24 décembre

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Tic tac, tic tac, tic tac.... Antoine fut réveillé par ce bruit incessant et décida de ranger l'horloge dans un carton pour ne pas l'entendre.
Aujourd'hui on est le 24 décembre 1940, la veille de Noël.
Cette année il le passera tout seul, dans ce bunker.
Sa plaie a l'épaule lui fait plus mal que jamais il prend donc des glaçons dans le frigo pour essayer d'anesthésier la plaie quelques minutes.
Celui-ci est rempli de boissons alcoolisées ou non.
Après avoir mangé la même chose que la veille il décide d'écrire:

On est le jour de Noël , en 1940, et je vais le passer tout seul, dans le bunker de mon père, au-dessus de moi il doit y avoir des milliers de personnes qui meurent chaque  jours et moi je suis à l'abri, dans ce bunker qui peut servir d'abri anti-atomique, je vais passer mon noël sans ma famille, certes, mais au chaud et à l'abri , ma mère et ma soeur sont désormais éloignées de ce monde de fous et au paradis, je l'espère, mais des milliers de personnes vont passer ce qui devrait être une merveilleuse journée dans la peur et la tristesse. Je ne peux pas me plaindre. Je ne peux pas pleur..

Il ne put finir sa phrase ça ses yeux étaient en réalité baignés de larmes.
Antoine est un humain et a des sentiments comme tout être humain.
Il décida finalement d'effacer à la gomme la dernière phrase qu'il venait d'écrire et posa la feuille sur le coin de la table.
Ce soir devrait être magique pour chaque enfant mais en temps de guerre, la magie n'est plus forcément présente.
Notre héros décida tout de même d'ouvrir un champagne qui se trouvait dans le frigo et but un, deux, trois verres, il ne s'arrêtait pas. Il buvait pour oublier.
Ce n'est qu'au moment où il commençait à voir trouble qu'il alla se coucher et songer à son avenir.

Tic tacOù les histoires vivent. Découvrez maintenant