🔪CHAPITRE 5

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♫ Bobi Andonov - Smoke (Son Lux Remix) ♫
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Je restais bouche bée face à la demeure devant laquelle je me trouvais.

Premièrement, la baraque était tout simplement immense, dans le genre un putain de manoir, deuxièmement, les jeunes abondants qui s'y trouvaient étaient limite entassés les uns sur les autres, même à l'extérieur de la maison, alors je ne préférais pas imaginer à l'intérieur. Et troisièmement, la musique était tellement forte que j'avais la nette impression que mes tympans allaient saigner d'une seconde à l'autre.

La fête battait franchement son plein. Heureusement pour le propriétaire, les voisins les plus proches devaient se trouver à plus de 5 kilomètres, sinon les policiers seraient sans aucun doute harcelés d'appels de plaintes du voisinage en ce moment même.

Le taxi venait tout juste de me déposer et j'avais été incapable de faire le moindre mouvement, ne sachant pas par où je pouvais bien passer pour m'introduire dans la maison et trouver Stacy. C'était un putain de parcours à la Total Wipeout.

Quelques regards se posèrent sur moi. Ils devaient sans aucun doute se demander pourquoi je restais comme une cruche en plein milieu du trottoir à scruter la maison.

Au moment où je commençai à m'avancer vers l'entrée de la maison, un adolescent passa en trombe devant moi, vomissant littéralement ses organes vitaux. Super. Je sens que je vais m'éclater.

J'évitai de marcher sur les corps inertes d'adolescents complètement pétés étalés un peu partout sur la pelouse ainsi que les gobelets rouges d'où des liquides visqueux se répandaient sur le sol. Je réussis par je ne sais quel miracle à finalement m'introduire dans la demeure.

Doux Jésus Marie Joseph. C'était bondé. Comment Stacy voulait-elle que je la retrouve dans toute cette foule ? Et bien sûr, cette dernière n'avait même pas songé une seule seconde que ce serait judicieux qu'elle m'inscrive également son numéro.

Le son beaucoup trop fort était littéralement en train de déchirer mes tympans, et croyez-moi, même dit comme cela, c'est un énorme euphémisme. Le DJ qui était installé au fond de la salle de séjour portait un gros casque sur les oreilles et bougeait ses mains en rythme avec la musique.

La seule source d'éclairage qu'il y avait étaient les gros spot de lumière multicolore suspendus au plafond qui bougeaient dans tous les sens. Comme tous les ados qui se trouvaient dans cette demeure, d'ailleurs. La foule acclamait le DJ, criait, dansait, se déhanchait, buvait, rigolait. Il y en avait même qui se droguaient dans des coins éloignés, cachés des autres. Je crois que cela plairait moyen aux parents..

En analysant plus attentivement l'intérieur de la maison, je pus discerner des escaliers qui menaient à l'étage, une pièce sur le côté gauche que je devinais être la cuisine et il y avait d'autres escaliers qui menaient à une sorte de sous sol.

La pièce était si vaste et pourtant les gens étaient collés les uns aux autres. Je remarquai la baie vitrée au fin fond de la maison et commençai à m'y diriger, ayant l'intention de commencer mes recherches là-bas.

Je soufflai en m'aventurant dans la foule, donnant des coups de coude aux personnes qui se trouvaient sur mon chemin, me maudissant intérieurement de m'être ramenée à cette fête.

À plusieurs reprises, je sentis des mains qui tentèrent de m'attraper par la taille, souhaitant probablement un déhanché collé-serré. Je m'étais alors amusée à leur tordre le poignet, entendant quelques secondes après leurs gémissements de douleur, ce qui m'avait satisfait.

J'étais finalement parvenue à me retrouver dehors et clairement, le monde que j'avais vu plus tôt devant la maison ou même à l'intérieur n'était rien comparé à ici. Le jardin était littéralement surchargé dans tous les coins et recoins.

THE KING OF HELLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant