IL EST ICI

0 0 0
                                    

(Point de vue de May)

Il est passé quelques jours depuis l'incident de l'autre soir. Je ne suis pas retourné en cours d'ailleurs, les secours m'ont dit de rester un peu chez moi pendant quelques jours pour me remettre de tous ça. Je n'avais jamais été confronté à ce genre de situation, un tel point que j'en ai fais une crise d'angoisse. Je m'entendais vraiment bien avec Jason désormais, il m'avait sauver la vie lui aussi et je lui devais beaucoup. Je n'avais aucunes nouvelles d'Arren en revanche. Je trouvais ça étrange, il semblait comme d'habitude l'autre soir.

J'ai pu avoir une discussion avec Jason au sujet de cet appel qui a tout déclenché. Il ne veux pas me dire du moins, il préfère éviter le sujet de me dire qui était au bout du fil. Il m'a expliquer que c'était quelqu'un qui voulait nous faire une blague très très stupide ou bien nous effrayer. J'ai du mal à y croire mais je n'avais pas insisté, j'essaierai une autre fois avec peut être quelqu'un d'autre.
Notre père avait décidé, aujourd'hui, de nous laisser aller à la fête du quartier à quelques pas de notre maison, afin que Jason y participe pour la première fois. Ce n'est sûrement pas son truc mais pourquoi pas.

Avant de s'y rendre, Jason rentra dans ma chambre pendant que j'y cherchais mon sac à main, il prit la parole :

- On ne va pas à un bal tu sais.
- J'ai seulement pris un sac à main ! Precisai-je en rigolant.
- Évidemment jeune May ! Répond t-il.
- C'est la première fois que tu m'appelle May, je préfère comme ça.

Il me sourit et change d'expression en entendant le bruit de la fête.

- Qu'est ce que tu as ? Demandai-je intriguée de ce changement soudain.
- Rien d'important.

Il sort de la chambre d'un coup, gardant cet expression que je n'aime pas.
Nous décidons de partir quelques minutes après, il était 13h et pour un samedi de Mars, le temps était plutôt agréable et les rayons de soleil éraflaient mon visage. Cela faisait longtemps que ce n'étais pas arrivé.
Étant arrivés sur le lieu, nous vîmes tous un tas de monde, avec une légère impression qu'il y avait plus de monde que les autres années. Jason observait partout, et moi je fonçais sur les le stand de pommes d'amour juste à ma droite.
Jason aperçu Bastien et Loïc, et étant donné leur colocation avec Arren, j'étais déçue qu'il ne soit pas là.
Jason et Loïc restaient près de moi, Bastien évidemment s'était égaré pour rejoindre Ben et Eden que je pouvais voir au loin.

Attendant mon tour, je fis tomber mon argent par terre et une main s'ajouta à la mienne pour les ramasser.

- Salut, dit-il.
- Ah c'est toi, répondis-je surprise.
- On de relève. Ma présence n'a pas l'air de t'enchanter je me trompe ?
- A vrai dire je commençais à m'habituer à ton absence.
- Ah c'est donc ça, tu sais je ne suis pas obligé de t'avertir de mes activités.
- Pas à ce point, mais je commençais à penser que tu étais mort vois tu.
- Non pas encore ne t'inquiète pas. (Il sourit)
- Pourquoi n'ai tu pas venu me voir ? Question ai-je.
- Je n'en voyait pas l'obligation. Et puis tu vas très bien, Jason est là non ?
- Attend pourquoi tu es si froid tout à coup ? Et Jason est mon demi frère c'est logique qu'il ai un œil sur moi ! Et puis..

Il me coupe.

- Tu n'avais pas besoin de moi.
- Je voulais que tu vienne me voir c'est tout, declarai-je, le fixant.

Il vit que j'étais déçue et blessé alors qu'il disait « aimé me parler ».

- Justement si je suis venu, c'est pour m'excuser, je pensais que ça ne servirai à rien, explique t-il.
- Hmm.. mais tu t'es trompé.
- Tu m'excuse alors ?
- Petit gloussement en voyant sa sincérité. C'est d'accord !
- Et sinon, du coup comment tu vas ?
- Ça peu aller. Je fais des cauchemars depuis ce soir la.. expliquai-je.
- Tu en a parler à qui de tes cauchemars ?
- A personne, les secours m'ont seulement dit de me reposer quelques jours, à qui voulais tu que je parle de mes cauchemars ?
- Et bien tes parents ? Et tu ne te l'a pas à dit à Jason d'ailleurs ?
- J'y ai penser mais je ne me sentais pas le raconter, je ne veux pas passer pour une faible personne, dis-je.
- Ça n'est pas être faible. J'ai le privilège d'être le premier au courant, dit-il un ton prétentieux.

Jason nous interrompa et prit si vite Arren à part que je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit. Il semblait déterminé et inquiet.

(Point de vue de Jason)

- Il y a un problème.

Arren me fixa s'inquiétant de ce que j'allais dire.

- Qu'est ce qu'il se passe ?

Je m'assure que personne n'écoutait à part nous ainsi que Bastien, Ben, Loïc et Eden.
Nous seuls devaient être au courant.

- Il est ici.

The ChoicesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant