-Chap 40- Surprise :]

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"Je t'ai manqué j'espère." Fais la voix derrière moi.

Je me retourne pour voir Fabien en tenue d'agent du FBI.

"Espèce de taré qu'est-ce que tu nous veux ?! On n'a pas de temps pour un connard comme toi !" Grognais-je.

"Oh c'est vrai pauvre petit chou ? Eh bien j'en ai rein à foutre ! Maintenant que tu es attrapée, tu passeras le reste de ta vie enfermée et je me ferais un malin plaisir à t'emmerder dès que j'en aurais l'occasion !" Déclare t-il.

"Pourquoi ?! Je ne comprend pas, toi qui avait peur de moi maintenant tu me hais et me veut me faire payer ! Que t'arrive t-il ?" M'exclamais-je.

"C'est vrai qu'avant j'avais peur de toi. Mais ça a changer. Pourquoi ? Parce que ma femme et ma fille t'aiment alors que tu es une putain de psychopathe ! En plus, ma fille Lucie est en train de suivre ton exemple, elle est deviens une tueuse ! Je suis au courant pour les hommes qui ont été tués tout à l'heure, mais même avant ça je l'ai espionné avec plusieurs moyens et je sais que de plus en plus elle a des pensées de folie ! Si ça continue elle va devenir une psychopathe ! Ca ne me plaît pas du tout il faut que ça s'arrête alors je te ferais payer !" Explique t-il.

"Tu peux toujours crever, tu ne me feras rien ! Tu touches à un d'entre-nous je te butes, compris ?!" Affirmais-je.

"Ca c'est ce que tu crois !" Répond t-il.

La minute d'après je sens un truc me frapper l'arrière de la tête. Soudain tout devient noir. Quand je me réveilla, ma tête me faisait terriblement mal et mon corps me semblait lourd. Je suis dans une petite pièce sombre ressemblant à une cellule d'un hôpital psychiatrique. J'ai les mains ainsi que les bras attachés derrière le dos, et mes pieds sont attachés avec une chaîne comme les bagnards, cela ne m'empêche pas de marcher mais de courir. Je ne sais pas comment je vais me sortir de là mais il va bien falloir que je m'enfuie d'ici !

Je ne sais pas combien de temps je passa ici avant que trois agents du FBI viennent me chercher. Dans cette pièce il n'y a pas de fenêtre ni rien qui pourrait dire l'heure ou le moment de la journée. Le temps semble long ici ! Les agents du FBI m'emmènent hors de la pièce pour aller dans une salle d'interrogation. Là on m'attache à une chaise et on me posa des questions, on me fait passer une sorte de test. Je n'ai pas vraiment envie de coopérer, alors je répond vaguement.

"J'ai entendu dire que tu aurais influencer limite à l'hypnose Angelina et Lucie pour avoir ce que tu veux d'elles ? J'ose espérer qu'elles sont innocentes et que tout ce qu'elles font ne sont fait qu'à cause de toi, qui les forcerais à forcerais d'une certaine manière à faire ces choses, mais voyons voir ce que tu as à nous dire." Demande l'un des agents.

Je ne sais pas si c'est un piège, si il essaye de me soutirer des infos et m'enfoncer dans la merde... Mais il ne m'aura pas !

"Tout dépend de ce que tu veux savoir." Fais-je sournoisement.

Il posa ses mains sur la table devant moi, il se rapprocha de moi.

"Tu as intérêt à être honnête et à coopérer avec nous. Nous ne sommes pas là pour s'amuser." Déclare t-il.

Je ne répond pas, préférant juste le fixer.

"Pour être honnête, je pense que tu as pu les influencer, mais pas dans le sens où tu voudrais les rendre plus forte mais plutôt dans le sens où elles ont de la pitié pour toi et qu'elles veulent t'aider." Continue t-il.

"Tu mens comme tu respires." Affirmais-je.

Il  fronça des sourcils et se redressa.

"Ca se voit quand tu mens." Dis-je.

Il regarde les autres agents présents, chacun d'entre eux affirma l'inverse de ce que je dis. Selon eux ça ne se voit pas.

""ça ne se voit pas"? Cela veut donc dire que j'ai raison et que tu mens ?" Ricanais-je.

Tout le monde, légèrement inquiet sur le coup, bougent la tête de droite à gauche rapidement en disant pleins de petits "non". Ce sont vraiment des abrutis ces gars... Ca ne m'étonne pas, vu leur comportement, qu'ils suivent l'autre taré de Fabien et qu'ils ne se rendent pas compte que c'est un grand psychopathe ce mec !

C'est vrai que je suis une creepypasta, que je suis censée faire le mal et aimer le mal, je ne devrais pas me mêler de cette histoire, surtout me monter contre un psychopathe alors que je suis moi-même une tueuse pyromane. Mais qui ne voudrait pas sauver les gens qu'il aime ? Même les bons peuvent faire des choses folles pour sauver ceux qu'ils aiment ! Les bons font parfois le mal, alors le mal peut aussi parfois faire le bien !

"Ecoute moi bien petite insolente. Le FBI a beaucoup de relations, dont avec des hôpitaux psychiatriques. Certaines d'entre elles pratiquent la torture sur des patients. Si tu continues ton petit jeu de gamine chieuse, nous nous ferons un malin plaisir de t'envoyer dans ce genre d'endroit ! Tu finiras par coopérer et ne plus nous emmerder ! " S'exclame t-il.

"Tu as fait une grosse erreur." Déclarais-je.

"Hmm... Laquelle ?" Demande t-il, suspicieux.

"Celle de me sous-estimer !" Affirmais-je.

Je me détacha des liens qui n'étaient en réalité pas si serrés que ça. Ils pensaient vraiment me retenir avec liens qu'ils n'ont pas beaucoup serrés ? Ou avaient-ils peur de me broyer mes poignets ? Bon après il faut aussi dire que j'ai des petits poignets et des bras fins ! C'est une partie de jeu de se défaire de ces liens ! 

Je me lève d'un bond, puis, en prenant une matraque des mains d'un des agents présent dans la salle, je fracasse la gueule de quelques-uns pour atteindre la sortie. Malheureusement pour moi, ils sont plus nombreux et plus forts que moi, donc ils arrivent à me retenir. L'un d'eux m'arrache la matraque des mains, tandis que deux hommes assez forts me retiennent par les bras. L'agents qui me parlaient vient tranquillement devant moi.

"Eh bien, gamine insolente, tu essayais vraiment de t'enfuir là ? C'est pathétique ! Tu es seule face à plusieurs hommes forts, qu'espérais-tu hein ?! Tu aurais dû savoir que tu n'avais aucune chance alors pour quoi essayer ?!" Ricane t-il.

"Je me dis toujours qu'il faut toujours tout tenter, même si cela paraît impossible. A vrai dire, pour moi, rien n'est impossible quand on y croît. Même si ça ne marche pas, au moins j'aurais essayer, au lieu que plus tard je regrettes de ne pas avoir essayer quoi que se soit alors que j'avais la moindre chance de réussir." Répondis-je en souriant.

Quelques minutes passèrent. J'use de mon "talent" de comédienne pour faire croire que, de plus en plus je me pliais, avec difficulté (parce que bon il sait que de base je ne suis pas quelqu'un de facile, donc faut pas qu'il se doute de quelque chose), mais je me pliais à ses ordres et je fais comme si je finissais par coopérer avec lui.

"Si tu veux savoir, je vais te le dire, j'ai peut-être bien influencé Angelina et Lucie pour avoir des choses, plus, avoir leur pitié. J'avoue que j'ai peut-être bien, oui, m'être servie d'elles à distance et que maintenant je reviens pour pour les ramener avec moi pour mieux me servir d'elles." Mentais-je.

Il semble avoir un sourire satisfait. Puis il sortit de la salle en demandant aux hommes qui me tenait de me rattacher les bras et les jambes et de m'attacher assis sur la chaise.

Dans le couloir, où il y avait eu du bruit jusqu'à maintenant, il y eu un cris puis le silence total. On vit sous la porte des pas lents et silencieux se rapprocher. La porte s'ouvre doucement, sans faire de bruit. De nombreuses personnes armés de mitraillettes entrèrent.

"Posez vos armes, levez vos bras en l'air et veuillez coopérer si vous ne voulez pas mal finir !" Dit l'un de ce groupe.

Pyromaniac Girl [creepypasta]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant