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Théo lève un sourcil alors qu'un sourire apparaît sur son visage.

Je vais au toilettes. Sûrement écarlate.


Je sors et vais dans le salon. Il a commencé à manger sans moi l'batard.


- Désolé j'avais trop la dalle.

-Sympa 

Il me fait une place et je m'assois à côté de lui.

Il me parle de ses études. Et je parle des miennes.


Une fois fini de manger, on débarrasse.


-On fais quoi ?

- Comme tu veux

-Bah toi comme tu veux, je suis chez toi

- T'es relou. Musique ?

-Ouais


Il lance de la musique. Il a bon goût. Bon en même temps il est rappeur mais bref.


Je danse un minimum. C'est comme une mini soirée, mais juste nous deux.

Il ose pas danser il parait gêné

-Me dis pas qu'après Sans Prélis t'as honte de bouger ?

-Je préfère te regarder

Je rougis pour la centième fois de la journée

Je continue à bouger et finalement il s'y met aussi.


Essoufflés on se repose sur le canapé.

-C'est la meilleure soirée que j'ai faite, je commence

-Moi aussi

-Y'a quoi entre nous ?

- De l'air je suppose

Il rit comme un attardé

-C'est censé être drôle ? Parce que c'est raté

- Nan sérieux je sais pas. C'est bizarre. Mais pas désagréable... On va dans la chambre ?

-D'acc je te suis.

Sa chambre est assez banale mais accueillante.


Jm'affale sur son lit. Il fais de même.

- Ça fait combien de temps tu l'as pas fais ?

-2 jours...

- Demain on jetera tes lames ensemble.

Moi-Je sais pas si je suis prête.

- C'était pas une question.

Il me prend dans ses bras et je me réfugie dans son cou.

Je m'étais pas rendue compte mais je pensais plus à rien, à Marine, à Élise, à mon frère. Juste à lui. À l'homme auquel je commence à m'attacher. Avec qui j'ai envie d'être chaque minutes.

Il m'attire un peu plus contre son torse et j'enroule mes jambes autour des siennes.


J'ai jamais autant apprécié être aussi proche de quelqu'un. Qu'il n'y ai aucun centimètre qui nous sépare.


-Théo j'ai peur

- De ?

- T'aimer

- J'ai peur aussi 

Je sens mes joues brûler et un sourire s'étendre sur mon visage.

- T'es au courant que je te sens sourire ? Et rougir ?

-Tu peux pas fermer ta gueule ?

- Oh elle est gênée c'est meuuugnon

Je rigole contre sa peau.

Ma main passe sous son tee-shirt et caresse son dos. J'essaye de suivre les lignes et le sent frémir.

-T'es au courant que je te sens frémir ?

- Ferme la

- Fais le toi.

Il sors mon visage de son cou et me regarde 

- C'est une provocation ?

- Ça se pourrait


Il approche son visage du mien et comme une promesse, une proT d'amour, il pose ses lèvres sur le miennes.

Je pose ma main sur son torse et sens son coeur battre presque aussi vite que le mien.

Au final je rompt ce baiser pour reprendre mon souffle. Je reprends ma place dans son cou et refais la scène dans ma tête.

J'ai peur mais après tout je n'ai rien à perdre.

Je le sens se lever. Me laissant à la merci de tout danger. J'en profite pour mettre un short de pyjama et un débardeur.

Il revient en short et tee-shirt de pyjama aussi.


Il s'allonge à côté de moi, fixant le plafond.


Et si je lui plaisait pas ? Que le baiser était nulle de son côté ? Qu'il se moquait de moi ?

À ses pensées j'ai les larmes au yeux et Théo le remarque.

- Ça t'as pas plu ?

-Si justement

- Moi aussi. Je croyais que t'étais déçu

-Je croyais que c'était toi qui l'étais.

- En même temps j'embrasse comme un dieu

Il rit

-Mais j'en peux plus tu prends trop la confiance

-Y'a de quoi

-C'est moi qui embrasse trop bien

- Bof bof

Je me mets dos à lui, fesant semblant de bouder. Il rigole et se tourne. Il me prends dans ses bras et on se retrouve en position cuillère.

-Bonne nuit Théo

-Bonne nuit Sarouche

Les mots n'équivalent pas le regard~ColumbineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant