Ce matin, je me réveillai avec un mal de tête immense, c'était horrible ! C'était comme si quelqu'un tapait mon crâne avec insistance et sans discontinuer. Après avoir récupéré pendant quelques secondes, je me rendis compte de ce qui m'était arrivé. « Je ne suis pas mort ? » chuchotai-je à moi-même. Alors, je descendis dans la cuisine et questionnai ma mère. Elle me dit que la veille, comme d'habitude, j'étais rentré après l'école et je me suis allongé dans mon lit. Elle rajouta aussi que je n'étais pas allé manger le soir mais elle ne voulait pas me déranger.
Mais qu'est-ce qu'il s'était passé ? Je croyais m'être noyé dans la Seine mais j'étais bien en vie, là, dans ma chambre. Je me rallongeai parce que mon mal de tête reprit aussitôt. C'est alors que j'eu encore une vision, toujours avec la même ombre, mais cette fois-ci, ce n'était pas flou. Je vis trois jeunes hommes qui me regardaient, moi, un enfant de sept ans et demi. Ces hommes volaient au-dessus de moi. Ils étaient dans un halo blanc plongé dans un fond noir bleuté, la couleur du paysage de quand j'allais à la plage le soir. L'un avait un casque en métal rouge et des cornes, comme un démon. Il avait une cape de la même couleur et des chaussures de la couleur des ténèbres. Il avait l'air grave et me regardait tout particulièrement en discutant avec les deux autres. Un autre avait un léger vêtement blanc sous une armure de la couleur de ma première vision. Ses sandales avaient l'air d'être faites de bois, son teint était blanc comme le tissu qu'il portait et ses cheveux étaient blond platine. Celui-ci avait l'air plus décontracté que l'autre et portait son attention sur une de ses mèches rebelles. Le troisième, au milieu des deux autres, les surplombant, était dans un flou ténébreux, je ne distinguais pas ses vêtements mais ce que je peux vous dire, c'est qu'il portait un masque, aussi sombre que le reste de son habit, qui cachait son visage. Ce drôle de personnage me faisait peur, sa prestance dépassait celle des autres mais, grand garçon que j'étais, je pris toute mon énergie pour ne pas trahir la moindre peur. Alors, je restais immobile, contemplatif. À un moment, le premier personnage, vêtu de métal rouge, vint me parler. Il me dit : « Deus, qui t'as changé en enfant et que fais-tu sur Terre ? »
Je ne compris rien sur le moment et ne répondit pas plus. Il comprit alors que je ne me souvenais pas de lui et, passé la surprise, reprit : « Mon petit garçon, n'as-tu pas remarqué des choses étranges ses sept dernières années ? »
Je savais que oui. Après tout, les péripéties qui m'étaient arrivées n'avaient rien d'ordinaires et cette vision non plus. Mais, par peur de ce qui m'arrivait et des inconnus devant moi, je hochai la tête négativement. L'homme dit alors : « bien, je reviendrai quand tu seras prêt. A la prochaine fois, et sois gentil. »
VOUS LISEZ
Deus Bellum
Ciencia Ficcióndans l'univers où les dieux sont partout et nul part en même temps, un seul va se démarquer et une guerre va se déclarer