Assise sur ma chaise à bascule, observant minutieusement le monde extérieur, en caressant doucement mon ventre arrondi, découvert. Je souris difficilement en sentant un coup donner sous ma main. Depuis exactement cinq jours j'essaye de me préparer mentalement à ce qui va bientôt suivre. Nullement prête à affronter la réalité.
Soudainement, ma porte de chambre s'ouvre doucement. Je garde la tête droite, face à la vue qui s'expose face à moi. Ne voulant pas que l'individu ne finisse par faire éclater ma bulle que j'avais réussi à crée.
« Amelie, nous n'allons pas tarder à y aller, tu es prête ? me demande doucement Alfredo.
-Comment pourrais-je l'être ? » Lui répondis-je de ma voix briser.
Je l'entends souffler de tristesse. Puis un bruit de chaise se fit entendre, avant que je ne le sente s'installer à ma droite. Mais pas question de changer de direction. Ne voulant nullement que la carapace que je m'étais forger finissent par disparaitre.
« Tu souhaites en parler un peu ? »
Il eut un silence de mort. Aucun de nous n'avez repris la parole. Nous étions comme brusquement plonger dans nos pensées respectives. Je le remercie de ne pas m'avoir forcé la main. C'est une raison pour laquelle j'en ai fait mon meilleur ami.
« Avant que ça n'arrive je lui avais demander ce que nous comptions faire pour fêter nos trois ans. Il avait ris moqueusement, avant de me dire que nous ne devrions pas penser à ça, car à tout jamais l'un de nous pouvait disparaitre. Je ne l'avais pas cru, l'ayant instinctivement frappé, alors que lui en riais. Quelques jours plus tard il meurt., les larmes commencent à couler abondamment. Il est mort alors qu'il était en déplacement. Avant qu'il ne meure il avait tenté de m'appeler, mais avec le décalage horaire je n'ai pas pu lui répondre. Il est mort alors que notre fille n'a que deux ans, que nous attendions notre second enfant, et que nous avons prévue de nous marier dans quelques mois. Ça fait cinq jours que Sacha ne fait que pleurer, réclamant inlassablement les bras de son papa. La nuit elle éclate en sanglot, hurlant après, je presse ma poitrine. Je n'ose même pas allait dans ma chambre, même dans les autres pièces il m'est difficile d'y être, parce que son odeur flotte dans l'air. Souvent il m'arrive d'entendre des petits bruits dans la maison, puis je me retrouve à faire le tour de la maison, l'imaginent en train de jouer avec moi., je renifle sans aucune classe. Qu'est-ce que je fais maintenant ? Comment vais-je faire pour élever seule nos enfants ? Comment vais-je l'annoncer à mes enfants que leur papa n'est plus de ce monde ? Comment, juste comment Alfredo ? »
Il ne prit pas le temps de prendre la parole. Il se lève me tire dans ses bras, et me serre aussi fort que possible. Nous enfouissant chacun notre tête dans le cou de l'autre. Pleurant tous deux dans les bras de l'autre.
Justin été en déplacement à Londres quand ça s'est passer. Une semaine avant de partir en voyage il m'a dit qu'il sentait quelque chose d'étrange dans l'air. Nous l'avons tous pris à la légère, parce que la dernière fois qu'il nous a sorti une chose pareille peu de temps après nous avons eu la surprise de découvrir que j'étais de nouveau enceinte.
Plus le jour de sa disparition approcher, plus il me disait qu'il se sentait inquiet, mais pour une raison qui lui échapper totalement. Le soir ou ça s'est passer je dormais, il avait tenté de m'appeler une bonne dizaine de fois, laissant des messages loin d'être alarmant. Le dernier message que j'ai est un ; « Tu dois sans doute être en train de dormir ma beauté. J'espère que vous vous portez tous bien. Appelle-moi, dès que tu te réveilles. Je vous aime, je t'aime ! »
Secrètement je m'en veux de ne pas être rester éveiller ce jour-là. Comme par hasard. Depuis son départ sur le territoire anglais, j'avais pour habitude de me coucher tard, et ce juste pour ne pas rater l'appel du soir.
La malédiction des célébrités, celle qui me paraissait étrange, est bien réelle. La liste des vingt-cinq existe belle et bien.
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- Ce bonus sera bien évidemment le seul et unique. Voulant absolument une triste fin, vous imaginez bien que je ne veux pas abandonner cette fameuse idée, du coup j'ai opté pour un scénario peu original. Je tenais à vous remercier d'avoir lu, voter, commenter et partager mon histoire. Vous êtes géniales. Puis on se dit, peut-être, à bientôt ! -
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Il regardait son profil instagram et il à malencontreusement appuyé sur " suivre ".