chapitre 16_Harold

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Elle a commencé à courir partout, alors je l'ai poursuivie. Je ne suis plus une crevette elle va voir ! Elle a ensuite sauté de l'emplacement de mon lit à la plate-forme du dessous, mais elle va se faire mal ! J'ai essayé de l'attraper par le poignet mais elle avait déjà atterri. Elle m'a regardé et a tiré la langue avant de partir en courant. J'ai sauté à mon tour et l'ai suivie. Elle a rit grandement tout en courant dehors. Elle est vraiment rapide, je suis étonné. En faisant de plus grand pas je commençais à la rattraper, c'est pour ça qu'elle a tourné dans une direction, pour me déstabiliser, ce qui a fonctionné et j'ai tourné à mon tour en reprenant de grandes enjambées avant de sauter et de tomber sur elle.

« Aaaaaaah, elle s'est mise à crier en gigotant partout, non.

-Je t'ai eue, j'ai dis

-T'as gagné crevette, elle a dis en riant

-Tu nous a pas mal fait courir, j'ai dis,

-Et t'es plus essoufflé que moi, elle a répliqué, ça veut dire que l'entraînement est nécéssaire.

-Tu as bon sur ce point, j'ai avoué, mais saches que je te rattraperais encore plus vite

après

-C'est ce qu'on verra, elle a dit

-Regardes où tu nous a emmenés, j'ai dis en regardant autour de nous

-Vachement loin, elle a ricané, mais au lieu de regarder autour, regarde au dessus »

J'ai roulé à côté d'elle pour voir le ciel.

« C'est super beau, j'ai dis

-Je sais, elle a répondu, je viens ici parfois quand je dois réfléchir..

-Tu viens vider tes pensées ici ? J'ai demandé en me relevant sur le coude.

-Mes pensées, mes angoisses, mes problèmes, appelle ça comme tu veux, elle a dit, je vide complètement ma tête pour reprendre un lendemain convenable

-Mais ces dernières nuits tu n'as pas pu ? J'ai fais questionnant à moitié

-Ces dernières nuits... a répété Astrid, je n'en avais pas vraiment besoin..

-Pourquoi ça ? J'ai demandé

-Mais grâce à toi, elle a dit, je passe beaucoup trop de bons moment pour me prendre la tête.

-Pourquoi ne m'en parles tu pas ? J'ai demandé

-Te parler de quoi ? Elle a questionné

-De tout tes questionnements, j'ai répondu.

-Je ne peux pas Harold.. Comment me vois tu actuellement ? Elle a demandé

-Comment je te vois ? J'ai répété, je te vois comme une personne forte, qui a parfois besoin d'être épaulée, qui a toujours fais de son mieux pour ne décevoir personne et être au top des espérances, quitte à faire passer son bonheur après celui des autres, risquant sa vie pour les autres..

-Harold... elle a murmuré, ne dis pas tout ça..

-C'est normal de ne pas se sentir bien par moment, j'ai dis,

-Ce n'est pas ça Harold, a t-elle répliqué, tu- tu es tout pour moi

-Astrid, tu es tout pour moi aussi, j'ai répondu, je ferais n'importe quoi pour toi

-Je sais que tu me comprend, elle a dis, mais là, tu ne le fais qu'à moitié

-Astrid, tu as peur, j'ai répliqué prêt à tout déballer, tu as peur de l'avenir, peur de décevoir, peur de perdre ceux à qui tu tiens, tu as peur de paraître faible et que les autres se mettent à te haïr, tu as peur d'être abandonnée, tu as peur d'aller bien au risque d'avoir mal, mais je ne te laisserais plus avoir mal astrid

-Harold, j'ai tout le temps mal, elle a dit

-Comment ça ? J'ai demandé »

Elle a secoué la tête puis m'a souri, avant de tourner sa tête vers les étoiles. J'ai continué de l'observer pendant quelques minutes et je l'ai vu frissonner.

« Rentrons Astrid, j'ai dis, il commence à faire froid

-Attends, encore un peu, a t-elle dit en se collant à moi, nous réchauffant tout les deux. »

Nous sommes restés ainsi quelques minutes avant de nous lever.

Nous avons entamé le chemin retour.

« Ça m'a fait beaucoup de bien, a dit Astrid, le ciel est vraiment beau

-Nous pourrons revenir demain si tu veux, j'ai dis, mais couverts cette fois..

-Oui, elle a murmuré,

-Tu es fatiguée ? J'ai demandé, monte sur mon dos

-Non, je peux enc-ore marcher, a t-elle exprimé en tanguant légèrement

-Astrid, c'est un petit gage, j'ai dis, tu dois réussir à monter sur mon dos

-pfff, s'est elle moquée, c'est une très mauvaise façon de dire ! Mais si tu insistes »

Elle a sauté sur mon dos et a posé sa tête sur mon épaule.

« Tu m'aimes toujours ? A t-elle demandé murmurant, moi, je t'aime beaucoup trop, c'est ça qui fait mal,

-Dis m'en plus, j'ai chuchoté pour ne pas la brusquer

-Mon cœur se serre quand je te vois, quand je ne te vois pas, quand je m'énerve, quand je ris, quand je veux pleurer.. elle murmure, je t'ai déjà dis que ça faisait mal à en pleurer ?

-Non, j'ai avoué en chuchotant

-Eh bien maintenant tu le sais, a t-elle commencé, ensuite.. »

J'ai attendu qu'elle finisse sa phrase, pendant plusieurs minutes

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