CHAPITRE III : CHUTOMÈTRES

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                                                                                   LATENTE HAINE


Le fluide ombilical qui coule dans les veines

A creusé ses sillons de champs d'art de voilettes

En cause une nuit de splendeurs d'éphémère

Un homme à la mer et qui regarde au loin

Un ignare dans les veines et tout près de mes reins

Il dispute les rêves et s'approprie les nuits

Les semaines sans sommeil sans nul souvenir

Où la ville se bouffe dévore dans ses calculs

Rénaux un crabe se promène

Dans les rues sous les toits dans les chambres de misère

Et dorées à l'or fin

Et qui avance de travers comme l'homme et l'ivresse la folie

S'éternisant sous la peau

Fait le mort

Se vautre sur le dos


Il n'y a pas de larmes non pas de larmes

Et la pluie en marche arrache elle éructe

Son pointillisme de cordes aiguilles de Damoclès

Pas d'entrave à la rage grisante qui sévit sous la butte

Calcinée de l'Aurore

                                            Du sang qui en résulte

Et des jurons de mort

                                           Mortier de ville


Crève sur le pavé

Comme crever dans le marmoréen de Carrare

                             Un bon matin

Juin au balcon l'été qui crache

Des monceaux de terriens se galvanisent quand la fureur

Démocratise


Te regarder dans le noir convulser sous le voile d'enfer

Jouir de tes dents qui claquent se referment sur tes phalanges

Fuse en toi écartèle tes côtes pour une meilleure vue

Sur les vapeurs de tes tripes

Rien contre moi rien

Tes yeux pressés éclat d'ivoire plaisantes stries de ton visage

Melpomède je te tiens tu me dois

Rage folle qui creuse tes chairs

Dans la cataracte des nuits

CONTRÔLIENSWhere stories live. Discover now