Pyromaniac Girl [creepypasta]

-chap 33- Bitch please I'm fabulous

Nous sommes devant la maison. Je dépose mes sacs dans un buisson juste à côté, histoire que ça ne me fasse pas chier. Je prend le fourreau dorsal que j'ai acheté et le met. Je met un des deux saï dans le fourreau et laisse l'autre dans le sac.
"Est-ce que j'ai le droit de brûler la maison, après ?" Me décidais-je à demander à mes coéquipiers.
Ils arrêtent tout mouvement et tournent leurs regard vers moi. Jeff se tourne vers Jack. Ce dernier me répond que ce n'est pas possible, sois-disant parce qu'on est dans un quartier où il y a pas mal de gens, que nous sommes quand même dans une grande ville et que le moindre truc foireux peut faire basculer nos vies.

"Ouais ouais mais ne t'inquiète pas hein... Je te rappele que j'ai réussit à m'infiltrer chez les creepyhunters, soutirer des infos et sauver des gens de là-bas alors que je n'ai pas vraiment d'entrainement. D'autant plus que je venais d'arriver au manoir et que TOUT mon plan aurait parfaitement marché si le clown ne s'était pas mêler l'histoire." Dis-je, fière de moi.

"Soit. On en reparle quand on les aura tuer et qu'on sera ensemble sur le point de sortir de la maison." Me dit Jack.
Je sourie, il y a peut-être une chance pour que je puisse brûler cette baraque de merde.

Nous décidons donc de nous infiltrer dans la maison. Nous passons par la porte de derrière. Dans la maison, tout est sombre mais quelques rayons de la lune passent à travers les fenêtres dont les volets ne sont pas fermés. C'est calme. Soyons sur nos gardes, il faut être discret et ne pas se faire repèrer.
Les garçons se dirigent dans un coin de la chambre et moi, je vais vers un autre endroit.
Mon objectif à moi, c'est de trouver la chambre de la princesse connasse, ou si vous préférez Sarah, et de tuer son occupante. Eux, les garçons, ils doivent s'occuper de la mère.

Je marche sans faire de bruit, je regarde autour de moi. J'essaye de me repérer tant bien que mal dans la maison. Soudain, je me tape le putain de petit orteil dans la putain de table basse de merde. Je me retiens de hurler et de péter un câble. Ma tête doit être moche avec un air de psycopathe en ce moment même. Ça fait hyper mal cette table basse, bordel.

Il faut que je reste calme. Tout va bien se passer. La douleur disparaît petit à petit. Je me décale un peu vers le côté droit et fait un pas en avant. J'avance mon pied droit puis le pied gauche sauf que... je me reprend cette putain de table basse mais cette fois-ci au petit orteil gauche. Bordel de merde ! Oh et puis fait pas chier hein !
Je prend la table à deux mains, la soulève du sol et la balance à travers le salon.

J'entends le bruit d'une fenêtre qui vient de se casser. Ah, apparemment la table a traversé une fenêtre. Bon bah pas grave. Si les gars demandent une explication, je ferai genre c'est pas moi. Si ils ne me croient pas, bah je dirai c'est pour sortir plus vite de la maison. Oui je prévoit en avance. Et oui ce n'est pas crédible, mais qu'est-ce que vous voulez ? Flemme de réfléchir à une bonne excuse.

Espérons seulement que ça ait réveillé personne. De toute façon, la table basse m'a cassé les couilles alors je me venge.
Je continue mes recherches. Je vois un encadrement de porte, j'entre. C'est la cuisine. J'allume la lampe torche de mon téléphone et dirige la lumière dans la pièce. Il y a un paquet de cigarettes et un briquet sur la table. Je m'avance et prend le briquet, il semble casi plein, ça fera l'affaire. Je met le briquet dans ma poche, éteins la lampe et sort de la pièce.

Je marche dans ce qui semble être un couloir et je me finis par me retrouver au pied d'un escalier en bois. Ça risque de faire du bruit si je monte... ah je n'aime pas quand c'est en bois parce que ça grince et du coup ce n'est pas discret. Bon, je vais essayer d'y aller très doucement. Je commence à monter sans faire de bruit, quand quelque chose fit du bruit. C'est un miaulement, il doit y avoir un chat. Je me stop sur une marche, j'allume la lampe torche de mon portable et je vis un chat venir se frotter contre mes jambes. Qu'est ce qu'il me veut, lui ? Il lève ses petits yeux vers moi, je lui met la lumière dans ses yeux, ce qui lui fait un peu peur et il s'écarta. Je reprend mon chemin vers la chambre de Sarah mais le chat me suit, il a pas intérêt à m'énerver sinon il va finir comme la table de tout à l'heure.