Un passé dangereux

4 ー Curiosité.

-« Où était-tu ? » Demandas-tu en te relevant.

-« Ce n'est pas très important, le plus important c'est que maintenant je ne peux plus rentrer chez moi. » Repondit-il tout en imitant ton mouvement, il se releva donc.

-« Pourquoi ça ? » Le questionnas-tu indiscrètement.

-« Ce mec, il ne me lachera pas tant que je ne lui donnerais pas ce qu'il veut. Il est sûrement allé chez moi, il sait où j'habite. » Affirma t-il soupirant.

-« Il veut quoi ? Comment le connais-tu ? Comment sait-il où tu habites ? »

-« Hep, tu poses un peu trop de questions en même temps non ? »

-« D'accord, dis-moi juste ce qu'il veut alors.»

  V semblait hésiter mais après un court moment de refléxion il te regarda quelque peu crispé.

-« Il veut l'argent que tu me donnes. »

-« Pourquoi ? »

-« Ce n'est pas que je ne t'aime pas mais tu es beaucoup trop curieuse à mon goût. »

- « Alors si tu me le dis, je t'heberge chez moi pendant une nuit. » Ajoutas-tu confiante.

  Celui-ci ouvra les yeux brièvement surprit par ta proposition, puis souris narquoisement en divulguant un petit rire.

-« Tu crois que je n'ai pas de famille ou d'amis ? » Ironisa t-il.

Tu écarquillas légèrement les yeux et baissas la tête un brin honteuse.

-« Eh bien tu as raison. Allons chez toi et je t'expliquerai. »

  Il commença alors à marcher sans que tu n'aies le temps de répliquer. Tu suivais ses pas mais le châtin avançait vraiment trop vite pour toi.

-« Rallentis ! En plus tu ne sais même pas où j'habite, laisse-moi marcher devant ! » Certifias-tu en essayant de le rattraper.

-« Détrompe-toi, sur le bout de papier où tu avais écris ton numéro il y avait ton adresse inscrite dérrière. Tu as de la chance, je ne suis pas un vieux pervers et je ne suis pas venu t'égorger dans la nuit pendant que tu dormais. » Dit-il en tournant sa tête vers toi, un sourire plaqué sur ses lippes tout en continuant de marcher.

-« Peut-être mais tu n'as pas l'air net non plus. »

À cette phrase il ne te répondit pas, tu commencas alors à culpabiliser un peu te disant que tu l'avais peut-être blaissé malgré le fait que ce n'était pas du tout ton but. Tu continuas donc de crapahuter derrière lui les mains dans les poches et la tête baissée.

Vous aviez pris le métro et tout le reste du trajet c'était fait dans le plus grand des calmes. Il était maintenant vraiment très tard ou très tôt plutôt mais tout ce remu-ménage t'avais étrangement rester évéillée. Une fois arrivés, vous montiez les anciennes marches de ton logement et vous vous dirigiez dans le couloir pour but d'arriver au seuil de ta porte d'entrée.

-« Attends je cherche mes clefs. » Dis-tu en tapotant le fond de ton sac à la recherche de l'objet métallique.

  Une fois la serrure ouverte, tu ouvras la porte en grand et tu laissas passer ton invité en premier puis tu le suivas et refermas la portière.

-« C'est vraiment petit ici...» Dit-il sans aucune gêne.

-« Tu peux dormir dans la rue aussi. » Ripostas-tu irritée.