LATENTE HAINE
Le fluide ombilical qui coule dans les veines
A creusé ses sillons de champs d'art de voilettes
En cause une nuit de splendeurs d'éphémère
Un homme à la mer et qui regarde au loin
Un ignare dans les veines et tout près de mes reins
Il dispute les rêves et s'approprie les nuits
Les semaines sans sommeil sans nul souvenir
Où la ville se bouffe dévore dans ses calculs
Rénaux un crabe se promène
Dans les rues sous les toits dans les chambres de misère
Et dorées à l'or fin
Et qui avance de travers comme l'homme et l'ivresse la folie
S'éternisant sous la peau
Fait le mort
Se vautre sur le dos
Il n'y a pas de larmes non pas de larmes
Et la pluie en marche arrache elle éructe
Son pointillisme de cordes aiguilles de Damoclès
Pas d'entrave à la rage grisante qui sévit sous la butte
Calcinée de l'Aurore
Du sang qui en résulte
Et des jurons de mort
Mortier de ville
Crève sur le pavé
Comme crever dans le marmoréen de Carrare
Un bon matin
Juin au balcon l'été qui crache
Des monceaux de terriens se galvanisent quand la fureur
Démocratise
Te regarder dans le noir convulser sous le voile d'enfer
Jouir de tes dents qui claquent se referment sur tes phalanges
Fuse en toi écartèle tes côtes pour une meilleure vue
Sur les vapeurs de tes tripes
Rien contre moi rien
Tes yeux pressés éclat d'ivoire plaisantes stries de ton visage
Melpomède je te tiens tu me dois
Rage folle qui creuse tes chairs
Dans la cataracte des nuits
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CONTRÔLIENS
PoetryRecueil poussiéreux et que quelques lutins m'ont incité à exposer à la lumière. En mon point de vue, il suit la structure d'un récit amoureux de la genèse où la rencontre est ellipsée jusqu'aux chutes successives conduisant à la montée d'un espoir p...