Chapitre 6: L'eau envahit mes poumons

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Je n'ai toujours pas beaucoup dormis, ma mort me honte encore et l'histoire que Liam m'avait raconté tournait en boucle dans ma tête. On avait beau étudier ça dans nos écoles, on ne savait pas réellement ce que pensait un soldat et toute leur histoire, je pense que certaine mériterais d'être étudier, car la sienne fais preuve d'énorme courage que l'on ne pourrait pas le croire.

Je n'avais pas la moindre idée de ce que j'allais faire aujourd'hui, Max m'a dit que l'on verrait le moment venu, je n'avais pas vraiment envie de commencer mon « travail » je ne le voulais pas, je voulais juste m'assurer que mes proches allaient bien et reprendre une vie normal.

Malheureusement arrivé au bar Max m'a aussi donnée un post-it, il n'y avait que deux noms écrit, heureusement. Tout le monde est parti de son côté, je me retrouvais seul pour la première fois, je n'avais pas la moindre envie de faire ce boulot, pourquoi le faire, pour ne pas qu'une personne meurt avant son heure, pourquoi retarder son moments alors qu'il mourra peut-être demain. 

-Si tu le fais pas ça risque de provoquer des tas d'ennuis.

Je me suis retournée en sursaut, il s'agissait de Max, 

-Quoi, pourquoi me dites-vous ça ?

-Tu n'étais pas entrain de te le demander.

-Non pas du tout...je réfléchissais c'est tout

-Bien, où allons nous ?

-Euh pardon

-Tu ne crois tout de même pas que je vais te laisser seul pour ton première jour, parce que pour l'instant tu n'es qu'un petit bébé.

-Je ne suis pas un bébé

-Oh rigole un peu.

Ma première « mission », devait être un enfant, il s'agissait d'un certaine Bonnie en classe de CP, il n'y a qu'une seule école primaire, nous nous somme donc redue là-bas. Je n'ai aucune idée de comment j'allais réussir à approcher cette enfant. Max m'a laissé y aller seule, c'est surement l'heure de la récré car tous les enfants jouaient dehors. Je me suis donc approché de la maîtresse, j'ai inventé une histoire, je venais pour travailler ici, je voulais m'occuper d'enfant et je pouvais lui montrer si elle voulait, heureusement qu'elle m'a dit oui sinon je ne sais pas ce que j'aurais fait. Je suis donc aller voir les enfants, je leur ai demandé leur noms et si ils connaissaient Bonnie. Elle jouait seul avec une peluche dans le sable. Quand elle m'a vue, elle m'a regardée, je lui ai parlé et j'ai joué avec elle, je lui ai alors expliqué que moi aussi, j'adorais inventé des histoires avec mes peluches que j'en prenais soin comme des vrais être humain. On sait bien amusé mais avant de partir, je les touché. 

On a pris la voiture de Max, je devais me rendre au camping de la ville, sûrement encore des campeurs qui essaye par tout les moyens de faire fonctionner leur bouteille de gaz. Nous somme rentré dans l'accueil et Max m'a de me débrouiller et qu'il me regardait. Je me suis fais passé pour la famille de mon client, sans poser de question, la femme m'a indiqué leur terrain.  Ce ne fut pas aussi facile que prévu, le campeur n'était pas là, mais le temps avançait, il ne me restait que dix minutes avant que la personne ne se blesse. Arrivé sur la plage, j'ai demandé à pas mal de gens si il connaissait la personne, puis je suis tombé sur un homme, il m'a alors montré du doigt une surfeuse.

-Je fais quoi maintenant ?

-Comment ça, tu y vas, tien regarde prend cette planche.

-Pas question, vous êtes dingue.

-Il reste plus que cinq minute dépêché-toi.

-Non, pourquoi tu n'y va pas toi même.

-Ce n'est pas à moi de le faire et puis je ne tiendrais pas la-dessus, ALLEZ bouge toi Angie ! maintenant.

Max fais peur quand il hurle et puis tout le monde nous regardais, j'ai pris la planche et me suis jeté à l'eau. Plus je m'éloignais, moins je n'arrivais à respirer, j'étais complètement paniqué, je me suis arrêté, le femme que je devais protéger et venu vers moi et m'a demandé si ça allais. Je lui ai touché l'épaule, répondu oui, et je suis repartie directement, en direction de la plage.

-Et ba tu vois t'a réussi.

-Laissez moi !

-Oh allez, désolé d'avoir hurler mais on a des heures à respecter, tu dois faire ton travail !

-Pas de problème mais ça non hors de question que je recommence, maintenant j'aimerais bien être tranquille !

-Attend explique moi pourquoi tu te m'es en colère, qu'est que tu as, tu n'es pas heureuse d'avoir pu prendre une planche.

-Je sais pas...je peux pas !

-Pas quoi mais explique toi !

-J'ai flipper d’accord, plus j'avançais...j'ai envie d'être seul un moment s'il vous plaît.

Le reste de la journée je suis restée seul, on ne peut pas dire que cette deuxième expérience est était un grand succès. Je n'avais pas du tout imaginé que j'allais aller sur une planche tout de suite et encore moins que ça m'aurait fait cette effet là, je ressentais celui du jour de ma mort, mon souffle se coupait, je revoyais des images affreuses, les vague qui m'engloutissaient. Je me demande bien ce qui se serait passé si il n'y avait pas eu cette accident, est ce qu'on aurait gagné ou perdu, on aurait peut-être était en final et on serait peut-être devenu des pro du surf. Je ne serais jamais mais c'est plus fort que moi, je n'arrive pas à m'enlever ces questions de ma tête. 

Il allait être l'heure de la fin des cours du lycée, je ne sais pas pourquoi ni comment je suis arrivée là, mes jambes mis on emmenés. Je me trouve devant les grilles du lycée, tous les élèves sont dans la cours et attendent de pouvoir sortir. Je ne pensais pas qu'ils serait là, mais si, mes amis se trouvaient sur l'un des bancs. D'habitude, on se rigolais tout le temps, on se moquait de la journée, des profs et des élèves complètement à la ramasse, Andy les imitaient très bien. Mais la non, ils se parlaient à peine, Fly est arrivé après, elle était complètement bouleversé, je pense que ses parents lui on demandé de venir mais ce n'est sûrement pas une bonne idée, Emmett la pris dans les bras puis elle est partie. Le portail venait de s'ouvrir, je vue beaucoup de gens que je connaissais mais personne ne savait qui j'étais. Fly m'a regardé lorsqu'elle est passé devant moins, mais rien, elle ne remarquais pas du tout que j'étais en faite sa meilleur amie. Les autres sont passé à leur tour est ce fut la même chose. A quoi je m'attendais de toute façon, que l'un deux s'arrête et qu'il me dise « Alyzée c'est toi ? Tu es vivante »,ça ne se pouvait pas, jamais personne ne pourra dire ça, jamais je ne pourrais être celle que j'aurais du être. Peut-être est-est mieux ainsi, comme le dis si bien Max, c'est mon destin, la vie que je dois avoir, celle qui m'est écrite.  Malheureusement se n'est pas celle que j'ai envie de suivre, et je ne pense pas le faire de toute façon.

Les gardiens {en pause}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant