Part:7

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Vers midi et demie, un grand buffet fut installé pour rassasié ces invités. Je regardais de loin, les gens qui essayait, malgré la foule, de se servir dans leur assiette sans en mettre partout. Maussade, je restais dans mon coin, assise désormais sur une chaise. Gabe et Adrien étaient venus plusieurs fois me voir et m'avaient conseillé de manger. Ils avaient finalement réussi à me faire avaler une tranche de pain avec du pâté mais n'avaient pas réussi à me faire bouger. Au bout de leur 10eme tentative, je leur avais imploré de me laisser tranquille, chose qu'ils avaient finalement accepté. Je me trouvais désormais seule, le regard vide. À plusieurs fois, une voie désagréable s'infiltrait dans ma tête en disant : "Tu peux pas t'échapper, tu devras jouer !". Elle s'acharnait à me faire rentrer cette vérité dans la tête et moi m'acharnais à la repousser. Ce cercle continu ressemblait à un jeu.

"Salut, toi aussi tu es une clean ? entendis-je près de moi."

Je levai lentement la tête et vis un jeune homme me regarder.

"Euh, oui, dis-je en répondant à sa question."

Il prit alors une chaise et la mit à côté de moi.

"C'est horrible tout se qui nous arrive, hein? Commenta-t-il. Se matin encore, je me trouvais tranquillement devant chez moi et paf ! Kidnappé. "

Je le regardai suspicieuse. S'il comptait me déballer sa frustration en croyant qu'en plus je compatirai, il se mettait le doigt dans l'oeil.

" Dire que ma famille doit sans doute croire que je suis partit en voyage, pour je ne sais quelle raisons. S'ils savaient...
- Comment ça, le coupais-je.
- Et bien, les organisateurs ont fait en sorte que nos proches ne s'inquiètent pas de notre absence.
- Ah, oui je vois"

Je n'avais, à aucun moment, pensé à mes proches. Mais je n'eu désormais aucun mal à imaginer leur réaction.
Tatiana aurai été la première à s'inquiéter après ma disparition. Elle se serai imaginé des scénarios pas possible. Kaylla aurais alors essayé de la rassurer en lui disant que je devais sans doute avoir eu un imprévu et que je leurs en informerait plus tard. Le week-end, j'étais sensée aller chez mes parents. Mon père se serais alors inquiété très rapidement comme ma mère. Ils se seraient alors assemblé dans la cuisine, le portable à la main, hésitant à m'appeller. Ma petite soeur dans cette histoire, aurai essayé de fermer les yeux sur ma disparition pour ne pas aggraver l'état des parents . Elle se serait tut toute la journée avant de laisser ces larmes couler sur son oreiller, pendant que mes parents appelleraient la police.

"Et toi ? Demanda l'homme en me tirant de mes songes."

N'étant pas attentif à ce qu'il disait, je le regardai perplexe sans savoir quoi dire.

"Euh, comment ça, marmonais-je.
- Et bien comment tu t'appelles quoi ? Dit-il exaspéré. Tu m'écoutes pas ou quoi !
- Désolé j'étais ailleurs. Je m'appelle Dévra et toi ?
- Mais tu ne m'as vraiment pas écouté ! Je te les déjà dit, je m'appelle Rayane.
- Ah, dis-je gênée mais en même temps énervée."

À la base je voulais restée seule. Mais à la place je devais supporter et en plus écouter Rayane.

"Tient ils ont renouvelé le buffet, s'exclama-t-il en pointant du doigt les organisateurs chargés de plateaux. Bon moi je vais me reservir, tu viens ?
- Non ça va, va y.
- Ok j'arrive, surtout ne bouge pas ! S'exclama-t-il en s'éloignant.
- Mais ouais, c'est ça, marmonais-je"

Je me levai et me faufila entre la foule jusqu'à atteindre le jardin. Je me mis alors à le arpenter, la tête ailleurs. Il m'arrivait de regarder au-delà de la barrière ce qui me permis de voir de temps en temps des personnes armées patrouiller dans la forêt. Me retrouvant enfin seule, je laissai mes idées, peu joyeuse, envahir mon cerveau.
Demain. Demain sera le jour J. Cette pensée accablante avait pour effet d'anéantir toutes pensées heureuses. En même temps l'inverse aurai eu été bizzare.
16h00. La boucherie commencera bientôt.
17h00. Pourtant les meurtriers, eux, ne sans souci guère.
18h00. Je me force à manger.
19h00. L'Angoisse, prend possétion de moi.
20h00. Puis c'est le tour de la fatigue.
À 20h30 les organisateurs nous annoncèrent que les dortoirs, dans les étages, étaient près. Je fus une des premières à vouloir y aller.  Montant les marches quatre à quatre, je décidai d'aller jusqu'au dernier palier. Je fus alors accueillit par un grand couloir désert, sertit de portes. Des grosses ampoules accrochées au plafond, diffusait une lumière jaunâtre, ce qui accentuait l'effet peut rassurant du palier. Je m'avançais dans cette allée en moquette jusqu'à atteindre la dernière porte. Une fois celle-ci ouverte, je découvris une grande pièce éclairée par le clair de lune s'infiltrant des fenêtres. Une vingtaine de sacs de couchage avaient été installé sur le parquet. Étant la première arrivée, je pus à ma guise, choisir ma place. J'optai alors pour me mettre dans le coin droite de la pièce, sous une fenêtre. Une fois dans mon sac de couchage, je fermai les yeux. Demain.
La fin ?
Non, demain, juste le début de la fin.

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Hey ! Je tiens à m'excuser du retard de se chapitre mais aussi à vous remerciez !
De quoi ?
Et bien des plus de 100 vues, biensûr ! Donc voilà, merci !
Biensûr je vous invite à laisser un commentaire et/ou à appuyer sur la petite étoile (j'ai l'impression d'être youtubeuse...).
Voili voilou.

             Cordialement
                     Rosalie.Ever


Le jeu des meurtres Où les histoires vivent. Découvrez maintenant