Chapitre 17

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J'entra dans la cabane des bâtisseurs en faisant le maximum de bruit en ouvrant la porte. Gally et ses deux amis se retournèrent. Gally me vit et me sourit :

- Que me vaut le plaisir de cette visite ma chère Mary ?

- J'ai à te parler.

Il souria encore plus :

- Les gars vous sortez.

Les deux blocards qui sont ses amis sortirent. Gally me regardait toujours avec son sourire satisfait. Il me demanda :

- Alors Ryry c'est pourquoi ?

Il s'appuya sur la table derière lui. Il parlait avec une voix mielleuse et insuportable. Je lui répondit sèchement :

- C'est quoi ton but en fait ?

- Tu l'as pas compris ?

- Bah non.

- Je te croyais plus inteligente que ça ma petite Ryry.

- Ne m'appelle pas comme ça...

Il me coupa :

- J'ai le droit après tous ce que j'ai fait pour toi.

- Toi laisse moi rire. T'as fait quoi pour moi ?

- Tu devrais être reconnaissante pour cette nuit.

- Tu m'as enfermé !

- Mais t'es en vie.

Il avait toujours son sourire sur le visage. J'avais vraiment envie de lui en mettre une. Il bougait toujours pas. Je me calma un peu et lui demanda calmemant :

- C'est quoi ton plan alors ?

- Alors maintenant tu t'interesse à moi ?

- Le plan Gally !

- Je vais les bannir comme je l'ai dit ma belle.

- Ne m'appelle pas comme ça.

- Mais j'ai raison non ? Tu es belle.

Il s'approcha de moi. Je recula et il souria :

- Tu as peur de moi Ryry ?

Il rigola d'un rire froid :

- Pourtant j'ai pas changé depuis qu'on s'est rencontré.

- Gally qu'est ce qu'il t'arrive ?

- Ce qu'il m'arrive ma belle ?

Il rigola et rajouta :

- Je cherche à protéger les blocards... Je cherche à te protéger.

Il s'étais aproché de moi et avait maintenant une main dans mes cheuveux. Je n'osa pas bouger. Newt avait raison... Comme toujours. Gally a changé. Je sais pas de quoi il est capable. Il me regarda droit dans les yeux en me carressant les cheuveux :

- Personne ne te touchera plus ma belle... même pas Newt. J'y veillerais. Quitte à le bannir ce soir avec les deux autres... Et avec Minho.

- Ne les touches pas.

- Seulement si ils promètent de suivre mes ordres et de ne plus te toucher.

- Lache moi. C'est toi qui ne me touchera pas.

Je recula et il s'avança encore plus. Je me retrouva entre le mur et lui. Il me souria d'un sourire qui me glaça le sang et me dit :

- Tu es à moi ma belle. Ne l'oublie pas.

- Je n'appartiens à personne.

- Tu veux vraiment que tes amis se fassent bannir.

- Si tu les bannis... Je pars avec eux.

Une fille chez les BlocardsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant