Part:8

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Elle tourna la tête vers moi et, les yeux pleins de malice, me cria :

"Tu ne m'attrapera pas !"

Elle se mit alors à courir, ces petites mèches blondes volant au vent. Je me levai alors de ma chaise et cria à ma petite soeur :

"Attention, j'arrive !"

Je me mis alors à trottiner pendant qu'elle tourna l'angle de la maison et disparue de ma vue. J'accélérai et, arrivée à l'angle de la maison, la vis courir devant moi à quelques mètres. Je décidai alors de ralentir le pas pour lui laisser de l'avance.
Je me trouvait en se moment même dans le jardin de mes grands parents, faisant une partie de touche-touche avec ma soeur. Pourtant cette idée me paraissait assez vague. Tout comme l'environnement qui m'entourait. Le jardin et la maison m'entourant me paraissait flou ou même difforme par moment. La luminosité, elle, était beaucoup trop puissante. Courant après ma soeur, je fronçai les yeux pour empêcher la luminosité de me gêner. Toutes ces imperfections me révélèrent que je me trouvais dans un rêve. Mais cette réalité, malgré son importance, ne resta qu'un bref instant dans ma conscience pendant que je tournai, pour la deuxième fois, l'angle de la maison.
Je fus alors soudainement étonnée lorsque je vis que ma petite soeur avait disparue. J'avais certe ralentit mais pas assez pour qu'elle me sème. Un rapide coup d'oeil aux alentours me permirent de voir, à côté du bégonia rouge, ma mère assise, à lire, sur une chaise. Les yeux toujours mis clos, à cause de la luminosité, j'aperçus des mèches blondes dépasser de la chaise sur laquelle ma mère était assise. Je m'approchai alors à pas de loup vers la cachette de ma soeur quand soudain, j'entendis un raffut provenant de l'intérieur de la maison. Je regardai ma mère mais elle semblait toujours absorbée par son bouquin. J'entendis alors un bruit de verre qui se brisa. Curieuse et légèrement inquiète, je fis demie-tour pour rejoindre la maison pendant que ma mère semblait n'avoir rien entendus. J'atteignis une fenêtre donnant sur la cuisine, je regardai alors à travers ces carros en verre . La luminosité semblait s'être encore plus intensifié car je ne put voir que des masses noires se mouver dans la pièce. Dans tout les cas je comprit que quelque chose d'étrange se passait à l'intérieur, je me mis alors à courir pour atteindre la porte d'entrée. Une fois devant, je ne pus rater la surprise qui se trouvait à côté. Un grand tag aux couleurs sang représentant un message était écrit sur le mur.

"Tu es prisonnière du jeu, tu n'échappera pas à son emprise. Le jeu des meurtres est désormais ta destinée, murmurais-je en lisant la phrase sur le mur."

Apeurée, je vis que je me trouvais désormais dans une grande cage aux barreaux gris. La luminosité, atteignant son apogée, je ne pus même pas voir se qui se trouvait à l'extérieur de la cage. Malgré la disparition du message, ma peur c'était accentué pendant qu'un nouveau sentiment c'était emparé de moi, l'oppression.

" Dévra c'est l'heure. "

J'ouvris petit à petit les yeux pendant qu'une main glacée me secouait légèrement l'épaule. Je fus tout d'abord éblouis par l'apparition soudaine de soleil dans mes yeux. Une fois habitué, je vis que je me retrouvais désormais dans la réalité. La grande pièce dans laquelle j'avais dormit, était désormais remplit de personne à moitié sortit de leur sac de couchage. Les fenêtres laissaient désormais échapper des rayons de soleil, dans lesquels dansaient des paillettes dorées de poussières.

"Prépare toi, ensuite on ira manger et lorsque tout le monde sera près on partira, me dit celui qui m'avais réveillé."

Je levai les yeux et vis que c'était Adrien qui me parlait.
Je fis un hochement de tête en affirmation à se qu'il venait de dire. Sur ce Adrien partit de la pièce accompagné de Gabe.
Je me levai ensommeillé, le rêve toujours ancré dans ma mémoire.

" Enfile ça."

À peine levé, un organisateur venait de me donner un petit tas de chiffon dans les mains. Après son ordre donné, il repartit faire de même pour d'autres exilés du sommeil.
Le tas de chiffon s'avérait être un tee-shirt noir à manches longues et d'un pantalon lui aussi noir. Une fois vêtue de ces nouveaux habits, je sortit de la pièce et descendu les escaliers jusqu'au rez-de-chaussée. Je fus, tout de suite, accueilli par une forte odeur de café et ensuite plus légère de viennoiseries.
Une foule se tenait devant un grand buffet où se tenaient différentes bouilloires, des viennoiseries, du pain et des confitures. Toutes les portes de la pièce avaient été ouvertes, laissant une légère brise passer.
Je m'approchai du buffet le pas hésitant. Entre une bousculade et un cassage de verre, je réussi à attraper deux croissants et un verre de jus d'orange. Je cherchai alors Gabe et Adrien du regard, contrairement à hier soir j'avais besoin de compagnie. Je les vis alors un peu plus loins en grande discution avec un des organisateurs et alla les rejoindre.

"...on expliquera le procédé, puis on partira, conclut l'organisateur."

Celui-ci me fit un bref hochement de tête en guise de bonjour, puis partit vers le buffet.

"Tiens ! Salut Dévra, on part bientôt j'espère que tu es en forme, s'exclama Adrien.
- Euh...non pas trop, dis-je livide.
- Tu as mangé au moins ? Demanda Gabe.
- Oui.
-Excusez moi ! J'ai encore une dernière chose à vous dire ! Cria une voie derière moi. "

Je me retourna et vu l'organisatrice, qui avait fait le discourt d'hier, debout sur une table, surplombant l'assistance.

"Avant de partire pour le jeu nous allons vous distribuer des montres. Bien entendue elles ne vous indiqueront pas l'heure mais le nombre de meurtre que vous avez fait, ainsi que le nombre de meurtre causé par les autres joueurs. Cela vous permettra de voir le joueur le plus intérressant à éliminer. "

L'organisatrice pris une tablette qu'un de ses collègues lui donna. Elle pianota alors furtivement dessus.

"Bon c'est l'heure du départ."

Elle se mis à appeller 7 participants qui devaient aller dans le premier fourgon pour partire dans le lieu de rendez-vous. Une fois ses participants installés, le moteur en marche et le fourguon disparue, on attendit environ 5 minutes avant que l'organisatrice appelle d'autre prénom pour les diriger vers un nouveau fourguon.
J'attendit, inquiète, qu'on dise mon prénom pendant que la salle se vidait petit à petit.
Adrien fut appelé au 4ème passage. Il m'afficha un sourire d'adieux et donna une tape amical à Gabe puis partit sereinement.

"...Et Dévra."

Se fut au 9ème passage que j'entendit enfin mon prénom. Mon coeur se mit alors à accélérer pendant que des haut-le-coeurs s'emparaient de moi.

"À la prochaine, dit Gabe."

Je voulu lui répondre mais aucuns sons ne réussissaient à sortire de ma bouche.

"Aller vas-y, m'encouragea-t-il.''

Je me tourna alors vers l'entrée et me mit alors à marcher jusqu'à atteindre l'extérieur. Les 6 autres participants étaient déjà dans le fourguon.

"Entre, tu es la dernière, me dit un organisateur. Et tient ta montre."

Il me prit le poigné et me fixa la montre. Il me fit monter alors dans le véhicule, me laissant jetter un dernier regard au monde extérieur.

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 17, 2020 ⏰

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Le jeu des meurtres Où les histoires vivent. Découvrez maintenant