Aves de Papel - La Casa De Papel Fanfiction (ABANDONNÉE/PAUSE)

Chapitre 2

Il ne savait pas où il se trouvait, seul dans cette pièce, ni depuis combien de temps il était là. La porte s'ouvrit, il n'en croyait pas ses yeux Nairobi se trouvait devant lui avec un plateau repas qu'elle déposa sur la table.

« Alors Professeur, vous savez vous faire attendre, en tout cas, ça me fait plaisir de vous voir. » dit elle avec un étonnante décontraction au vu de la situation.

-Nairobi, c'est toi qui a organisé tout ça ? lui demanda-t-il.

Elle éclata de rire et lui répondit

-C'est marrant ! J'ai cru moi aussi que tu étais derrière tout ça, quand j'a vu ce foutu oiseau en papier avant de perdre connaissance. Puis je me suis retrouvée exactement à ta place, ça fait déjà 4 mois. Ils tiennent mon fils, Professeur. Nous sommes bien traités, ils me laissent le voir et m'occuper de lui. Je ne sais pas qui ils sont, ils portent les mêmes tenues et le même masque que nous avions pendant le braquage, je ne sais pas combien ils sont, ni ce qu'il nous veulent.

- Tu as retrouvé ton fils, je suis heureux pour toi, tu as dû pendre de gros risques pour le récupérer. s'inquiéta Sergio.

-Ça c'est une longue histoire, il faut reprendre des forces, je vais te détacher, mais je te préviens : n'aie pas de réaction violente, j'ai essayé avant toi et j'ai reçu une décharge électrique qui m'a mis KO. lui dit elle en détachant ses liens.
Mon fils avait été placé en famille d'accueil dans les îles Canaries, je m'attendait à ce qu'ils me tendent un piège. Quelle surprise quand j'ai appris que le colonel Prieto s'occupait personnellement de l'affaire. dit-elle en prenant le temps de servir à Sergio un verre de vin.
Il devait être planquer depuis un bon moment, c'est fou ce qu'on peut faire avec une dizaine de millions d'euros. Je n'y suis pas aller toute seule, j'ai engagé une équipe de Serbes pour couvrir mes arrières et j'ai eu un coup de mains de personnes qui nous sont proches. »

~

Le colonel Prieto, sentait que ce n'était pas un jour comme les autres, quand la communication avec ses équipes a merdée. « Répondez les gars putain ! Quelque chose est en train de se passer ! » Mais ils n'étaient pas disposés à répondre, l'équipe de Serbes les tenaient en joue et toutes les communications étaient brouillées, Rio s'en était chargé. Le colonel vit avancer une silhouette, il n'en croyait pas ses yeux, c'était Nairobi.

« Ne fais plus un geste ou je tire ! ordonna-t-il.

- Je ne suis pas armée ; quelle mère indigne viendrait récupérer son enfant avec un flingue ? Par conte ma copine Tokyo, elle, est armée.

- Lâches ton armes salle connard, où je t'explose le caisson ! » ainsi parla Tokyo. Elle était revenue pour son amie, elle connaissait son histoire et sa douleur et elle n'avait pas hésité à lui venir en aide.

Nairobi s'avança vers la maison, elle sonna à la porte de la famille d'accueil, une femme ouvrit et dit :

« Bonjour, je savais que vous viendriez un jour, vous savez je l'ai élevé comme mon propre enfant, avec tout l'amour qu'une mère peut offrir. C'est un bon garçon et je sais au fond de moi, qu'il ne vous a jamais oubliée. »

Sur ces paroles Nairobi fondit en sanglots en prenant cette femme dans ses bras et lui dit :

« Merci pour tout, je sais qu'il était heureux avec vous, mais c'est la chair de mon sang, je ne peux plus vivre sans lui, j'ai tellement à me faire pardonner ... » disait-elle en séchant ses larmes car elle ne voulait pas avoir l'air triste, elle savait qu'elle allait pouvoir le serrer dans ses bras.

« Il est dans le salon, entrez je vous en prie, j'imagine que vous n'avez pas le temps de discuter devant une tasse de café.

-Hélas, ça aurait un plaisir mais je vais devoir faire vite. »

Elle entra dans le salon alors que son fils jouait tranquillement.

« Bonjour mon petit chat !

-Maman ! » s'exclama-t-il fou de joie.

Ils savaient tout les deux que ce jour viendrait où ils seraient de nouveau réunis.

~

Nairobi au professeur : « Aller, il faut manger pour reprendre des forces, vous avez vraiment une tête de cul ! »

Le professeur sourit en pensant à tout ce qu'elle avait traversé.