Partie 5 : L'appel

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Deux mois plus tard, Victoire mourut dans un incendie. Toute sa famille était morte et donc ce qui restait des affaires de Victoire me fut donné, apparement, j'était sur son testament, comme si elle savait qu'elle allait mourir. Pour moi, ce ne fut pas un choc, je savais ce qui allait se passer. Le rougeoyant me l'avait dit.

Le jour de mes dix-huit ans, je connu la femme de ma vie, Eva. Elle était brune, les yeux noisette, la peau un peu bronzée, le corps bien proportionné, la tête d'une forme parfaite, les cheveux mi-long avec des boucles à la fin des mèches. Elle était douce, attentionnée, forte, ingénieuse, ses blagues faisaient toujours rire. Elle était parfaite. Nous vécûmes ensemble une vie normale jusqu'à la fin de sa vie, c'est-à-dire, quand elle avait quatre-vingt-dix-huit ans. Moi j'avais toujours vingt-cinq ans, je ne vieillissais pas.

Quand elle mourut, elle aussi, je rejoignis le rougeoyant en haut d'une montagne, maintenant je savais voler. Il m'avait appelé car on avait besoin de moi pour gagner une guerre qui perdurait depuis cent années, depuis que j'étais arrivé sur Terre. Nous montâmes dans le ciel et il m'emporta jusqu'à une salle, la salle du conseil. Les autres dieux me tinrent au courant de la situation. Le deuxième personnage de ma seconde vision, l'ange, et le troisième personnage, le ténébreux, comme je les appelais, s'était unis avec d'autres dieux et demi-dieux pour prendre la souveraineté sur les autres et sur l'univers.

Ils m'apprirent comment reconnaître les déviants, comme ils les appelaient, et je me mis à m'entrainer pour les battre. Après quatre mois, je découvris tous mes pouvoirs et mon vrai potentiel.

Je me rendis compte que j'étais dans le monde des dieux. Il était comme on se l'imagine, tout blanc avec des palaces en marbre et or, des arcs-en-ciel et des rivières infinies. Je me serais cru dans un rêve. En plus, je pouvais créer tout ce que je voulais. Mais ce n'était qu'une face de ce monde. En effet, de l'autre côté du monde se trouvait une face noire, ténébreuse, habitée par les déviants. Et entre ces deux faces, il y avait le front crépuscule, ou rougeoyant, où les soldats combattaient.

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