❝TU ES TROP GENTIL, IZAR, C'EST BIEN LE PROBLÈME. J'T'AI ENVOYÉ AU MOINS TROIS SOUAFLES DANS LA FIGURE RIEN QU'AUJOURD'HUI ET T'ES ENCORE LÀ À VOULOIR M'AIDER. À TA PLACE JE ME SERAIS DÉJÀ FAIS AVALER UNE BOÎTE ENTIÈRE DE DRAGÉES SURPRISES GOÛT VOMI...
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La première fois où Izar Jones a eu des fleurs jaunes dans les cheveux, il ne l'avait pas vraiment prémédité.
Sa première année à Poudlard avait plutôt bien commencée. Ça faisait à peine deux semaines qu'il était là, et il se sentait déjà comme chez lui. Les cours étaient geniaux, sa maison était incroyable, Poufsouffle était incroyable. Sa salle commune était splendide et les gens étaient icroyablement accueillants.
Et malgré ça, Izar avait un certain problème à communiquer et à se faire des amis. Plusieurs personnes l'avaient déjà abordées mais elles ne semblaient pas vraiment le comprendre. Il avait une manière d'être assez étrange, rêvant à longueur de temps, ne parlant que très peu et passant la plupart de son temps dans les jardins à observer les fleurs d'un jaune éclatant.
Il n'avait pas beaucoup parlé avec des élèves d'autres maisons, il aurait bien voulu, mais les seules fois où il en voyait vraiment, c'était lors de ses cours, et il ne voulait pas perturber ceux-ci seulement deux semaines après le commencement de l'école.
En fait, la première fois où Izar Jones a eu des fleurs jaunes dans les cheveux, ce fut également la première fois où il a parlé avec Neville Londubat.
C'était un mercredi plutôt ordinaire, les cours venaient de se terminer. Plutôt que d'aller à la salle commune comme tous les autres, il avait préféré aller se balader dans les jardins du château. C'était une belle journée ensoleillée, et il savait pertinemment que les rayons lumineux allaient se relféter sur les fleurs.
Il n'avait pas encore eu le temps d'aller retirer sa robe, et puis il ne préférait pas, il l'aimait beaucoup trop, et en plus il avait cours d'astronomie à minuit, et le professeur Sinistra ne serait pas contente s'il oubliait de remettre son uniforme.
Marchant lentement entre les parterres fleuris, Izar souriait tout en effleurant les pétales du bout de ses doigts. Ce qu'il aimait les fleurs. Il les trouvait poétiques. Elles étaient magnifiquement belles mais également tragiquement laides.
Un jour, elles sont plus belles que le soleil, souriant au ciel comme des boutons de joie. Et le lendemain, elles ne sont que des pétales fanés et tristes, tombant au sol avec désespoir.
Mais il aimait surtout les jaunes. Déjà, c'était l'une des couleurs de sa maison, et en plus, elles semblaient plus joyeuses que les autres, et il adorait ça.
Relevant la tête de ces belles choses, il fut surpris de trouver un autre garçon assit sur l'un des bancs en pierre devant lui. Il avait des cheveux noirs, de grandes oreilles et d'étranges dents. Izar l'avait déjà vu à la cérémonie de répartition, c'était donc un première année. Un Gryffondor à ce qu'il pouvait voir.
Il semblait étrangement triste, ce qui rendit Izar triste également. Il fit la moue avant de cueillir deux fleurs jaunes le plus délicatement possible et d'aller s'asseoir à côté du garçon triste.
« — Qu'est-ce que tu as ? Tu as l'air triste.
— J'ai encore perdu mon crapaud. Il haussa les épaules en reniflant. C'est la cinquième fois en deux semaines.
— Oh. Izar observa les deux fleurs qu'il tenait dans ses mains. J'ai perdu ma grand-mère, une fois. Le garçon triste tourna la tête vers lui en fronçant les sourcils. Mais je l'ai retrouvée entrain de parler avec le chat dans l'arrière cour. »
Le garçon triste ne dit rien pendant quelques instants, observant simplement Izar d'un oeil curieux, alors que celui-ci lui souriait grandement.
« — J'm'appelle Izar, au fait. Izar Jones.
— Neville Londubat. Sourit le garçon triste.»
Izar sourit à Neville, décelant toujours un soupçon de tristesse chez lui.
Alors que ses épais cheveux noirs lui tombaient devant les yeux, Izar mit une première fleur jaune derrière l'oreille de Neville, avant de mettre la seconde entre ses propres mèches.
Neville le regarda, étonné.
« — Les fleurs jaunes sont un remède contre la tristesse. Elles sont tellement remplies de joies qu'elles vont te rendre heureux. »
Et depuis ce jour, Neville et Izar ne se sont plus jamais quitté. Sauf pour les repas et la nuit, évidemment, dû à leurs maisons respectives.
Izar avait trouvé chez Neville ce qu'il n'avait jamais trouvé en personne, et Neville avait trouvé chez Izar ce qu'il n'avait jamais trouvé chez personne.
Un meilleur ami.
Et alors que Neville avait retiré la fleur de ses cheveux au moment de se coucher, Izar, lui, l'a gardée. Et c'est comme si c'était toujours cette même fleur qu'il avait dans ses cheveux chaque jours. Car chaque matin, il se levait tôt, pour aller en cueillir une nouvelle qu'il callait le mieux possible entre quelques mèches rebelles.
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PREMIER CHAPITRE EHEHE !
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