Sparks Motel

Partie 1

Assise dans cette voiture depuis plusieurs heures au moins, je ne distingue même plus depuis combien de temps nous roulons. Le soleil et la chaleur de Phoenix a laissée place au ciel nuageux du Mississipi. Les belles et grandes maisons de riches ont laissées place à d'immenses arbres de forêt. Ce paysage naturel est tout bonnement somptueux. Les cheveux au vent, j'inspire puis expire en pensant à la perspective d'une vie meilleure, du moins je l'espère. Après ce qui es arrivés, et le poids de la culpabilité que je porte sur les épaules, je ferais tout pour vivre ma vie simplement.

- Heather, ma chérie tous va bien ?

- Hm, oh... Heu oui, j'étais... Dans mes pensée. Lui dis-je simplement.

- Je voulais juste te prévenir que nous sommes bientôt arrivés. Me dit-elle en souriant chaleureusement.

Ce à quoi je lui réponds par un simple hochement de tête, et un léger sourire crispé.

Giulia est ma tante c'est une femme extraordinaire qui a le cœur sur la main, elle et Carlos son mari, ont deux enfants du nom de Pablo et Nina. D'ailleurs ces deux petites têtes blondes sont assis à cotés depuis le début du trajet, et ils ne font que de se chamailler ce qui est assez agaçant. Je ne suis pas la seul à le penser puisque Carlos les a déjà réprimandé plusieurs fois. Mais les deux petits démons n'en font qu'a leurs têtes. Ils ont tous les deux 7 ans et sont jumeaux, Nina est l'ainée de peu.

La voiture s'arrête, nous sommes arrivés. Je sors du véhicule et admire cette grande maison, qui a l'air vieillie par le temps.

Nina : Maman Pablo n'arrête pas de tirer sur mes couettes ! Dit-elle en colère.

Giulia : POUR L'AMOUR DU CIEL, PABLO TU VEUX BIEN LACHER LES CHEVEUX DE TA SOEUR ET AIDER TON PERE A DECHARGER LES VALISES.

Pablo : Mais maman je n'ai que que sept ans... Dit-il en se balançant d'un pied à l'autre.

Je ris doucement puis regarde Nina qui porte ses mains à sa bouche en se cachant pour glousser. Giulia est pas mal à cran ces derniers temps, suite au rachats de cette maison mais pas seulement, du motel qu'elle et Carlos on racheté. Car oui, ils ont achetés un motel dans le but de louer les chambres pour en faire leur métier, seulement Giulia s'inquiète un peu de savoir si l'affaire vas tourner. Cette dernière souffle en se passant les mains sur son visage.

Carlos : Ecoute mon amour, je vais décharger les affaires avec Heather, pendant ce temps que dit-tu d'aller découvrir un peu les alentours avec les enfants ? Dit-il en lui embrassant le front.

Giulia : Tu est un amour. Dit-elle en lui souriant.

⋆⋆⋆

Allongée sur mon lit, je fixe le plafond ternis au dessus de moi. Cette maison à sans aucun doutes besoins d'être repeinte. Mais pour le moment ce n'est pas ma préoccupation première. Dans trois jours je ferais ma rentrée au lycée, ce qui me met dans un état de stress intense. D'autant plus qu'il se situe à un bout et je vais devoirs me lever très tôt le matin pour pouvoir m'y rendre. Je me suis renseignée, il semblerait que toutes sortes de choses sont à disposition pour réussir au mieux ses études. Il y même des club d'informatiques, de pom pom girls, de soccer, de m..-

Guilia : Heather, à table ma puce !

Sans attendre, je descend les escaliers, et entre dans la cuisine sous les chamailleries incessantes de Nina et Pablo pour ne pas changer.

Pablo : Hein Heather c'est faux !

Nina : Non c'est vrai ! Dit-elle en fronçant les sourcils, les mains sur les hanches.

Moi : Mais de quoi vous parlez ? Dis-je en tirant la chaise pour m'y asseoir.

Pablo : Elle dit qu'une girafe peut lécher ses oreilles avec sa langue mais c'est faux j-

Giulia : Bon mettez vous à table maintenant et arrêtez vos chamailleries, sinon demain nous n'irons pas nous balader dans la forêt !

Sous le ton autoritaire de leur mère, ils baissèrent la tête, la mine déconfite.

Détrompez vous ma tante ne compte pas se la jouer "le petit poucet", les enfants l'on tout simplement bassiné depuis des jours entiers pour aller se balader dans la forêt, depuis qu'ils ont appris qu'ils allaient emménager ici. Selon eux il y aurait eu des rumeurs dans leur école comme quoi il se passerait des choses étranges dans cette fameuse forêt. Et en tant qu'enfants de sept ans très curieux et explorateur qui n'ont peur de rien, ils ont donc voulus voir d'eux même. Après avoir passer un moment à tenter de convaincre leurs parents d'y aller, ces derniers on accepter pour leurs prouver qu'il n'y avait rien d'anormal, pour la plus grande joie des jumeaux.

Pendant que leur mère sors le plat du four, je leurs chuchote doucement :

- Les girafes ont une langue de 46cm, alors oui elles peuvent même se laver les oreilles avec, désolée Pablo, les femmes ont toujours raison. Dis-je avec un petit sourire.

Je tchek Nina et observe Pablo la bouche ouverte d'étonnement, j'entends Carlos rire doucement.

Nina : Ferme la bouche, tu vas avaler des mouches ! Dit-elle en gloussant.

Nous sommes tous en train de déguster le plat que ma tante a préparée, c'est tellement bon que plus personne ne parle, elle est un vrai cordon bleu en cuisine.

Carlos : C'est délicieux mon amour.

Guilia lui souris, puis l'embrasse tendrement.

Les deux petites têtes blondes grimacent de dégouts, ce qui nous fait rire. Ma tante et mon oncle sont la représentation de l'amour, le vrai à l'état pur. Je les regarde en souriant. Ils se sont toujours soutenus dans les moments difficiles, honnête l'un envers l'autre, complices et même après toutes ces années, toujours fou amoureux l'un de l'autre. J'ai l'impression que rien n'a changé depuis le début. Ils sont si compatibles et unique ensemble, que j'en viens à me demander s'il est possible que je vive quelque chose d'aussi fort qu'eux un jour. Je ne pense pas non, personne ne peut les égaler à mes yeux.

Une fois le repas terminer, nous débarrassons tous la table, même les enfants y contribuent en débarrassant chacun leur assiette. Quand c'est terminé, je souhaite une bonne nuit à tout le monde et me dirige vers ma chambre.
Épuisée, je tombe rapidement de sommeil.