L'HOMME

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(Point de vue de May)

Les cours ne m'avaient pas manqué. Heureusement que j'ai un objectif pour la fin de l'année parce que je n'y serai pas retourné.
Je suis très fatiguée, il ne mentait pas le médecin ! Le traitement est très épuisant et pourtant je précise que ce ne fait que deux jours que je le prend. On adore.

Je suis actuellement en espagnol et j'ai du mal à suivre, j'aperçois vaguement Éden qui me regarde régulièrement, ainsi qu'Arren qui lui, surveille plutôt Bastien.
Et oui. Il est toujours à côté de moi et sa présence ne m'enchante pas du tout, il ne fait que de parler avec le voisin de devant et fait bouger nos tables. Je dis une remarque déplaisante mais subtile.

- Pfffff !
- Oh excuse nous je ne savais pas que tu entendais.
Il rigole et se croit très drôle.
- les mentalités n'évoluent donc jamais ? Je réponds les yeux plissés par la fatigue.

Je me sentais tellement molle c'était frustrant de ne pas pouvoir lui rentrer dedans (au sens figuré bien sûr).

- Que tu es drôle ! Alors maintenant que tu es revenue, tentons une bonne entente non.. ?

Il tente de me toucher la cuisse et son regard me répugnait, mes yeux s'ouvrent en grand et je repoussé immédiatement sa main. Je sentis le regard d'Arren défigurer la tête de Bastien.

(Point de vue d'Arren)

Ce que je vois me mis hors de moi et je ne tenais pratiquement plus en place. Il insiste et continue dans sa lancée ce qui m'énerve encore plus et mes mains caressaient mon visage de partout, je tremblais mais le pire, c'est que j'entendais ce qu'ils disaient.

- Lâche moi ! Chuchote May en insistant fortement.
- Fait pas la difficile May.. personne nous voit.. Insiste t-il contre sa volonté.
- Mais merde c'est quoi ton problème !?  Crie t-elle qui fit taire la classe et attira l'intention de tous.
- Que vous arrive t-il mademoiselle BOYOCO ?

Elle me regarda d'un seul coup, tous le monde riait et l'a défigurait. Je trouvais cela ridicule et révoltant de les voir, leur sourires abruties.

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Après être sortit de cours, je vis May partir en direction de la sortie, je savais qu'elle était blessée que je ne réagisse pas et avec cette situation et ce traitement, l'accumulation est dur à encaisser. Je l'imagine bien même si pour moi ce n'est pas le plus grave qui pourrai m'arriver.
J'aperçus Bastien et le pris à part.

- Écoute moi bien, je te conseille de te tenir loin de May et d'arrêter de t'en prendre à elle c'est clair ?
- Je ne vois pas de quoi tu parles Arren, répond t-il surpris.
- Je ne rigole pas Bastien ! Appuyant mon bras contre son torse.
- Wow wow détend toi, tu ne l'as connais même pas, elle m'aime vraiment bien elle me l'a dit. Affirme t-il sans hésitation.
- Je ne pense pas. De toute façon si j'apprends que tu l'as force contre son gré encore une fois tu m'aura une nouvelle fois en face de toi comme aujourd'hui.

Je me relâche et part rejoindre May avant qu'elle ne s'en aille. Elle était devant le lycée, elle attendait que quelqu'un vienne la chercher.

- May ! Attend !
- T'es encore la toi, dit-elle très froide.
- Écoute je suis désolé, je viens de voir Bastien je l'ai mis en garde.
- Tu n'avais pas à le faire, tu ne me dois rien. Je sais me débrouiller.
- Je sais. Mais quand j'ai vu cette scène sous mes yeux, j'étais hors de moi.
- Écoute j'ai l'habitude, Bastien se calmera.
- Si tu le dis, en attendant je ne pouvais pas le laisser serein.
- Ne me traite pas comme une personne malade. Je préférerai que tu gardes ta pitié.
- Quelle pitié ? Arrête May tu sais très bien que je te parlais avant que tous ça n'arrive ! Et puis je ne laisse pas un homme faire ce genre de choses, et particulièrement si c'est toi.

Elle me fixa et me laisse paraître son enchantement de ma réponse. Ce que Bastien avait fait m'a permit de comprendre que je ne veux que rien ne lui arrive, et qu'aucun garçon ne l'a touche. Que m'arrive t-il d'ailleurs ? Je n'étais pas comme ça.

- Tu attends qui ? Demandai-je afin de changer de discutions.
- Jason, il ne va pas tarder.
- Un vrai petit prince charmant je dirai.
Le sourire aux lèvres, elle répond également avec le sourire en lâchant un petit rire que je commence à apprécier.

Elle s'arrêta et semble intrigué par un homme au loin qui nous regardait. Ce qui m'intrigua aussi.

- Qui c'est ? Questionnai-je.
- J'en sais trop rien, je l'ai vu de ma fenêtre l'autre jour.
- Comment ça ? Il s'est déjà approcher de chez toi ?
- Oui mais je pensais que c'était un voisin, maintenant je me demande qui c'est.

Elle semblait inquiète et interrogée de la présence de cet homme. Un hasard pas très justifié à mon goût.

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