Chapitre 4 : Deusia

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Ma tête bourdonnait quand je me réveillai. Mes vêtements étaient en lambeaux, je ne savais pas pourquoi. Je n'avais plus mal à ma blessure et, à la place de cette douleur, je sentais un bandage qu'on aurait dit magique. Ce bout de tissu aspirait le mal et redonnait du bien-être. On aurait dû avoir ça sur Terre, j'aurais eu moins mal quand je tombais. Après que mes yeux se soit habitués, je regardai autour de moi, j'étais dans une modeste maison de terre et d'herbe. Des bougies étaient accrochées aux murs, elles éclairaient mieux que des lampes terriennes. J'entendis du bruit dehors alors je me levai et sortis de la maison.

Je fus halluciné, les bâtiments étaient immenses, des gratte-ciels, des maisons individuelles, des magasins, tous étaient fait en marbre et en or. A côté de la maison, il y avait de grands champs florissants, verts claires. Je me déplaçais en ville et, à ma vue, tout le monde s'agenouillait. Les habitants de cette planète étaient nains mais très forts et très intelligents. Le village vivait bien, prospère, avec un chef à sa tête, qui réglait tous les conflits.

Soudain, un nain, appelé George, m'aborda et m'emmena jusqu'au chef des deussiens, leur chef. A mon arrivée au palais, quelque chose me parut étrange, c'est comme, si j'étais déjà venu ici. A l'entrée du palais, se trouvaient des colonnes, on aurait dit un palais grec. Des ruisseaux d'eau rose montraient le chemin vers la salle du trône. Je suivis ce chemin pour arriver en face du maître des lieux. Je m'agenouillai mais il me fit signe de me relever et s'agenouilla à son tour. Alors, il dit avec sa voix grave : « -Deus, tu es ici chez toi. C'est toi notre chef, pas moi. Viens et assieds-toi sur ton trône que j'ai gardé jusqu'à ton retour.

- Je suis désolé mais, je ne me souviens de rien, où suis-je ? Qui êtes-vous ? Et pourquoi tout le monde s'agenouille à ma vue ?

- Ah, je vois. Tu as perdu la mémoire. Je vais te rappeler qui tu étais mais d'abord, qui nous sommes et où tu es. Nous sommes un peuple que tu as créé et tu es sur ta planète, Deusia. A ton départ, nous étions encore des animaux mais nous avons évolué en êtres intelligents et forts, nous sommes les deussiens.

Il m'expliqua ensuite comment ils ont évolué et comment la planète a survécu sans l'énergie de son dieu. Puis il me dit comment j'étais avant : « Tu étais un dieu attentionné, puissant, beau et indulgent. »

Il m'apprit à mieux maitriser mon pouvoir de créer qui, sur ma planète, était beaucoup plus puissant. Je créai alors une villa sur la mer rose, ma villa, et je laissai le palais à mon sauveur.

Je parcourais Deusia de fond en comble pour tout connaître de ma planète et me lier de nouveau avec elle. Il y avait toute sorte de plante mais une seul m'a marqué. C'était une fleur toute petite, elle ressemblait un peu à une rose terrienne mais en plus petit et en plus rose. Elle avait plein de pétales, toutes magnifiques. C'était le plus beau monde que j'avais visité, avec le plus de couleurs, le plus de beau paysage.

Le soir, j'assistai à un coucher de soleil. C'était merveilleux, une boule jaune et orange, avec quelques teintes de rouge, descendait, lentement, pour qu'on puisse l'admirer. Le ciel derrière était bleu et orange clair, c'était solaire. Puis, d'un coup, le soleil disparut pour laisser place à la nuit noire, un toit sombre parsemé d'étoiles.

Je me couchai ensuite dans ma villa, grande, dans une chambre bleue qui laissais passer la lumière des étoiles. Je n'arrivais pas à dormir, je pensais à tout ce qui s'était passé, la vie sur la Terre, la planète des dieux, le front crépuscule, la maison et mes trois amours, la salle des miroirs, l'escalier et le poison et maintenant, Deusia, ma planète, je ne l'aurais pas cru à quinze ans, si on m'avait dit que j'avais une planète et que j'étais un dieu. Tous ce qui s'étaient passés en si peu de temps me donnais un mal de tête insupportable. Je fini tout de même à m'endormir avec, à l'esprit, Eva. 

Deus BellumOù les histoires vivent. Découvrez maintenant