L'EXAMEN

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(Même point de vue)

Cela fait trois jours que ces révélations ont été faites. Je n'avais pas revu May en cours, je pense que c'est lié à sa joue. Je pense que Jason et elle se sont expliqués, mais il ne m'en a pas parlé. Je sentais hier au lycée, qu'il attendait ma question au sujet de May mais je ne lui ai pas adressé une parole. Je me débrouille seul pour savoir comment elle va.

Je suis arrivé au lycée, bien en avance par rapport aux autres ce qui ne m'arrive jamais d'habitude. Je me demande si la joue de May va bien, c'est bizarre qu'elle ne soit pas revenu hier en cours.
La cloche se mit à sonné après 30 minutes devant le lycée et je ne l'avais pas aperçu. Jason oui mais pas elle, je rejoins Ben en compagnie de Bastien dans le hall puis en allant vers nos casiers, je l'aperçu entrée à son tour. Elle était la, elle me vit, hésita à un moment voyant Ben et Bastien autour de moi. Elle décide de venir quand même sachant que Bastien s'amuserait à se moquer de sa joue. Elle avait un bandage comme je lui avait préciser de mettre.

Elle s'avance et j'entends déjà Bastien sur le côté.

- Alors, t'a essayé de plaire à Barros ou quoi ? Dit il en rigolant.
- Pathétique. Tu sais quoi tu devrais essayé de lui plaire toi, tu correspondrai plus à ses critères à mon avis, ajoute t-elle avec moquerie dans sa voix.
- Elle n'a vraiment pas sa langue dans sa poche celle là ! Déclare Ben en regardant Bastien, frustré de son audace.
- Pas assez. Au moins tu seras symétrique des deux côté avec ta blessure ! C'est vrai quoi ! S'exprime Bastien.

Cette réflexion allait trop loin pour moi. C'était quelques chose à ne pas dire.

- A l'inverse de toi, ce qui fait son intelligence et sa beauté intérieur c'est son respect, lançai-je calmement.
- Très drôle mec ! Ben rigole pas trop toi ! Répond t-il a court d'arguments.
- Bon ça sonne allez en cours au lieu de sécher cette fois-ci, leur conseillai-je en les saluant.
- Tu nous connais ! Ironise Ben en répondant à mon salut.

Je m'éloigne de mon casier avec May, j'étais calme, elle aussi. Comme si ces quelques jours sans nouvelles nous avaient ramené à la case départ, quand nous nous connaissions pas. Elle était très jolie même avec cette compresse.
En direction de cours d'Histoire, je lançai-je la discussion.

- Alors comment ça va ?
- Bien, il y'a juste la nuit où c'est compliquer de dormir.
- Il n'y aura pas de cicatrice en tous cas.
- Ah tant mieux alors

Elle hésitait à me regarder. Je crois qu'elle était intimidée.

- Et donc tu avais disparue ? Demandai-je en souriant pour qu'elle se détende.
- Elle sourit. Je me suis reposé et j'ai fais des examens de mes capacités auditives à l'hôpital..
- Pourquoi ?
- Tu ne le sais pas ? Je suis sourde d'une oreille. Tous le monde en parle je pensais que tu l'avais su par des rumeurs.

Elle ne me regardait pas, elle regardait le sol avec tristesse. J'avais perdu le sourire moi aussi.

- Et c'est pour ça que tu es allée à l'hôpital ? Demandai-je intrigué.
- Oui mais ce n'est pas pour ça que j'y suis allée hier particulièrement. J'ai des rendez vous réguliers mais le prochains était dans un mois.
Après cette histoire j'ai ressenti des douleurs à l'autre oreille, la nuit c'était un sifflement puis le jour quelques fois c'était des grésillements qui me donnaient le tournis. Alors je suis allée à l'hôpital avec ma mère et ils disent que cette autre oreille a été endommagé dernièrement.
- Qu'est ce que ça veut dire ? Que tu n'entendra plus de cette oreille aussi ?
- Je sais pas.. Ils ne comprenne pas pourquoi ça arrive et n'en savent pas plus pour l'instant.

J'étais touché de cette annonce et de sa tristesse. Elle ne le montrait pas plus que ça mais je le voyais dans ses yeux et j'avais envie de la prendre dans mes bras pour lui faire comprendre que j'étais là.

- J'suis désolé.. Il n'y a rien à faire ? Comblai-je le silence.
- Tant qu'ils ne sauront rien, ils ne peuvent rien.

Elle rentre en cours la première laissant cette discussion sans véritable fin.

Le cours se déroule et je n'étais pas concentré. Je repensais à cette discussion puis à Barros. Puis je surveillais Bastien qui tenterai sûrement encore des multiples provocations.
May était silencieuse et touchait souvent ses tempes.

(Point de vue de May)

J'étais pas bien. La tristesse puis là douleur ne me lâchaient plus, ce sifflement infernale dans mon oreille troublait ma vision et me provoquait un mal de tête affreux. J'essayais de me concentrer en compagnie des paroles bruyantes de Bastien mais c'était horrible. Ma tête commençait à tourné et les lumières de la salle m'aveuglaient. Ne regardant pas autour de moi, j'étais soupe du monde. J'entends une voix qui fit taire toute la classe et qui s'adresse au professeur.

- May ne va pas bien, il faudrai qu'elle aille à l'infirmerie.

J'entendais vaguement sans mes deux oreilles intactes. C'était troublant ce changement.
Quelqu'un se tenait au dessus de moi et me sortis de la salle. C'était Arren.

- May tu m'entends ? Tiens toi contre moi.

Je poussais des petits soupirs pour cesser ces sifflements. Rien ne fonctionnait et c'était de plus en plus intense, quand j'ouvris les yeux, j'aperçus son visage désemparé et soucieux.

- Regarde moi putain ! Continue de le faire soit plus forte que la douleur.

J'écoutais des conseils mais malheureusement il avait tord sur un point : la douleur était plus forte que moi. Je n'arrivais pas et ma lutte se fit de plus en plus rare.

(Point de vue de Jason)

En sortant de mon cours, il n'y avait pas grand monde d'ailleurs, je vis May dans les bras d'Arren qui l'a tenait fermement afin qu'elle ne tombe pas. Arrivé à eux, je pris la parole inquiet.

- May ? Qu'est ce qu'il y a ?!
- Ses sifflements tu dois être au courant, ça lui a prit en classe depuis au moins 10 minutes. Elle ne tient plus debout et elle a la tête qui tourne, j'arrive pas à l'apaiser, il faut l'emmener à l'hôpital, explique Arren.
- Putain je savais que ça lui reprendrai ! Criei-je angoissé l'a voyant ainsi.
- J'appel les urgences, informe Loïc.
- May c'est moi tu m'entends ?! Lui demandai-je.

Elle tombe par terre amortis par les bras d'Arren, l'entraînant lui aussi au sol. Elle ne nous entendait plus, elle ne répondait plus.

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