FUGUEUSE (En Pause)

CHAPITRE 5

Et oui enfin le voila le chapitre 5 tant attendu, excusez moi de vous avoir fait autant attendre aller je vous laisse avec le chapitre, plein de bisous.

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   Cela fait plusieurs heures que je marche sans m'arrêter,sans savoir où je vais. J'ai faim, j'ai soif, j'ai sommeil. Je n'ai pas voulu m'arrêter après ma dernière pause qui date d'il y a déjà quatre heures, je voulais absolument trouver un village ou une ville où je pourrais passer la nuit pour éviter de dormir dans la forêt.J'ai finalement réussis à marcher jusqu'à un petit village. Le panneau à l'entrée du village indiquait que je me trouve dans Biches. Un drôle de nom pour un petit village comme celui ci. La nuit commence déjà à tomber, il n'y a pas un bruit, à part quelques petits oiseaux qui sautent de branche en branche en faisant craqué quelque brindilles sous leur petit poids.

   En continuant de marcher dans le village, je trouve enfin un abri pour passer la nuit, un abri bus. Il est petit mais ça feras quand même l'affaire. Il se trouve dans le coin d'un parking désert, près de pancarte avec diverses affiches. L'abri est un peu sale mais je ne vais pas commencer à faire la fine bouche dès le début de l'aventure. Des graffitis sont tagué sur le mur intérieur,je ne les comprend pas, je vois seulement un mélange de plusieurs lettres sans queue ni tête. Sous l'abri bus il y a un banc, juste deux planches de bois clouées ensemble mais elles me serviront de lit pour la nuit. Je pose mon sac sur le banc et m'assois. C'est très calme, j'ai l'impression que personne n'habite dans ce village pourtant les voitures garées devant les garages ou encore les lumières sortantes des fenêtres me montrent tout le contraire. Le village est bel et bien habité mais il n'y a aucun bruit, même pas un enfin qui pleure, même pas un chien qui abois, même pas le moteur d'une voiture qui ronronne, rien.

   Je prends mon sac sur mes genoux et l'ouvre doucement, comme si j'avais peur de brisé le silence qui m'entoure.Je sors ma bouteille d'eau est en bois de longues gorgées, je mange ensuite la moitié de mon paquet de chips et mange un petit gâteau comme dessert. Quand j'ai finis de manger, je range tous ce que j'ai sortis, je sors le plaid que j'avais pris avant de partir et mon portable. Je m'installe contre l'un des mur de l'abri et étend mes jambes sur le banc en me recouvrant du plaid. J'allume mon portable et regarde mes notifications envahir mon téléphone. Plusieurs appels de ma famille, de mes amis, j'ai également reçu plusieurs messages, des messages auxquels je ne répondrais pas, sinon ce serait trop simple de me retrouver et ce n'est pas ce que je veux. Je vois sur mon portable qu'il est déjà plus de 21 H 00. Mes paupières deviennent lourdes et je commence à bailler. J'éteins mon portable et le range dans le fond de mon sac à dos. Je pose mon sac dans l'angle du mur et du banc pour l'utiliser comme un oreiller. Je m'allonge comme je peux sur le banc et remonte le plaid sur mes épaules. La nuit est tombé et il fait plus frais qu'il y a quelques heures. J'ai le dos contre le mur principal de l'abri, tout est calme, les lumières s'éteignent petit à petit pour laisser la place à la pénombre.

   Le village est maintenant vide de toute trace de vie humaine, seuls les lampadaires éclairent encore le village. Des pas viennent vers moi, je vois une forme passer sous la lumière d'un lampadaire, il s'agit d'un chat errant, il continue sa route sans faire attention à moi et rentre dans le jardin de la maison qui me fait face pour se coucher sous l'automobile. Les grillons comblent le silence avec leurs chants, une chouette nous fait part de sa présence et tous ces animaux de la nature cohabitent ensemble le temps d'une énième nuit. Je ne sais pas ce qu'il se cache dans le noir,derrière les buissons, derrière les panneaux ou encore derrière les arbres, mais ce n'est pas la chose qui me préoccupe les plus,j'ai simplement envie de dormir, dormir et ne me soucier de rien. Mes yeux commencent à se fermer tous seuls, une brindille craque mais cela ne perturbe pas l'avancé de Morphée qui vient me prendre dans ses bras pour me porter jusqu'au pays des songes, un pays où l'on ne rencontre aucun problème, aucun obstacle.