutenir dans cette épreuve disent ils.
Avec le maître on a essayé de tout les manières possibles pour que la fille retire sa plainte, que sa soit avec des menaces, des suplications, avec de l'argent mais rien elle campe toujours sur sa décision et cri sur tout les toits que mon mari a tenté de la violer et même s'est parent s'y on mit et la soutienne ce qui est désolant puisque rien de ce qu'elle avance n'est vrai malheureusement tout le monde ne le voit pas de cette angle ils jugent l'accusé sans chercher à comprendre le pourquoi du comment..
Depuis une semaine je vis seule dans cette grande maison, mon mari me manque tellement, son absence se sent, il y a plus ses habits éparpillés dans la chambre comme il aimé si bien le faire juste pour me mettre hors de moi, plus de bataille de cousin entre lui et moi, ces jeux infantile qu'on auquel on joué tout le temps.
Le laisse échapper une larme malgré moi c'est tellement difficile de vivre loin de celui qu'on aime, celui à qui on est habitué mon dieu..
- Madame, ne pleurez pas, monsieur va bientôt sortir je vous en faites pas c'est quelqu'un de bien c'est juste des épreuves du bon Dieu, inchallah tout sera fini me dit notre femme de ménage.
- je l'espère aussi Bintou !
Je sors de la cuisine et la laisse continuer son travail , je décide de ranger ma chambre avant d'aller rendre visite à Djamil à la prison .
J'aperçois le test de grossesse que j'avais posé sur la commode une semaine plus tôt, je me caresse instinctivement le ventre.
Mon enfant, notre enfant celui qu'on a tant attendu et dont le père ne connais pas encore l'existence ,je me rappelle que je ne me suis toujours pas rendu à l'hôpital pour le premier échographie, confirmé le test et voir si tout est en ordre.
Une fois fini de ranger, je prends une douche et enfile une robe simple et sors retrouver Bintou.
- Bintou le repas est il prêt,?
- oui Madame !
- met en dans un bol et attache le s'il te plaît je reviens.
Je pars prier et rejoins la cuisine après avoir fini .
- je vais aller rendre visite à Djamil, tu peux manger moi je déjeunerai au retour ok
- OK Madame salué le de ma part !
- sans faute.
Je sors et hèle un taxi direction la prison de reubeuss où Djamil à été transféré depuis le mercredi dernier.
L'avocat m'a fourni une carte m'autorisant à venir lui rendre visite tout les mardis et Les vendredis.
J'en profite pour lui amené quelques habits.
Arrivé je présente la carte et laisse le repas et les habits au gardes chargé de les lui donner.
Je n'ai jamais pensé qu'un jour moi je poserai les pieds dans cette endroit que je crains le plus mais c'est de mon devoir de venir et soutenir mon mari car si ce n'est moi personne ne le fera à ma place..
Je m'assois dans la salle d'attente de la maison d'arret en attente de celui que je cherche.
D'ailleurs il se dirige vers moi avec un garde le suivant de près.
Il a tellement changé, avec ce barbe qui lui donne l'air d'un vieux de 70 ans.
- ma chérie comment tu vas ?
- moi je vais bien mais toi je ne crois pas , comment tu t'en sors?
- ma vie d'autant me manque, je passe mes journées à lire de vieux journaux que j'ai trouvé dans la cellule.
- tu partage ta cellule ?
- On est 50 dans cette petite cellule !
- mon dieu, 50 ? Comment vous faites pour cohabiter ?
- il faudra s'y habitué, si tu te lèves tu perds ta place , et y a en d'autres qui ont plus de cent détenus, d'autant plus que j'ai vécu au daara pendant mon enfance donc j'y suis habitué même si c'est difficile !
- Djamil..
- ehh ne pleure pas, tout sera bientôt fini,.. Changeons de sujet avant qu'on ne me ramène dans notre cellule dit moi comment tu te va?
- je vais bien ton absence se ressens dans tout les recoins de la maison, c'est tellement vide sans toi !
- .....
- je dois te dire quelque chose
- dit moi rien de grave j'espère ?
Il faut que je lui dise , je ne peux pas le garder pour moi même d'autant plus qu'il est concerné .
- Djamil ..je suis en...enceinte ! Dis je avec une petite voix, je doute qu'il ai entendu.
- Quoi ? Jure!
- je suis sérieuse Djamil
- quand, depuis quand ?
- je l'ai su le.. Le jour de ton attestation, J'avais préparé un dîner pour te l'annoncer mais malheureusement je n'ai jamais pu te le dire à cause de cette problème, je n'ai pas pu aller à l'hôpital pour la première visite.
- mon dieu, je n'arrive pas à y croire, enfin !
- oui enfin notre fils celui qu'on a tant voulu avoir mais il est venu au mauvais moment.
- non, ne redis plus jamais ça tu m'entend je vais bientôt sortir je fais confiance au Maître Sy.
- OK
- LA VISITE EST TERMINÉ ! VEUILLEZ REGAGNER VOS CELLULES !
- J'y vais prend soin de toi et de petit ange qui pousse dans ton ventre OK ce cauchemar sera terminé bientôt et nous allons reprendre le cour de notre vie comme avant ,je t'aime princesse!
- je t'aime aussi Djamil !
Je le regarde s'éloigner et laisse mes larmes coule à flots sur mon visage.
Je quitte la pièce plus triste que Jamais.
Djamil Sow
Je regagne la cellule que je partage avec une cinquantaine de personnes, notre vie ici n'est pas du tout facile , on s'amasse dans cette petite chambre juste avoir un espace où se coucher est un problème mais je m'en plains pas car y a d'autres chambres ou les détenus sont plus de 100.
J'arrive tant bien que mal à me trouver une place ou m'asseoir et réfléchir à ce qu'elle vient de me dire, elle est enceinte mon dieu, enceinte de Mon enfant celui qu'on a tant souhaité, tant attendu .. ..
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Soumaya : Une Vie à Trois
General Fictioncomme la vie peut nous jouer parfois des tours, qui l'aurait cru moi qui ait quitté mon ménage parceque mon mari a épousé une deuxième femme me retrouve deuxième femme d'un autre homme pour une vie à trois ? Quel Ironie ! Découvrez mon histoire 😊