DEUIL EN APPEL
I
Dans une cage en étouffement
L'ombre se promène par une meurtrière
Une croix à l'envers
Sur le sol pourrissant
Et des relents de soufre
Souffre que tes yeux saignent
Après tout ce temps
La lune clame la suprématie de ton royaume
Biface binaire lunatique
Un œil vaque ineffable sur l'abîme
Que tu refuses de voir
Par peur du vertige d'une vapotante folie
Qui fuse et infuse En furie tu l'enfonces
Jusqu'à n'en plus pouvoir
C'est moi qui sombre
Qui plonge et qui plombe le léger voile
Que tu files sur les mots
Grouillent en vermines les démons derrière eux
Attirail perverti par sa jetée Dans le silence des foules
Le mal a toujours raison
Parce que tu les refoules
Ils te dévoreront
Parfois se perdent les sensations
D'abandon de renon-ciment qui nous obsède
Tout en nous méprisant
Parfois l'oubli du lac calme qui enlace
Ses eaux noires et taciturnes en surface
Berceau où macèrent les décompositions
Un œil ouvert
Sur l'intérieur
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CONTRÔLIENS
PoezjaRecueil poussiéreux et que quelques lutins m'ont incité à exposer à la lumière. En mon point de vue, il suit la structure d'un récit amoureux de la genèse où la rencontre est ellipsée jusqu'aux chutes successives conduisant à la montée d'un espoir p...