Chapitre 4 Na.

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" Flora... Fermes les rideaux. " Grogna Alice en sentant ses paupières chauffer dû à la fournaise du soleil.

Elle se mit en pls pour apprécier la chaleur de sa couette. Malheureusement, ce n'était pas un matelas tout doux qu'elle sentit sous son corps mais bien de l'herbe humide qui lui caressait sa peau nue. Se rendant compte de cela, elle se frotta doucement ses paupières en ouvrant ses yeux, la tête tournant légèrement, elle avait la bouche pâteuse. Elle redressa son torse avant d'observer tout autour d'elle. 

Elle était dans une forêt, plus précisément une clairière avec autour des arbres. A côté d'elle était positionnée une veste noire. C'est là qu'elle vit qu'elle était juste en sous-vêtements, la panique commença a la consumer alors qu'elle mit immédiatement la veste pour cacher sa peau nue. 

" Oh bordel de merde. " Lâcha t-elle.

Elle se leva puis avança, suivant son instinct elle s'aventura dans la forêt d'où les rayons de soleils matinal commençaient à percer les branches des arbres. Étonnamment, malgré sa tenue, elle n'avait pas froid, au contraire, elle avait plutôt chaud, comme si un lourd pelage était disposé sur elle.

Elle s'arrêta soudainement, entendant des craquements de branches juste derrière elle. Elle se mordit la lèvre inférieure avant de se retourner lentement, c'est là qu'elle se demandait pourquoi elle faisait comme dans les films. C'est à dire, se tourner gentiment et toujours doucement pour que le tueur -qui est toujours disposé derrière la victime- puisses la tuer à petit feux. Elle ne voulait pas mourir comme ça, c'est pour ça qu'elle prit un bout de bois par terre avant de se tourner rapidement et d'infliger un coup dans le crâne de l'homme qui était derrière elle.

" YAKAAAA ! En lâchant bien sûr, un cri de guerre.

- Aouch ! Mais vous êtes complètement tarée ma parole ! L'homme qui était apparu derrière elle, recula et mit ses bras devant lui. STOP ! Je suis de la police ! On se calmes ma jolie ! "

Alice s'arrêta dans sa lancée en tenant quand même toujours bien fermement son bâton dans ses mains. C'est en voyant son chapeau avec marquée en gros '' POLIE " qu'elle se calma. Néanmoins elle rit en voyant la faute, qui contrastait avec l'homme qui était face à elle, il avait oser l'approcher discrètement, ce n'est pas être polie mais sournois. 

" Vous savez qu'il manque un C à votre...

- Je sais ! Il l'a coupa. On me le dit tout le temps. Il soupira avant d'enlever ses mains de son visage.

- Wouaouh. Jolie masque. Elle toucha son faciès avec son bout de bois. Il a l'air quasiment réel. Vous l'avez achetée où ? Il faut que j'ailles voir ce magasin pour faire peur à ma cousine un de ces quatre.

Son masque, comme le disait Alice, était presque réel. Il avait un teint verdâtre avec des gros boutons blancs un peu partout, comme une piste de poudreuse mal étalée. De plus, il bavait un peu ce qui dégoûtée légèrement la brune. Il avait des yeux rouges, -sûrement grâce à des lentilles- pensa Alice. Et plus elle descendait le regard, plus elle vit que le costume était sur son corps aussi. Son cou était blanc et contrastait avec son visage qui était vert. Il avait le haut des bras bleus clair se mélangeant avec du verts avant de voir ses gros doigts orangeâtre qui ressemblait à des ventouses. A vrai dire, il faisait penser à une grenouille.

- Mais de quoi parlez-vous ?! Eh ! Arrêtez de me toucher avec vos bactéries. Bueurk ! Saleté de coyote. Il prit un mouchoir pour s'essuyer le visage.

- Excusez-moi ? Je ne suis pas un coyote...

- Ne me mentez pas, je suis un Lafrog, pas un Escar, ceux-là n'ont vraiment pas le museau bien affûté. Je pourrais sentir votre odeur à des kilomètres, et puis mon espèce est surtout connu pour être de la police, il faut bien que nos aptitudes servent ma p'tite.

- Escar ? Lafrog ? Oh.. Oui bien sûr. Elle hocha vigoureusement de la tête. Dites, vous fréquentez un hôpital psychiatrique et vous venez de vous échapper ? C'est souvent comme ça dans les films d'horreurs. Ou alors vous avez été engagé par ma cousine pour me faire peur, elle adores ça. Elle dit plus fort. C'est bon Flora ! Tu peux sortir !!!

- Heureusement que nous n'avons pas les tympans sensibles, si j'avais été un Zie je penses qu'il ne vous aurait pas raté, vu comment vous venez d'hurler... Il imita une mort imminente, glissant son index sous son cou. Sinon, ma p'tite, que fais-tu dans la forêt à cette heure-ci ? Tu sais qu'il y a le couvre-feu ? Je veux bien écraser pour cette fois mais...

- Un couvre-feu ?! Depuis quand ? Elle le coupa. Et puis, en fait, je me suis perdue. Enfin, je me suis réveillée en plein milieu de la forêt et ... Comment dire que... Au vu de vos dires, je ne penses pas être du coin, ou alors je suis devenue amnésique.

- Je penses que tu es devenue amnésique. On ne peut pas quitter cette endroit, on née ici, on meurt ici. Tu veux peut-être que je contactes l'hôpital le plus proche pour advenir à des soins médicaux ?

- A vrai dire, je veux juste rentrer chez moi. Et.. C'était une blague par rapport au fait que je pourrais être amnésique, je me souviens de tout, c'est juste que vous êtes bizarre.

- Bon... Dites-moi juste ce que vous vous souvenez.

- Alors... Je me souviens de la soirée... Et puis il s'est passée pleins de trucs. Oh mais bien sûr ! Attendez que je vous racontes ce qui m'a fait boire autant ! Vous allez rire !

* * *

- Et voilà comment je suis arrivée à me réveiller ici, je penses que j'ai voyagé dans une voiture toute la nuit pour finalement m'écraser dans votre pays. J'imagines qu'on est en Ecosse ? Il paraît qu'il y a beaucoup de grenouilles. Vous devez être un fanatique pour essayer de leurs ressembler à ce point.

Elle prit ses doigts pour se rendre compte à quelle point ils semblaient réels.

- Pourriez-vous arrêter de jouer avec mes doigts s'il vous plaît ? C'est très impoli advenant d'un coyote d'écarteler mes ventouses de la sorte. Bon, j'ai notée toute ton histoire sur mon carnet, mais le seul point qu'il me manque c'est ton prénom et ton nom. 

- Mais bien sûr ! Que suis-je bête. Enchantée, je m'appelles Alice Elow.  Elle tendit sa main.

- E-Elow. Comme Elow ? Comme la famille maudite ? La famille ELOW ?

Il est fou. Pensa t-elle.

- Euh ... Beh... Hale comme, mon nom de famille oui. Mais on est pas maudits vous savez, on sais juste pas très bien faire cuire des pâtes, enfin ma cousine ne sait pas vraiment faire cuire des pâtes, à chaque fois elle arrive à les faire brûler, j'me demandes vraiment comment elle peut se débrouiller pour... Euh... Vous bavez monsieur.

En effet, l'homme '' polie '' cracha de la bave qui parût toxique, au vu de l'herbe qui fana sous la texture.

" Le roi à dit qu'il donnait une rançon pour ceux qui réussissait à lui donner des Elow, vivant, ou mort. C'était chouette de parler avec toi ma p'tite, mais ma famille à besoin de se nourrir.

L'homme ouvra grand sa bouche avant de sortir une grande langue râpeuse d'au moins un mètre de longueur et l'envoya sur la brune qui l'évita de peu.

- OK ! Je penses qu'il est temps qu'on se séparent, au revoir monsieur ! "

Elle lui envoya la veste noire sur la figure, espérant que ça le retarderait assez alors qu'elle se mit à courir à toute allure dans une forêt qu'elle ne connaissait pas du tout. Pensant qu'elle rêvait, elle se mordit le bras pour voir si elle ressentit la douleur, que fut son désespoir quand elle vit qu'une petite plaie s'était formée.

" C'est quoi ce bordel ?! "

Obnubilée par la plaie et la douleur qu'elle avait ressentit, elle ne vit pas le corps apparaître sur le sol, c'est là qu'elle tomba tête la première contre le sol, le corps de la jeune femme qu'elle reconnut comme sa sœur lui ayant fait un croche-patte. Et là... Le noir.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 14, 2018 ⏰

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