Les Héritiers des 5 éléments T1&2 [TERMINÉ]

Chapitre 54

/PDV Terrio/

— Ben, on commence pas où ? Demandai-je quand nous nous arrêtons dans l'ancien hall.

— Hum, on va faire des groupes, dit Aira.

— Euh, tu sais qu'on est en nombre impair ? Remarqua Pyra.

— Oui, et qu'est-ce que ça fait ? On peut faire un groupe de deux et un de trois ! S'exclama-t-elle.

— Et on suppose que c'est toi qui va les faire ? Ajouta Aquo.

— Évidemment !

— Eh ! Mais c'est moi le chef ici ! Contra la Pyrienne.

— Ouais, mais t'es malade, donc laisse Aira faire, dit Alex.

— Vous êtes chiants.

— T'inquiète, on le sais déjà ça, déclarai-je.

Elle souffla d'agacement en croisant ses bras, mais ne dit rien, comme si — pour une fois — elle acceptait ce qu'on venait de dire.

Je regardais de nouveau les décombres du palais. Même en ruine, il était immense, mais cela s'expliquait; Légère était une grande déesse. Mais pas plus grand qu'Arbania.

Bah oui, je reste tout de même attaché à mon Dieu; comme Aquo aimait à Aquanée et Pyra a Pyra-Feu, c'est totalement logique !

— Bon ! S'exclama Aira, à moi de faire les groupes !

— Mon Dieu j'ai peur, commenta Aquo.

Ce qui lui valu un regard noir.

— Alors... Aquo et Terrio, avec moi ! On va aller par là (elle indiqua une aile du palais), et vous, Pyra et Alex, vous allez par là (elle indiqua l'opposé de notre aile) !

— Nooon me laisse pas avec ces deux dingues little sister ! S'écria l'Aquarien en se cachant derrière Pyra.

— Putain, t'es un vrai gamin ! Pire que moi ! Répliqua sa sœur.

— Mais euh ! Si c'est comme ça, je préfère rester avec eux deux.

— Comme tu veux, dit Alex en haussant les épaules, c'est pas mon problème.

— Donc c'est décidé, en conclus-je. C'est parti ?

Mes amis hochèrent la tête, et chaque groupe partie de son côté. Quelques minutes plus tard, je rattrapais Aira, et lui dis d'un ton pleins de sous-entendus:

— Tu l'as fais exprès, pas vrai ?

— Évidemment !

— Pfiou, siffla Aquo, elle est pire que nous deux !

— Je sais je sais, dit l'Aerienne.

/PDV Pyra/

Je saurais par dessus d'un tas de débris, et Alex m'imita, mais plus maladroitement que moi. Il moulina des bras, et reprit difficilement son équilibre. Je lâchais un petit rire face à ces efforts.

— Wow, y'a trop de trucs, ici ! S'exclama-t-il.

— Ouais, sauf qu'il n'y a qu'un seul de ces « trucs » qui nous intéresse, répliquai-je.

— Tu penses qu'elle se trouve où ? Me questionna Alex.

— Je ne sais pas, mais moi, si j'avais un objet très précieux en ma possession, je le garderais dans un endroit personnel.

— C'est à dire ?

— Dans ma chambre.

— C'est pas con, et où se trouve sa chambre ?