Le jeu des meurtres

part:4

Au bout d'une heure, le véhicule s'arrêta enfin et j'entendis des portières s'ouvrire puis se refermer. Je fus alors aveuglée par une soudaine lumière. Je clignai plusieurs fois les yeux et vit que la porte arrière du fourguon avait été ouverte, laissant apparaître la fameuse Lisa.

"On est arrivé, dit-elle"

D'un sourire enjolivé, elle invita Adrien et Gabe à sortir du véhicule. Elle alla ensuite a ma rencontre, un couteau à la main, et détacha mes liens.

"Sort, ordonna-t-elle."

Je sortit sans protestation, trop heureuse de pouvoir enfin retrouver un air sein.
Dehors, les nuages noirs et épais dominait le ciel. Le vent c'était levé, apportant des odeurs iodées et salées. Je pus parfaitement entendre le bruit des vagues se déchaînant sur le rivage. Et de l'autre côté de la route, au bout de la lande, j'aperçue une falaise qui laissait voir la mer et l'horizon.

"Pourquoi c'être arrêter ici ? Demanda Gabe."

Effectivement la question se posait. Je m'étais imaginé qu'on nous amènerait devant une veille maison délabré digne des plus grand film d'horreure. À la place on c'était arrêté au bord d'une route de terre sans aucune habitation au alentours.

"Tu nous avais dit qu'ont était arrivé ! Se plaigna Adrien.
- Nous devons faire le reste à pied, dit-elle.
- Et bien j'aurais frenchement du ne pas venir, grommela Gabe.
- La prochaine réfléchit à 2 fois, susura-t-elle froidement."

Sur ce elle tourna dos à la mer. Elle commença alors à marcher vers une forêt épaise qui se profilait à quelques mètres de la route. Gabe boudant, Adrien sceptique et moi méfiante la suivirent pendant que le fourguon repartait en compagnie de l'homme qui m'avait capturé.
On marcha dans la forêt,  essentiellement composée de pins, sans s'arrêter pendant 5 minutes avant que Lisa ne stoppa. Attentive, elle regarda autour d'elle.

"On est un peu trop à l'Est, mumura-t-elle.
-Et comment tu peus savoir ça sans carte ni boussole, s'éttona Adrien.
-Je le sais c'est tout.
-Super, s'exclama-t-il, on est perdu.
- C'est part là-bas, informa Lisa avant de se diriger vers la direction qu'elle avait montré."

Je slalomai entre les arbres et les arbustes laissant leurs feuilles déposer des gouttes de rosés sur mes jambes. J'entendis au loins un oiseaux gazouiller de joie; il était drôle de voir comment le monde pouvais si bien ce porter alors que dans quelques temps un massacre de produira. Un massacre dont je serais actrice. Et je n'avais pour l'instant aucune occasion d'y échapper. Comme un accord commun Gabe, Lisa et Adrien m'encerclaient m'empêchant tout faux pas. Je suivais donc, la gorge serrée, résiniée.
Après 15 minutes on arriva devant une haute barrière métallique. Avec sa peinture rouge, écaillée à certains endroits, elle laissait apparaître l'arrière d'une maison.
On longea la barrière sur 20 mètres avant d'atteindre un grand portail en fer forgé. Je remarquai que aucun chemin ne menait à lui se qui expliqua le faite qu'on du marcher à la place de continuer en voiture.
Lisa sortit une clé de sa poche et déverrouilla le cadenat rouillé qui tenait, entre elle, les deux battants du portail. On se faufila alors dans un jardin défraîchie comportant des arbres fruitiers ainsi que plusieurs grands chênes. On marcha alors quelques mètres avant de pouvoir aperçervoir une grande maison, qui pouvait facilement être qualifié de manoir avec ces grandes fenêtres, ces briques brunes et son péron.
Une quinzaine de personnnes s'amassaient devant, fumant et buvant dans une ambiance bonne enfant.

"Voici notre nouvelle base, annonça Lisa lorsqu'elle se tourna vers nous, les bras ouvert.
-Hey ! Lise ! S'exclama un homme venant de la maison. Tout c'est bien passé ?
- Oui très bien. Nous sommes les derniers ?
-Non, répondit il, il reste encore 4 groupes. "

Il se tourna alors vers Gabe, Adrien et moi.

"Je vous en pris prenez quelque chose à boire à l'intérieur. Faite comme chez vous ! Si vous avez besoin d'autre chose, adressez vous Marc, dit-il en montrant un homme plus loin."

Gabe et Adrien se dirigèrent vers la maison. Je m'empressai alors de les suivre.

" On fait quoi maintenant ? Demandais-je.
- On attend que tout les participants arrivent ensuite on nous expliquera le déroulement des événements, répondis Gabe"

On entra dans la demeure et je fus éttonée d'arriver directement dans se qui devait être la pièce de vie, qui était, par ailleurs, immense.
Une trentaine de personnes se trouvaient dans celle-ci, bavardant et mangeant les petits four qui se trouvaient sur des tables.

" Vient, dit Adrien, on va te présenter à certaines personnes. "

Je le regarda septique et éttonée. J'avais personnellement plus envie de me faire discrette dans un coin à m'apitoyer sur mon sort.

"Dans se genre de jeu vos mieux avoir des amis plutôt que des énemis, se justifia-t-il.
-Vous ne comptez donc pas me tuer lors du jeu ?
- Disons que sur 100 personnnes tu ne sera pas la première que je voudrais tuer.
- Et quelqu'un le fera sans doute avant, rigola Gabe"

Je le regarda interdit. Il s'arrêtât soudainement de rire et je compris très vite que se n'était pas à cause de moi lorsqu'il grommela:

"Oh non, Émilie arrive."

Je me retourna et vis une femme qui s'approchait de nous.

" Les gars, laissés donc cette clean tranquille, S'exclama-t-elle, lorsqu'elle arriva à notre hauteur.
-On veut juste lui présenter certaines connaissances Émilie. Tu n'as pas à tant faire. Tu peus partir tranquille, susura Gabe singlant. "

Elle se mit alors rigoler d'un rire jaune.

"Quoi ? Lui demanda Adrien agacé.
- Et bien je trouve que pour cette tâche, je serais beaucoup plus qualifiée."

Elle se tourna vers moi et ajouta:

"Cela fait que 5 ans qu'ils se sont embarqués dans se monde et se n'est que la deuxième fois qu'ils participent à se jeu. Un vrai petit couple, ils font tout se que l'autre fait. Alors que, moi, ça fait depuis mon adolescense que je suis classée comme meurtrière. C'est ma troisième participation au jeu. Autant dire que je connais toutes les personnalitées qui se trouvent autour nous !
- Mouais, c'est ça, la dernière fois que tu avais participé, tu avais été invitée, répliqua Gabe en appuyant bien sur le dernier mot."

Elle le regarda limite blessée. Incapable de dire quelque chose, elle ouvrit la bouche puis la referma.

"Et je suis sûr que c'est pour cette raison que tu participes encore cette année, ajouta Adrien.
- Non ! Non c'est faux ! Répliqua-t-elle énervée. Je n'ai jamais été invitée !
- Comment ça être invité ? Demandais-je."

Gabe me sourie, heureux que je pose la question.

"Et bien chaques années des meurtriés se font inviter au jeu des meurtres par ces créateurs, commença Gabe.
-Et il est très mal vu de refuser cette invitation, continua Adrien. Dans notre milieu être invité au jeu est un mauvais signe. Cela veut dire que les créateurs veulent te supprimer mais ils te laissent, quand même, une chance en participant au jeu.
-Parce que c'est une chance de participer au jeu ? Demandais-je septique.
- Disons que si tu refuses, ils te tuent directement, alors que grâce au jeu tu peus avoir une chance de survivre. N'est ce pas Émilie.
- C'est n'importe quoi ! Je n'ai jamais été invitée !
- On a été content de te connaître en tout cas, dit Adrien sarcastique.
- Va au diable, cracha-t-elle. Je te jure, Adrien, tu seras le premier tuer dans le jeu par mes propres mains."

Elle regarda Gabe et moi d'un regard haineux et ajouta avant de tourner les talons:

"Ensuite, se sera à vôtre tour."

Je la regarda s'éloigner légèrement ébranlée par se qu'elle venait de dire.

"Et bien, à peine arrivée et tu fait déjà forte impression, rigola Gabe.
-Ne t'inquiète pas Dévra. Elle est toujours comme ça et cela ne s'améliore pas lorsqu'on apprend que des gens veulent absolument t'éliminer.
- Pourquoi les créateurs veulent la tuer ? Demandais-je.
- On n'en sais rien, intervint Gabe. Et le plus souvent les condamnés eux mêmes ne le savent pas.
- Donc les cleans ne sont pas les seuls à être forcés à participer, remarquais-je.
- Exact, dit Adrien. Exact."